Employée dans un des plus grands magazines français, Zoé essaie de s'y faire une place plus importante, mais une mission plutôt particulière risque de lui faire perdre sa place. Cette mission, écrire un article sur Franz Krueger un pilote de moto à succès et grand séducteur qui ne se laisse habituellement pas vraiment approcher par la presse. Zoé a alors deux semaines, deux semaines aux côtés de Franz pour arriver à en dresser un portrait.
J'avais découvert Pascale Stephens l'année dernière avec son roman Speedway que j'avais adoré, pour rappel en cliquant ici vous retrouvez la chronique. En découvrant cette nouvelle parution Speedgame, je n'ai donc pas hésité une seule seconde à vouloir la découvrir.
Zoé et Franz sont cette fois-ci au coeur de l'histoire. Nous avions déjà croisé Franz dans le précédent roman et cette fois-ci nous nous intéressons alors un peu plus à lui. La mission de Zoé ne sera pas de tout repos, car comment faire en sorte que celui qui se livre si peu sur lui, accepte à elle de lui ouvrir son quotidien ? Un vrai défi pour Zoé et plus d'une surprise sera alors au rendez-vous.
Voilà donc, l'histoire est posée. Deux personnes qui n'ont rien en commun, ne se connaissent absolument pas et vont devoir cohabiter... plutôt difficile vous ne trouvez pas ? C'est le point de départ entre Franz et Zoé, un départ qui n'est pas vraiment sous les meilleurs hospices d'ailleurs. On se demande alors si les deux vont y arriver et ce que cela va donner...
Speedgame est une chouette romance de Pascale Stephens, elle a tous les atouts pour être une réussite d'ailleurs, mais cette fois-ci pour moi cela n'a pas pris. En effet, je savais déjà comment tout cela allait évoluer, quelle tournure celle-ci allait prendre, du coup rien n'a vraiment été une surprise pour moi. En plus, impossible pour moi de m'attacher aux deux personnages principaux, j'ai même trouvé Franz terriblement macho et quelque peu arrogant.
Avec ce titre, j'ai eu l'impression de rester en surface de l'histoire, de ne pas réussir à m'y plonger totalement et surtout de ne ressentir aucune émotion comme ce fut le cas avec Speedway. Le fait de se retrouver dans le monde de la moto est pour moi le gros point positif de ce livre. Parce que c'est original, je ne me souviens pas avoir lu tant que ça de romans se déroulant dans cet univers, intéressant et que le monde de la compétition qui y est présent apporte un petit grain de challenge. Mais ici, on y plonger que tardivement hélas, j'aurais apprécié que Pascale Stephens centre aussi son histoire un peu plus sur cela.
Et puis, là, je dois avouer que c'est un point qui fâche et que je me dois de souligner, mais les fautes... Au fil de ma lecture, je me suis aperçue que les fautes étaient nombreuses, alors oui habituellement, c'est quelque chose que je ne souligne pas, car cela peut arriver et si on en voit passer une plutôt discrète ce n'est pas un drame. Mais sincèrement quand on en arrive à voir dans une phrase "ça" et lieu de "sa", comment est-il possible de publier un roman véritablement truffé de fautes ? Aussi bien pour la maison d'édition que pour le lecteur ? Je me pose vraiment la question.
Bref, Speedgame n'est pas une réussite malheureusement pour moi. Alors que je me faisais une joie de retrouver l'écriture de Pascale Stephens, ce fut une déception. Pas sûre du coup de retenter l'expérience...
Speedgame de Pascale Stephens est disponible aux Éditions BMR.
Merci à NetGalley & BMR
5 mots en bref pour décrire ce livre :
moto
rencontre
cohabitation
difficultés
déception.
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