mercredi 27 juin 2018

"À Juliette" de Fabienne Le Clauze


Comment accepter le suicide de son enfant ? Pourquoi une jeune fille de quatorze ans décide de mettre fin à sa vie ? Comment réussir à vivre maintenant avec cela ? Ce sont toutes les questions que s'est posées Fabienne le Clauze quand sa fille Juliette a un jour décidé que sa vie devait s'arrêter là.

Comme je l'ai déjà souligné plusieurs fois, je lis très peu de témoignages, et ceux que je lis, je les choisis précautionneusement. Ici, après avoir lu le résumé de À Juliette de Fabienne le Clauze, il m'était nécessaire de découvrir cette histoire, cette lettre ouverte adressée à Juliette.

Fabienne le Clauze a vécu un des drames les plus terribles qu'il puisse être, sa fille Juliette s'est suicidée à l'âge de quatorze ans. Comment imaginer un tel drame ? Comment imaginer une seule seconde la douleur qu'une mère peut ressentir ? Fabienne le Clauze a alors décidé de coucher sur papier ses émotions, ses sentiments, les différentes phases par lesquelles elle est passée pour essayer de (sur)vivre sans sa fille.

Comment définir un tel témoignage ? À Juliette est une lettre ouverte comme on en a rarement lu. Une lettre qu'une mère adresse donc à sa fille suite à son suicide, une lettre ouverte qui nous raconte le drame, les jours et mois qui l'ont suivi, et qui aussi nous raconte Juliette et les souvenirs qu'elle laisse chez les siens.

Fabienne le Clauze se livre sans fards dans ce livre, elle livre ses émotions, ses sentiments, ses choix, son attitude face à son mari et ses enfants après le drame. On ne comprend pas toujours tout ses choix, mais on les accepte et n'osant pas imaginer une seule seconde ce que nous aurions fait à sa place. Son écriture est sincère, sensée, sensible et bouleversante. Elle pose des mots sur ses maux avec justesse et nous bouleverse du début à la fin.

En lisant À Juliette, j'ai été bouleversée dès le début, bouleversée par ce drame, par le quotidien de Fabienne le Clauze suite à celui-ci, par toutes ses émotions qu'elle partage à travers ce livre. C'est un témoignage vibrant d'émotions qui ne peut laisser personne insensible et que j'invite tout le monde à lire, vraiment.


Personne ne saura jamais pourquoi Juliette s'est suicidée, en revanche après avoir lu ce témoignage, on sait que Juliette a eu une belle vie, qu'elle a été aimé passionnément par sa mère et sa famille et qu'elle laisse désormais un grand vide dans leur vie. Merci Fabienne d'avoir eu le courage de partager tout cela avec nous, merci de nous avoir parlé de votre douleur et de Juliette, Juliette qui maintenant fait aussi un peu partie de nos vies...

"Même si la tempête s'est calmée, si les vagues de fond sont de plus en plus éloignées, je sais que le chemin n'est pas fini, il faut énormément de temps pour faire le deuil de son enfant. Il faut accepter notre impermanence." 

À Juliette de Fabienne le Clauze est disponible aux Éditions Flammarion.

Merci aux Editions Flammarion.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
témoignage
enfant
suicide
douleur
émotions.

mardi 26 juin 2018

"À nos vies (presque) parfaites" de Liz Fenton & Lisa Steinke


Casey et Rachel sont amies depuis leurs années lycée même si leurs vies sont devenues complètement opposées. Casey ne vit que pour sa brillante carrière, se revendique être heureuse célibataire et vit dans un superbe appartement, tandis que Rachel a épouse son premier amour, est mère au foyer et jongle entre deux adolescentes et un jeune enfant. Mais ce qu'elles ignorent toutes les deux, c'est qu'elles se jalousent mutuellement. Lors d'une dispute entre elles dans une soirée d'anciens élèves, l'impossible se produit : Casey se réveille dans le corps de Rachel, et Rachel dans celui de Casey.

J'avais déjà repéré le nom de Liz Fenton, mais avec un autre titre. Ici je découvre donc l'auteure, avec son amie et comparse Lisa Steinke, et donc un titre que je ne connaissais pas forcément avant avec À nos vies (presque) parfaites.

Comment est-ce donc possible de changer de corps ? Comment imaginer ce qui se produit ? Casey et Rachel sont bien forcées à admettre qu'elles ne rêvent pas et ont donc échangé leur vie. La célibataire se retrouve donc dans un quotidien bercé par des enfants parfois rebelles et un mari qui semble bien distant, tandis que la maman découvre les joies (ou pas) de la célébrité et du célibat.

Avec sa meilleure amie, nous partageons, tout ou presque, c'est ce que découvre chacune Casey et Rachel. Parce que derrière les apparences, derrière ce qu'elles pensent savoir, se cachent bien des vérités. L'une découvre que l'amour n'est plus vraiment au beau fixe, l'autre que la vie rêvée à la télévision n'est pas vraiment comme on le croit. Les deux femmes prennent conscience de ce qu'elles n'ont pas, mais surtout de ce qu'elles ont. Au fil des chapitres, tantôt du côté de Rachel et tantôt de celui de Casey, elles redécouvrent une part d'elle-même et une part de leur moitié si précieuse. Bien que l'amitié soit au cœur de toute cette histoire, À nos vies (presque) parfaites aborde aussi les thèmes de la famille, du travail, du succès ou des désillusions.

Roman à quatre mains, Liz Fenton et Lisa Steinke sont amies depuis plus de vingt-cinq ans. Les deux femmes s'associent donc aussi pour écrire ensemble, et on ressent alors que quelques scènes, ressentis sont inspirés de leur propre vie. Elles sont les mieux placées non pour parler d'amitié ? Ça se sent, elles posent les mots justes sur cette relation forte que peut-être l'amitié, sur cette relation qui peut parfois se délier quelque temps, mais qui reste toujours au fond d'elles aussi intenses. La véritable et rare amitié quoi.

Les deux auteures offrent un roman plaisant porté par une écriture douce, joyeuse et pleine d'humour. On sourit devant cette si belle relation qu'entretiennent Casey et Rachel, parce qu'on se rend compte que même si elles sont opposées dans leur vie quotidienne, elles sont toujours là l'une pour l'autre malgré les épreuves et les difficultés, ce roman célèbre véritablement l'amitié et ça fait du bien.

C'est un roman qui se lit facilement, rapidement et plein de bons sentiments. Un livre idéal à lire pour se détendre et pour l'été qui s'installe. Le contenu est aussi coloré que sa couverture, alors, n'hésitez pas à l'emmener dans votre valise pour les vacances.

À nos vies (presque) parfaites m'a un peu rappelé le film Fready Friday où la fille échangeait sa vie avec sa mère (mais si rappelez vous avec Lindsay Lohan !). On rit, on sourit de ces situations improbables qui en découlent, on laisse parfois même échapper un ou deux éclats de rire, mais derrière tout ça se cache une vérité. La vie de sa meilleure amie, est-elle vraiment celle qu'on imagine ? Notre vie, est-elle meilleure que la sienne ? Et quelle place avons-nous vraiment dans la vie quotidienne de notre meilleure amie ? Liz Fenton et Lisa Steinke apportent quelques éléments de réponse et ce n'est pas toujours ce qu'on imaginait...

J'ai découvert ce roman grâce à Delphine qui me l'a offert il y a maintenant un petit moment dans le cadre du rendez-vous "Je choisis un livre pour toi" que vous pouvez retrouver en cliquant ici. Merci Delf' d'avoir choisit ce livre pour moi qui m'a fait passer un bon petit moment de douceur teinté de rires :)

À nos vies (presque) parfaites de Liz Fenton et Lisa Steinke est disponible aux Éditions Pocket.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
amitié
vie
magie
échanges
famille.

"Le jardin des bonheurs égarés" de Tor Udall


À la perte de sa femme, Jonah est désoeuvré et particulièrement seul. Il passe alors son temps dans les Kew Gardens londoniens, flânant dans ceux-là, se reposant de longues heures sur un banc. Il va alors rencontrer bon nombre de personnages qui eux aussi passent beaucoup de temps là-bas, comme Chloé une jeune artiste, Milly une fillette et Harry le jardinier bienveillant.

C'est la couverture du Jardin des bonheurs égarés de Tor Udall qui m'a plu dès le début. Alors parfois, c'est signe d'un coup de coeur à venir, et parfois c'est loin d'être le cas comme ce fut pour ce roman ci...

Le jardin des bonheurs égarés, c'est donc l'histoire de Jonah, ce veuf qui se retrouve à errer dans les Kew Gardens londoniens pour essayer d'y chercher des réponses, essayer d'avancer. Ses rencontres avec Chloé, puis Milly et Harry vont peu à peu lui apporter plus qu'il ne pouvait l'imaginer, et plus surtout qu'il ne veut bien l'accepter. Rapidement, se sont aussi les histoires de ses autres personnages que nous découvrons et suivons alors de pages en pages.

C'est un roman où des destins s'entremêlent, ou des histoires se croisent plus qu'on ne le pense au premier abord. Mais derrière cela, se cache aussi un mystère qu'on découvre au fil des pages et qui est des plus surprenants. Tellement surprenant même, que dès lors que j'ai compris ce qui se tramait, j'ai totalement décroché. Disons que ceci avait un côté trop mystique auquel je n'adhère pas, pour ne pas trop vous en dévoiler.

En revanche, Le jardin des bonheurs égarés m'a totalement embarqué dans les Kew Gardens de Londres. L'auteure nous en parle avec une telle précision, avec de tels mots, qu'on s'imagine avec plaisir s'y rendre aussi. Les fleurs, les lieux, l'atmosphère même de tout cela nous sont parfaitement retranscrits et on s'en délecte à mesure que nous les découvrons de plus en plus. À souligner également, grâce à Chloé, la place des origamis dans cette histoire qu'on se met aussi à imaginer aisément. Ce sont ces éléments-ci qui m'ont inciter à poursuivre et terminer ma lecture, je dois avouer.

Tor Udall derrière un résumé plutôt simpliste, offre une histoire bien particulière à laquelle on ne s'y attend pas. Cela plaît ou pas, mais fait du Jardin des bonheurs égarés un endroit particulier et un livre original. L'auteur réussi surtout parfaitement à emmener le lecteur dans tous ces lieux où se croisent Jonah, Chloé ou encore Milly, nous fermons les yeux et nous y sommes en un clin d'œil, mais aussi à aborder les thèmes du deuil, de la solitude ou encore du drame avec délicatesse à travers les histoires de tous ses personnages.

Même si je n'ai pas vraiment adhéré à l'histoire du Jardin des bonheurs égarés, je vous invite vivement à vous en faire votre propre idée, à aller à la rencontre de Jonah et surtout à pousser les portes de Kew Gardens qui vous emmèneront dans un endroit où les plantes semblent avoir un petit quelque chose de magique...

Le jardin des bonheurs égarés de Tor Udall est disponible aux Éditions Préludes.

Merci à NetGalley & Préludes.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
deuil
rencontres
mystère
jardins
origamis.

jeudi 21 juin 2018

Cet été, je fais baisser ma PAL (enfin j'essaie !)


L'été est là ! L'occasion donc de profiter des beaux jours, du soleil et d'attendre avec grande impatience les vacances. C'est bien entendu toujours l'occasion de lire et d'en profiter pour lire à l'extérieur pour profiter de la saison.

L'année dernière, j'avais décidé d'en profiter aussi pour essayer de faire un peu baisser ma PAL, essayer de faire sortir des livres qui sont dans ma bibliothèque depuis trop longtemps, souvenez vous, j'en avais parlé par ici. Au final, j'avais réussi à faire sortir plus de 20 livres à cette occasion, l'idéal serait de réussir à atteindre le même objectif.

Mais même si l'objectif est de faire sortir quelques livres de ma PAL, le principal est surtout de toujours me faire plaisir. Me faire plaisir en lisant ce que je veux, comme je veux et quand je veux. Donc bien entendu des nouveautés viendront se glisser dans mes lectures à venir, certains titres seront finalement de nouveau rangés dans les bibliothèques et d'autres prendront leur place dans ma petite PAL d'été.

Après un petit tour parmi mes nombreuses rangées de livres, quelques titres que je voudrais lire à cette occasion en sont ressortis et je me suis donc créée une petite PAL d'été (juste suggestive) que voici :

  • Quatre murs et un toit de Camille Anseaume
  • L'affaire Léon Sadorski de Romain Slocombe
  • La promesse de Mia Sheridan
  • Une fois dans ma vie de Gilles Legardinier
  • Le gang des rêves de Lucas di Fulvio
  • La drôle de vie de Zelda Zonk de Laurence Peyrin
  • Une seconde chance de Dani Atkins
  • Mes cent jours de Fausto Brizzi
  • Une vie plus belle de Diane Chamberlain
  • Duma KEY de Stephen King
  • Le chœur des femmes de Martin Winckler
  • Poppy et les métamorphoses de Laurie Frankel
  • Changer l'eau des fleurs de Valérie Perrin
  • La cour des grandes d'Adèle Bréau
  • Marked Men Tome 1 de Jay Crownover
  • Malgré elle de David-James Kennedy
  • Nos nuits deviendront des jours de Marie Fitzgerald
  • Partials Tome 1 de Dan Wells
  • Les lettres de Rose de Clarisse Sabard
  • 7 jours à River Falls d'Alexis Aubenque
  • ..........
Une partie de ma PAL spéciale livres de poche

Voilà un aperçu de ce que contiennent mes bibliothèques, un aperçu seulement. Cette sélection, comme dit plus haut, évoluera au fil des jours et des semaines selon mes envies. En septembre, je ferais un petit article bilan concernant tout cela, pour voir si ma PAL a effectivement bien baissé et si j'ai pu faire aussi bien que l'année dernière :)

Ah et au fait, ce week-end, c'est Saint-Maur en poche ! On est d'accord qu'on fermera les yeux sur tous les livres qui vont venir s'ajouter à ma bibliothèque après ma virée là-bas ce dimanche hein ?!

mercredi 20 juin 2018

Cite moi... Baptiste Beaulieu


Peut-être êtes-vous comme moi à relever des passages, des citations, des extraits lors de votre lecture ? Moi en tout cas, je suis une fervente utilisatrice de post-it et je n'hésite pas à relever bon nombre de citations qui me plaisent au cours de mes lectures. Alors j'ai décidé de vous en parler, vous parler de ces passages qui me touchent, m'interpellent et que j'aime dans ce rendez-vous "Cite moi..."

Cette fois-ci, ce n'est pas un thème qui est donc au cœur de ce nouveau rendez-vous "Cite moi...", non, j'ai décidé de le consacrer à un auteur que j'apprécie tout particulièrement : Baptiste Beaulieu.

Baptiste Beaulieu est un auteur que j'avais découvert avec son livre Alors voilà : Les 1001 vies des Urgences. Depuis, j'ai découvert un auteur particulièrement humain, proche des autres et surtout dédié aux autres. Baptiste Beaulieu a cette double casquette donc d'être un auteur et une personne que j'apprécie vraiment énormément. 

À chacun de ses romans, c'est une leçon de vie, d'espoir, d'humanité qui transpire de ses pages. Impossible de rester insensible, impossible de ne pas sourire, impossible même de ne pas apprécier toutes ses histoires qu'il nous conte. Alors, parce que Baptiste Beaulieu nous offre tout cela, j'ai décidé de vous livrer quelques citations et extraits choisis de ses romans La ballade de l'enfant gris et Alors vous ne serez plus jamais triste, qui touchent parfois plus que d'autres...

La ballade de l'enfant gris

  • "Le cerveau est comme le coeur : globalement, ce sont des organes capricieux. Ils fonctionnent 24 heures sur 24, 365 jours sur 365 et, pourtant, ils t'abandonnent à l'instant même où tu tombes amoureux."

  • "Les grandes amitiés - comme les drames immenses - ont souvent de petits commencements..."

  • "On médite, songe, envisage, réprime toutes et tous des horreurs inexprimables. Il y a les gens qui passent à l'acte, et ceux qui vivent en bonne intelligence, avec leur loup intérieur. C'est peut-être ça, la différence entre le bien et le mal. La vraie beauté de l'être humain : avoir le courage de fixer dans les yeux le monstre tapi au grenier de son palais intérieur. Le brider sans le flatter, l'accepter sans le nourrir."

  • "Les hôpitaux sont des maisons où les enfants grandissent plus vite qu'ailleurs."

  • "Y a des êtres, ils sont miraculeux. Une caresse. Un mot. Un sourire. Et c'est toute votre existence qui devient meilleure."

  • "C'est terrible, les amours qui auraient pu avoir lieu. Rien n'est pire dans la vie. Il n'y a d'autres douleurs."

  • "Peut-être que, de vérités divulguées en secrets dévoilés, je lui faisais la courte échelle vers le paradis. Peut-être que, lorsqu'il connaîtrait enfin toute l'histoire, il s'en irait."

  • "Un mensonge n'a aucun pouvoir en lui-même. Il devient important dès lors qu'on accepte d'y croire. Le mensonge est un acte coopératif. Et utile. Il sert à tout. Combler le fossé entre les souhaits et la réalité, par exemple."

  • "Notre enfance, c'est notre premier deuil, c'est le premier père ou la première mère que nous perdons. Vieillir, c'est être de plus en plus orphelin."


Alors vous ne serez plus jamais triste

  • "Notre seule liberté est de dire aux morts que oui, vraiment, le sentiment d'exister ne devrait jamais devenir une habitude."

  • "Tous les silences ne font pas le même bruit."

  • "A l'heure où je vous parle, nous voyageons à plus de 220 000 mètres par seconde à travers le cosmos. Il y a plus de planètes dans l'univers que de grains de sable sur terre. Les océans recouvrent 70 % de la surface terrestre, le corps humain est fait de 70 % d'eau. L'atome est fait de nucléons et d'électrons; le reste, c'est du vide et des forces invisibles. Nos corps contiennent 7x10 puissance 27 atomes. Ils sont tous âgés de plusieurs milliards d'années et remontent au silence où sont nées les étoiles. Vous, moi, le boulanger, le président, les politiciens, nous sommes faits de 99.9999999 % de vide et aucun des protons, neutrons ou électrons qui nous constituent n'est identique à ceux avec lesquels nous sommes nés, car les nutriments que nous assimilons par l'alimentation renouvellent la totalité de nos atomes en moins de deux ans. Nous changeons entièrement de corps tous les vingt-quatre mois environ. [...] A chaque instant, la biologie vous donne l'occasion de devenir, au sens propre du terme, quelqu'un de nouveau."

  • "Il n'y a pas d'étrangers en ce monde ; seulement des amis qui s'ignorent encore."

  • "Vous êtes mignon comme un calisson dans la main d’un Somalien. Le monde a besoin de gens beaux, ils sont les petits cailloux qu’il faut suivre la nuit dans la forêt pour retrouver le chemin de la grande Maison où il n’y a ni misère, ni malheur, ni souffrance…"

  • "Ne craignez pas la tristesse, mon petit, elle est la trace éclatante que quelque chose de beau a existé !"

mardi 19 juin 2018

L'événement du week-end, c'est Saint-Maur en Poche


Vous n'avez pas pu passer à côté, l'événement de ce mois de juin qui est dans quelques jours maintenant, c'est bien entendu Saint-Maur en Poche qui fête ses dix ans cette année !

Saint-Maur en Poche c'est LE salon qu'il faut faire au moins une fois. Un salon qui accueille des centaines d'auteurs, cette année il y en aura pas moins de 280 oui 280, vous avez bien lu, de tous les genres, mené par une troupe de libraires passionnés.

Saint-Maur en Poche, c'est donc ce week-end des 23 et 24 juin à Saint-Maur-des-Fossés, je ne vais pas vous citer tous les auteurs présents, mais pour vous donner envie ou vous décider à y aller voici quelques noms : Amélie Antoine, Olivier Norek, Marc Levy, Baptiste Beaulieu, Laure Manel, Carène Ponte, Guillaume Musso, Gaelle Nohant, Patrick Bauwen, Virginie Grimaldi, Maxime Chattam, Franck Thilliez et j'en passe.


Personnellement, c'est la troisième fois que je m'y rends ! La troisième fois que je fais l'aller-retour depuis Calais sur la journée du dimanche afin de participer à ce super événement. Saint-Maur en Poche, c'est vraiment l'occasion de rencontrer beaucoup d'auteurs, de faire des rencontres, c'est un gros rendez-vous certes, mais malgré le monde qui s'y rend, nous avons toujours la possibilité de pouvoir échanger librement avec les auteurs. Bon, bien entendu, je ne compte pas le nombre de livres avec lesquels je repars, mais oui, ils sont très nombreux, je l'avoue...

Cette année, je vais surtout en priorité pouvoir ENFIN rencontrer Baptiste Beaulieu et Laure Manel (vous n'imaginez pas le grand sourire que j'affiche rien qu'en pensant à cela.) ! Si je devais faire une petite liste d'auteurs à rencontrer ou revoir ce jour : Julien Sandrel, Aurélie Valognes, Virginie Grimaldi, Valérie Perrin, Raphaëlle Giordano, Lorraine Fouchet et bien d'autres !

Et vous alors, vous y allez ? :)

Les infos principales à savoir sur Saint-Maur en Poche :

PLACE DES MARRONNIERS - SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS
Samedi 23 juin, 10h – 19h
Dimanche 24 juin, 10h – 18h
ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE 
Infos en plus : vous pouvez venir avec 2-3 de vos propres livres

VENIR À SAINT-MAUR :
Ligne A du RER, gare Parc de Saint-Maur
Bus 107 / 306 / 111 / 112
À 17 km de Paris sur l’autoroute A4, sortie Saint-Maur Parking gratuit
Navettes présentes entre la gare et la place des Marronniers

Saint-Maur en poche sur Facebook c'est ici.
Sur Twitter c'est par là.
Et pour plus d'informations, cliquez de ce côté !

Dans ma bibliothèque il y a... "Apnée noire" de Claire Favan


Ce rendez-vous est l'occasion de voir un peu ce qu'il y a... dans ma bibliothèque ! Je vais profiter de cela pour vous montrer quelques livres qu'elle contient (pas tous sinon on va y passer du temps) et des livres que je souhaite mettre en avant. Des livres que j'ai peut-être déjà chroniqué, ou pas, des livres récents ou qui ont déjà quelques années, des livres traînés ici ou là et qui peuvent renfermer quelques anecdotes. Bref, de temps en temps, on va aller faire un tour dans ma bibliothèque, alors ça vous dit ?

Un nouveau tour dans ma bibliothèque, ça vous tente ? Alors c'est parti ! Cette fois-ci, je vous emmène dans un petit coin d'une étagère réservée à quelques romans, plus précisément à quelques thrillers et surtout ceux d'une auteure en particulier. Cette auteure, vous l'avez donc vu est Claire Favan.


Apnée noire a été le premier roman de Claire Favan que j'ai lu, le premier de toute une série. Véritable thriller à nous couper le souffle, ce titre nous plonge donc dans une enquête où deux personnages forts, brisés et cachant bien des secrets doivent collaborer ensemble afin de résoudre un meurtre qui présente d'étranges coïncidences avec des meurtres précédents.

Je tenais à vous parler d'Apnée noire parce que c'est grâce à celui-ci que j'ai donc découvert Claire Favan, grâce à celui-ci que depuis je suis avec presque une certaine avidité chacune des parutions de l'auteure française. À chacune de ses nouveautés je réponds présente, et à chaque fois l'auteure réussit à me surprendre et à faire en sorte que je sois de plus en plus captivée par ses histoires. Même si Apnée noire n'est pas mon titre préféré, pour info la place revient à Serre-moi fort, je n'hésite pas en revanche à affirmer que Claire Favan est mon auteure françaises préférée de thrillers (oui rien que ça !).

Les thrillers ne sont pas ce que je lis en majorité, parce que je dois avouer que je suis plutôt difficile pour ce genre littéraire. Quand je lis un thriller, il faut que j'aie cette sensation d'être sur le qui-vive, d'avoir l'impression que tout peut se retourner contre moi d'un coup, et surtout cette impression de ne jamais savoir où l'histoire va me mener. En plus d'offrir tout cela, Claire Favan va toujours au plus profond de ses personnages marquants et qui ne peuvent nous laisser indifférents.

Apnée noire a donc été la belle surprise d'une journée de 2014, une surprise qui a été le prémice à d'autres lectures tellement intenses. Vous comprenez maintenant pourquoi j'ai tenu à vous parler de celui-ci aujourd'hui, et surtout pourquoi il a sa petite place réservée dans ma bibliothèque.

Si vous faîtes partie de ceux qui ne connaissent pas encore Claire Favan, je ne vous félicite pas au passage, il vous faut remédier à cela le plus rapidement possible ! En plus, tous ses titres sont disponibles aux Éditions Pocket. Alors, vous attendez quoi ?!

Un aperçu de ce que j'en disais après ma lecture :

"Apnée noire permet de se plonger dans une enquête des plus passionnante. Ce thriller noir est ponctué et porté par un suspens permanent. Au fil des pages, l'enquête se durcit et permet de se faire notre propre idée. Les retournements de situation permettront également de douter de l'issue de l'histoire jusqu'au bout. Un roman véritablement captivant !

Avec Apnée noire, Claire Favan réussit à nous tenir en haleine pendant 382 pages. Avec une histoire et une enquête passionnantes, nous plongeons littéralement dans l'intimité qui se crée entre deux agents que tout oppose et qui pourtant doivent collaborer pour réussir. Deux agents qui en plus ont bien des secrets à cacher et qui ont tout à prouver."

Résumé d'Apnée noire :

«Vêtue d’un pyjama en satin écru, la jeune femme repose dans une baignoire remplie, en position de fœtus inversé. Ses mains et ses chevilles sont étroitement liées derrière son dos et elle flotte encore avec un soupçon de grâce. » 
A Columbia, sur la côte est des États-Unis, c’est la scène macabre que découvre le lieutenant Sandino. Officier intègre, c’est aussi un homme brisé depuis la disparition de sa famille. Pour mener cette enquête, il doit collaborer avec Megan Halliwell, l’agent du FBI qui a permis l’année précédente l’arrestation de Vernon Chester, un tueur psychopathe qui vient d’être exécuté. Très vite pourtant, il apparaît que ce dernier meurtre présente des ressemblances troublantes avec les crimes commis par Chester. Comment est-ce possible ? Tandis que Megan n’ose imaginer le pire, une erreur judiciaire, Sandino se concentre sur certaines incohérences. De discordes en silences la relation des deux policiers évolue, alors que chaque jour le tueur semble se rapprocher d’eux, omniprésent et insaisissable…

lundi 18 juin 2018

"Les étoiles de Noss Head : Vertige" de Sophie Jomain


Il y a quelques semaines, Marine, que vous pouvez retrouver sur Instagram sous le pseudo @marine2053 et qui tient également le blog littéraire L'Antre de Marine, me proposait de faire une lecture commune avec le roman de Sophie Jomain Les Étoiles de Noss Head : Vertige. Lecture commune que j'ai acceptée avec plaisir !

Je ne connais Marine que via les réseaux sociaux pour le moment, alors que vous allez rire, elle habite dans la même ville que moi et à seulement quelques rues de chez moi (et oui !). Même si nos lectures sont assez différentes l'une de l'autre, elle dévore les mangas alors que je n'arrive jamais à en finir un généralement, il arrive que nous retrouvions certains livres dans nos PAL respectives et ce fut donc le cas pour ce premier tome des Étoiles de Noss Head.


Alors qu'elle fêtera bientôt ses dix-huit ans, Hannah se voit contrainte d'aller passer ses vacances d'été avec ses parents chez sa grand-mère à Wick un petit village d'Écosse. La jeune femme très réticente à cela, va voir finalement ses vacances prendre un autre tournant suite à sa rencontre avec Leith Sutherland, un mystérieux jeune homme qui ne la laisse pas insensible et réciproquement. Pour Hannah, toutes ses convictions vont alors voler en éclats quand elle découvrira qui est réellement Leith...

Cela faisait un très long moment que j'avais donc ce premier tome des Étoiles de Noss Head de Sophie Jomain dans ma PAL. J'en avais forcément énormément entendu parler, et moi qui ne lis que très rarement du fantastique, je m'étais alors laissé tenter à l'idée de découvrir cela... 

Ce premier tome des Étoiles de Noss Head, c'est donc la rencontre entre Hannah et Leith, ces deux jeunes gens qui se croisent dans un village perdu en Écosse et qui se sentent tout les deux irrémédiablement attirés l'un par l'autre. On sait que Leith n'est pas vraiment un humain comme les autres, on attend donc de savoir ce qu'il est vraiment et de voir comment va évoluer la relation entre les deux. 

Bon, autant dire les choses tout de suite, je n'ai pas particulièrement adhéré à ce roman, tellement celui-ci m'a fait, hélas, penser à la saga Twilight de Stephenie Meyer. Trop de ressemblances, que ce soit dans les personnages, dans ce côté fantastique ou encore dans les dangers rencontrés au fil des pages. Pourtant, l'histoire a un réel potentiel, l'univers est crée pour emmener le lecteur dans celui-ci, mais non non non j'ai l'impression que cela tombe dans la facilité. Je n'ai pas réussi à me détacher de cela au fil de ma lecture, ni donc à entrer pleinement dans l'histoire.

Leith est bien entendu intrigant, même un peu surprenant, il a un charme indéniable avec son côté si mystérieux. On veut bien entendu en savoir plus sur lui et connaître toute son histoire. Hannah quant à elle, est une jeune fille ordinaire, mais que j'ai trouvé bien naïve. Elle ne croit pas aux créatures fantastiques, est assez vindicative même à ce propos, et trois pages après quand Leith lui révèle sa vraie nature elle accepte sans sourciller cela. Mais vraiment ?

Comme dit plus haut, je lis vraiment très peu de fantastique, et après avoir lu ce roman, je me dis que ce n'est pas vraiment mon univers. Je suis ressortie vraiment plus que mitigée de ma lecture, pourtant, j'apprécie beaucoup Sophie Jomain, mais je pense lire ses autres romans plutôt que ses sagas fantastiques qui me font malheureusement trop penser à d'autres sagas que j'ai pu lire il y a quelques années (j'avais lu le premier tome de Felicity Atcock il y a quelques mois et là, j'avais eu l'impression de retrouver l'univers de True Blood !). J'ai le deuxième tome des Étoiles de Noss Head, mais je ne sais pas encore si je lirais celui-ci un jour ou pas...

Il ne vous reste plus qu'à vous faire votre propre idée sur Les Étoiles de Noss Head : Vertige de Sophie Jomain ! Seuls, vous pourrez savoir si au contraire, l'univers vous plaira ainsi que l'histoire de Leith et Hannah... 

Les Étoiles de Noss Head : Vertige de Sophie Jomain est disponible aux Éditions J'ai Lu



La chronique de Marine :

Hannah, 18 ans, part pour l’Écosse avec ses parents pour les vacances d'été et rendre visite à sa grand-mère. Elle n'est pas très enchantée mais va finir par être quelque peu chamboulée par sa rencontre avec Leith Sutherland, 20 ans, dont la famille garde le phare de Noss Head depuis des générations. Il ne la laisse pas indifférente et il est bien mystérieux. Il se passe tout de suite quelque chose entre eux, une étincelle. Bien qu'assez "froid" au début avec elle, son comportement va changer par la suite de façon très soudaine et c'est très déroutant. Ils vont passer de plus en plus de temps ensemble, et force est de constater que Leith cache un secret et quel secret! C'est un loup-garou! Dur pour Hannah d'y croire et pourtant! Va naître ensuite une grande histoire d'amour! 

J'ai bien aimé le personnage de Leith, peut-être plus qu'Hannah. Il est très mystérieux, extrêmement protecteur et a un petit côté taquin ce qui ne me déplaît pas du tout. Hannah est une fille assez simple, très moderne à laquelle on peut facilement s'identifier mais qui est très naïve et peut se révéler agaçante par moment. 

Il y a une revisite du mythe du loup-garou qui est vraiment très sympa et bien développée. J'apprécie le fait qu'on ait 5 espèces de loup-garous bien distinctes. L'ambiance m'a beaucoup plu, limite j'avais vraiment envie d'aller là-bas en Écosse! 

Ce que je peux reprocher à ce roman, c'est que ça m'a trop fait penser à Twilight, il m'était assez difficile de m'en détacher. Quelques exemples: le livre sur les créatures fantastiques, sur le méchant qui ne lâchera pas Hannah... C'est un "Twilight" moderne à la française avec des loups-garous pour créatures surnaturelles principales. Ce n'est pas non plus hyper péjoratif mais ça m'a quand même fait l'effet d'une histoire qui n'est pas si originale que ça car j'arrivais à prévoir ce qui allait se passer facilement. Et puis, Twilight, c'est THE référence dans le genre (bon, ma propre référence), cette saga a marqué mon adolescence. 

Pour le coup, l'écriture est très fluide, très moderne et on sent vraiment la patte bien française! C'est écrit à la première personne du singulier, on est donc au plus proche d'Hannah, de ses pensées et de ses sentiments, et c'est ce que je préfère dans un roman. Le rythme est assez lent, il ne faut pas s'attendre à de l'action mais ce n'est pas plus mal

Pour comparer avec La_dory, nous sommes d'accord pour Twilight (ça nous y a fait penser toutes les deux) et sur la naïveté d'Hannah. 

Ce fut une très bonne lecture mais pas un coup de cœur. Je vais sans nulle doute lire la suite vu qu'elle m'attend bien sagement dans ma PAL. Et j'ai aussi très envie de découvrir d'autres romans de Sophie Jomain parce que sa plume m'a interpellée!

C'est lundi ! Je lis ça, et vous ?


Pour bien débuter cette nouvelle semaine, le lundi est l'occasion de faire le point sur ses lectures ! Alors rien de bien compliqué, le principe est simple, on parle de sa lecture passée, de sa lecture en cours et de sa lecture à venir.

Je vous dis ce que je lis, et vous faites de même, ok ? :)

J'ai terminé
Le fruit de ma colère de Medhy Brunet

Je suis en train de lire
À nos vies (presque) parfaites ! de Liz Fenton

Je lirai ensuite
Un cri sous la glace de Camilla Grebe 

mardi 12 juin 2018

"La symétrie de l'effet" de Jules Mudhiac


Jules est un Parisien de 32 ans. Il mène une vie tranquille et confortable, réussit à passer beaucoup de temps avec ses meilleurs amis Romain et Lucie et il ne lui manque plus que l'amour pour être totalement épanoui. Jules s'attelle donc à faire des rencontres, mais cela ne semble plus aussi simple qu'avant pour notre célibataire.

C'est après une sollicitation sur le site SimplementPro que j'ai découvert ce titre de Jules Mudhiac, La symétrie de l'effet. Après en avoir lu son résumé, je me suis dit pourquoi pas le découvrir et j'ai accepté la proposition.

Afin d'être honnête tout de suite, je ne sais que dire sur ce roman. Alors certes, c'est l'histoire de Jules ce jeune parisien qui se décide donc à vouloir trouver l'amour. Mais c'est simplement son histoire quotidienne, une histoire oui teintée d'amitié et d'amour, mais rapidement sans réelle intrigue. C'est plutôt une succession de scènes de vie, de petites péripéties qu'on suit de pages en pages, mais sans réelle attente.

Jules a pourtant tout du petit trentenaire célibataire de nos jours, il aborde d'ailleurs l'aspect des rencontres nouvelles générations grâce aux sites de rencontres. La façon dont l'histoire de Jules nous est contée peut presque faire penser à un journal intime. Il se livre à la première personne, nous dévoilant ce qu'il souhaite de son histoire personnelle, se lançant parfois dans des descriptions interminables avant d'interpeller le lecteur. Interpellé le lecteur d'ailleurs, ça, c'est un point que j'apprécie, on se sentirait presque investit dans l'histoire avec cela, mais il aurait peut-être fallu le faire d'une autre façon, ou peut-être de manière un peu plus récurrente. 

Mais malgré cela, l'histoire n'a pas pris avec moi. Où est l'intrigue ? Où est ce sentiment d'attente que nous avons au fur et à mesure de la lecture ? Cette attente de savoir ce qu'il va se passer, ces questions qu'on se pose pour essayer de déterminer la suite ? Je ne les ai pas eues. J'avais un sentiment de lire seulement une histoire, une histoire monotone malheureusement, sans réel effet de surprise, et la fin est plutôt... incompréhensible. Pour être vraiment honnête, on ne la comprend vraiment pas. Que signifie-t-elle ? Quelle est cette relation que Jules semble avoir ? Peut-être l'auteur a-t-il voulu laisser la porte ouverte pour que le lecteur se fasse sa propre idée, mais dans ces cas-là l'effet escompté n'est pas vraiment atteint... 

L'auteur Jules Mudhiac a néanmoins du potentiel. Il a une très bonne idée de départ, une base solide dans ses personnages, il ne manquait qu'une petite étincelle pour embraser tout cela. Et de mon avis personnel, les quelques mots que l'on peut croiser en gras dans le roman n'ont pas besoin de l'être, au vu de la tournure des phrases, le lecteur comprend naturellement l'accent qui est mis sur ceux-là. 

C'est dommage parce qu'au vu du résumé, ce roman pouvait vraiment offrir un bon moment de lecture, mais personnellement, je n'ai vraiment pas adhéré plus que cela à La Symétrie de l'effet (d'ailleurs ce titre ?). J'ai tenu à le terminer pour dire d'aller jusqu'au bout de l'histoire en espérant avec le petit déclic qui changerait tout, mais vraiment Jules ne m'aura pas convaincu loin de là. Je ne sais trop quoi retenir de ce roman... c'est plutôt rare, mais j'ai l'impression de me trouver dans une impasse pour vous en dire vraiment plus sur celui-ci. Le plus simple serait de vous faire votre propre idée maintenant et de découvrir La symétrie de l'effet de Jules Mudhiac.

La symétrie de l'effet de Jules Mudhiac est disponible en auto-édition, cliquez ici pour accéder au titre sur Amazon !
Merci à SimplementPro & Jules Mudhiac

5 mots en bref pour décrire ce livre :
amitié
rencontres
amour
mathématiques
incompréhensions.

lundi 11 juin 2018

La chronique de Lili #10


Lili, ma sœur, est aussi une grande lectrice et plus particulièrement de thrillers et polars. Je lui ai alors proposé d'avoir une petite chronique de temps en temps pour parler de livres, de ce qu'elle veut même ayant un rapport avec ceux-ci, chose qu'elle s'est empressée d'accepter. Vous aurez donc l'occasion dorénavant de retrouver "La chronique de Lili" et c'est elle qui parlera un coup littérature, bibliothèque, auteurs, salons et j'en passe...


______________

Pour ce mois de Juin, je vais vous parler d'une lecture totalement différente de mon genre littéraire. J'ai vu passer le mois dernier un post sur la page Facebook des éditions de l'Archipel, qui proposait une sélection de livres à chroniquer en postulant via un lien. Je me suis dit pourquoi pas essayer. J'ai donc tenté ma chance en me disant que je ne ferais pas partie de cette sélection étant donné que je n'avais ni blog , ni page dédiée a mes lectures et encore moins un grand nombre d'abonnés sur Instagram. 

À ma plus grande surprise, j'ai trouvé dans ma boite aux lettres le livre qui correspondait à ma demande. Une histoire vraie, bien loin de mes fictions policières. Dans ce petit article je vais donc vous parler du livre On m'a volé ma vie de Jaycee Dugard à ma façon, loin des retours de blogueurs que je ne sais pas faire.

Résumé :
Kidnappée à l'âge de onze ans , Jaycee restera prisonnière de son bourreau pendant dix huit longues années.
Dix-huit ans de vie volés, dix-huit ans sans avoir le droit de prononcer sa véritable identité à vivre un véritable calvaire.
En 2009, tout prend une autre tournure. Libérée de ce calvaire, elle retrouve l'air libre totalement perdue et avec deux petites filles. Ces filles ….

"Jusqu'en 1991, j'étais une enfant comme les autres. Je faisais des choses normales. J'avais des amis et une famille aimante, mais un jour, on m'a volé ma vie…"

J'ai beaucoup aimé lire ce témoignage. Un témoignage poignant, terrifiant qui nous plonge littéralement dans ces dix-huit années de séquestration. Tout au long de ce récit, vous découvrirez, ressentirez le calvaire qu'à vécu Jaycee Dugard. De chapitres en chapitres, Jaycee Dugard nous livre avec détails ces 18 ans de séquestration. Des scènes démentes, horribles et incompréhensibles. Nos émotions sont torturées pendant cette lecture, j'ai même du mal à réaliser que l'être humain est capable de faire ce genre de chose. Des chapitres divisés, on passe du passé au présent totalement hallucinants.

Personnellement, même si on ne peut vraiment pas se mettre à la place de la victime, mais je n'aurai pas réussi à endurer un dixième de ce qu'elle a vécu. Un témoignage à lire sans hésitation afin de réaliser que le monde contient vraiment des êtres humains atroce capable de faire subir des horreurs aux autres.

Merci aux Éditions de l'Archipel pour cette découverte.

" Lire m'apporte une évasion. Cependant, je me pose la question : à quoi est-ce que j'essaie d'échapper ? Je ne sais pas, je m'efforce. Sans doute de me fuir moi-même."

Pour retrouver les Editions Archipel :

-Lili La-

C'est lundi ! Je lis ça, et vous ?


Pour bien débuter cette nouvelle semaine, le lundi est l'occasion de faire le point sur ses lectures ! Alors rien de bien compliqué, le principe est simple, on parle de sa lecture passée, de sa lecture en cours et de sa lecture à venir.

Je vous dis ce que je lis, et vous faites de même, ok ? :)

J'ai terminé
La symétrie de l'effet de Jules Mudhiac

Je suis en train de lire
Si tu crois un jour que tu m'aimes de Charlie Wat

Je lirai ensuite
La grand-mère de Jade de Frédérique Deghelt

vendredi 8 juin 2018

"De joie coulent mes larmes" de Lena Walker


Après avoir abandonné son poste de juriste à Nice et alors qu'elle se rêve à être présentatrice télé, Romy vit maintenant à Saint-Tropez chez sa grand-mère et vend des soufflés tropéziens. Entre son quotidien avec sa grand-mère, son petit ami et son travail, Romy se laisse doucement aller dans sa routine. Mais ça, c'était avant qu'elle ne rencontre Jean-Luc, le médium des stars, qui va alors lui prédire des nouvelles qui vont rapidement tout chambouler...

Le voici ! Je vous en parlais il y a quelque temps et De joie coulent mes larmes de Lena Walker est maintenant disponible. J'ai donc eu la chance de le lire avec quelques jours d'avance et vous pouvez d'ores et déjà notez ce titre pour embellir votre été.

Romy est donc notre héroïne. Cette jeune femme bientôt trentenaire n'a pas vraiment le quotidien dont elle a toujours rêvé, à savoir être une star du petit écran. Mais elle se plaît à vivre pour le moment avec Mamilou, sa grand-mère, à Saint-Tropez, à vendre des soufflés tropéziens et à se laisser porter par le bruit des vagues... Mais l'arrivée de Jean-Luc va être le prémisse à bien des chamboulements, des déconvenues, mais aussi des espoirs et Romy va finir par faire le grand saut en espérant prendre le chemin du bonheur.

Quel plaisir de prendre la route pour Saint-Tropez et de rencontrer tous ces personnages ! Ces personnages si attachants et tendres, qui partagent beaucoup de choses et qu'on rencontre au fil des pages. Parce que oui il y a Romy qu'on accompagne dans De joie coulent mes larmes, mais il y a aussi Mamilou son adorable grand-mère qui lui volerait presque la vedette, ou encore Paul, Claude et ses nouveaux amis parisiens. On s'attache à toute cette joyeuse bande, partageant avec eux quelques instants du quotidien et des liens d'amitié plus ou moins forts. Ils nous font sourire et rire, et même si parfois Romy semble avoir quelques réflexions bien naïves, nous avons envie de la voir déployer ses ailes.

"- Justement, c'est Paris, la capitale ! Et là-bas, on ne rigole pas. Tu ne dis pas bonjour à chaque personne que tu croises dans la rue ou dans le métro, ni en montant dans un ascenseur. Tu dois toujours attendre qu'une voiture te laisse traverser la route, même devant un passage piéton. Tu dois toujours attendre que toutes les personnes sortent du métro pour monter dedans."

L'histoire est bien ficelée, on se prend à rêver avec et pour Romy, à croire aux prédictions de Jean-Luc, à la pousser à quitter Saint-Tropez pour se réaliser. Surtout, on comprend au fur à mesure comme elle, que ce qu'on a toujours imaginé ou rêvé n'est pas forcément le reflet de la réalité. L'histoire de De joie coulent mes larmes n'est pas toute tracée, comme on se prêterait à penser en l'ouvrant, non le livre est ponctué d'obstacles, de déceptions et de déconvenues, mais l'histoire est aussi ponctuée de petites et grandes joies, d'amitié, de surprises et d'amour, tout comme la vie finalement.

De joie coulent mes larmes est un roman qui fait du bien. Il fait du bien par l'histoire qu'il nous réserve, par notre rencontre avec Romy, Mamilou et tout leur entourage, mais aussi par tout ce que celui-ci véhicule. L'histoire de Romy ça peut-être la mienne, la vôtre, celle d'une jeune femme qui sait qu'elle n'est pas vraiment à sa place, qui pense savoir ce qu'elle veut, mais qui va devoir provoquer sa chance pour réussir. 

"Dans la vie, il faut oser, y aller au culot, se créer des occasions, c'est comme au foot, si tu n'essaies pas de marquer, tu ne risques pas de gagner le match. La vie, c'est comme un match de foot."

J'ai lu tous les romans de Lena Walker, et à chaque fois je prends toujours autant de plaisir de la lire. Son écriture est toujours aussi juste, fraîche, pleine de bons sentiments, teintée d'humour et de tendresse, et l'auteure nous offre toujours des histoires abouties. Lena à une plume qui nous fait du bien, à travers ses histoires elle réussit à véhiculer des sentiments et des émotions et à faire en sorte que le lecteur en vienne à se poser quelques questions. Ça se lit facilement, ça sent bons les soufflés tropéziens et avec tout ça, De joie coulent mes larmes est sans nul doute un roman idéal pour les jolies journées ensoleillées à venir... 

Bref, vous l'avez déjà sans doute compris, mais De joie coulent mes larmes est un roman que j'ai beaucoup apprécié. Je l'ai dévoré sans m'en rendre compte, souriant bon nombre de fois et laissant même parfois échapper un petit éclat de rire. Surtout, derrière l'histoire de Romy, se cache un vrai message, parce que certes, l'herbe semble toujours plus verte ailleurs, mais qui sait si elle l'est vraiment au final... Oh et au passage, ne loupez pas le petit clin d'œil fait à Aurélie Valognes parmi ces pages. Maintenant, à vous de faire connaissance avec Romy et de partir quelques heures du côté de Saint-Tropez !

De joie coulent mes larmes de Lena Walker est disponible aux Éditions Michel Lafon.

Un grand merci à toi ma chère Lena.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
St Tropez
rêve
espoir
découvertes
vie.

jeudi 7 juin 2018

"Ethan qui aimait Carter" de Ryan Loveless


À 24 ans, Carter décide de quitter Los Angeles et de s'installer dans une petite ville de Californie, là où personne ne le connaît afin de faire profil bas pour cacher ses TOCS et son bégaiement dû à la maladie de Tourette dont il est atteint. Mais c'est sans compter sa rencontre avec Ethan, son voisin, qui va le pousser à sortir de sa bulle. Ethan s'est de suite montré clair pour ses sentiments envers Carter, mais ce dernier n'est pas vraiment prêt pour une nouvelle relation...

C'est en me fiant uniquement à la couverture et au titre de ce roman, que j'ai voulu découvrir Ethan qui aimait Carter de Ryan Loveless.

Il est difficile de résumer ce livre pour éviter de parler de celui-ci comme une simple romance, parce qu'Ethan qui aimait Carter, s'est beaucoup plus que cela. Alors certes, il y a cette attirance immédiate entre les deux hommes, une attirance qu'on sent forte et presque unique, mais derrière cela il y a aussi le quotidien de Carter qui vit donc avec la maladie de Tourette et celui d'Ethan qui lui vit avec des problèmes cérébraux.

Ethan qui aimait Carter, c'est une histoire forte, qui ne ressemble à aucune autre. Nos deux personnages sont terriblement attachants, nous font tantôt sourire et tantôt nous émeuvent profondément. Surtout Ethan qui, avec/à cause de ses problèmes cérébraux, garde une bienveillance enfantine, un naturel surprenant que les adultes non plus, il nous touche autant qu'il peut parfois nous inquiéter. Carter quant à lui, nous avons envie de l'accompagner, de le pousser à toujours vivre malgré ses TOCS ou autres bégaiements. Leur relation est emplie de bienveillance mutuelle, d'une simplicité désarmante et ils nous font chavirer le cœur.

Je l'avoue, je lis très rarement des romances M/M, cela doit être seulement la deuxième, et je ne sais jamais vraiment à quoi m'attendre. Ici, je me suis tellement attachée aux personnages que sont Ethan et Carter, que rien ne m'a dérangé ou gêné dans ma lecture. Les scènes de sexe ressemblaient à leur relation, à ce lien particulier qui semble les unir, et s'inséraient au fil de l'histoire naturellement. Après, comme toutes les romances, si une scène déplaît ou gêne, il suffit de tourner la page...

Ryan Loveless a une écriture douce, emplie de sincérité et de bons sentiments. Surtout, l'auteure aborde avec beaucoup de délicatesse les troubles cérébraux, ou encore les maladies mentales. Jamais elle ne sombre dans le pathos, dans la pitié, jamais elle ne dénigre qui ou quoi que ce soit à travers son histoire. Ethan qui aimait Carter, c'est donc comme dit plus haut bien plus qu'une simple romance, c'est l'histoire de deux êtres qui ont du mal à trouver leur place dans la société, mais qui se trouvent, deux hommes qui sont faits l'un pour l'autre, qui s'épaulent dans chaque épreuve avec une grande facilité et un naturel désarmant, ils sont sans filtre parfois même un peu naïfs, mais véhiculent un beau message teinté de tolérance.

Vraiment, j'ai beaucoup aimé cette histoire. Par ses personnages si particuliers, qui ne ressemblent à aucun autre et terriblement attachants, par l'histoire qu'ils partagent ensemble et par cette bienveillance qui se dégage de celle-ci. Si vous avez l'occasion de lire Ethan qui aimait Carter, n'hésitez vraiment pas un seul instant, croyez-moi, c'est un roman qui ne ressemble à aucun autre.

Ethan qui aimait Carter de Ryan Loveless est disponible chez MXM Bookmark.

Merci à NetGalley & MXM Bookmark

5 mots en bref pour décrire ce livre :
amour
sincérité
particularités
sentiments
bienveillance.

mercredi 6 juin 2018

"Piège conjugal" de Michelle Richmond


Après avoir été une vraie rockeuse, Alice est maintenant avocate, Jake quant à lui est psychologue. Lors de leur mariage, un riche client d'Alice leur fait un cadeau des plus particulier, il leur propose d'adhérer au Pacte. Le Pacte, c'est un club secret, un club dont le but est de garantir à ses membres un mariage heureux et "pour toujours", il suffit de suivre quelques règles bien définies. Et si ces règles ne sont pas suivies ? Hé bien, le Pacte se charge aussi de régler ce genre de problèmes...

Avant d'avoir ce livre dans les mains, je ne connaissais ni le titre ni l'auteur. Piège conjugal de Michelle Richmond était donc une totale découverte, et quelle découverte !

Alice et Jake s'aiment depuis déjà quelques années et s'apprêtent à se marier. C'est justement lors de leur mariage qu'ils découvrent le Pacte, quand un de leurs invités leur offre la possibilité de rejoindre ce club secret. Alice et Jake décident de signer, de le rejoindre, ils semblent apprécier les soirées et les rencontres qu'ils y font à cette occasion. Mais le Pacte, ils le découvrent alors quelque temps plus tard, a aussi son côté sombre, un aspect punitif pour ceux qui ne respectent pas les règles qui lui sont imposées. Véritable machination, le Pacte finit par effrayer également notre couple de jeunes mariés, mais tout comme le mariage, c'est pour le meilleur et pour le pire, et le pire ici fait frissonner...

Le Pacte, c'est l'élément au cœur de tout, ce qui fait chavirer nos deux personnages principaux dans une spirale infernale et c'est rondement bien ficelé. Tout comme Alice et Jake nous découvrons le Pacte en même temps qu'eux, et surtout ses règles et les punitions que les hautes instances du Pacte infligent quand celles-ci ne sont pas respectées. Ces règles qui peuvent aller du simple "Toujours répondre quand l'autre l'appelle" à d'autres plus complexes voir tordus. Rapidement, le doute s'installe dans notre esprit, on comprend plus vite que notre couple, que le Pacte cache sûrement un côté malveillant et insidieux, mais on est loin d'imaginer tout de même tout ce que celui-ci réserve.

Les personnages sont bien ficelés, et mention spéciale à Jake. Il est le narrateur de l'histoire, et entre le quotidien avec Alice et la place que prend de plus en plus le Pacte dans leur vie, des chapitres sur son travail de psychothérapeute viennent s'insérer et permettent même grâce aux recherches qu'il fait pour son travail, de connaître certaines statistiques du mariage et d'avoir un point de vue sur ce qu'il pense réellement et intimement. En plus de notre couple, les autres membres sont aussi bien intrigants surtout, Jo Anne...

Michelle Richmond, fait en sorte que la tension soit constante, que celle-ci gagne en intensité même au fil des pages, et ne laisse aucun répit au lecteur. Ca fait froid dans le dos, certains passages nous glacent même, et ce côté "Big Brother" nous rendrait presque parano. Cette idée de Pacte est originale, mais aboutie de A à Z. Rien n'est oublié, bien au contraire, et grâce à cela l'intrigue de Piège conjugal est menée d'une main de maître.

"N'écris rien si tu peux le dire, ne dis rien si tu peux le chuchoter, ne chuchote rien si tu peux te contenter d'un hochement de tête."

L'écriture d'ailleurs de Michelle Richmond est haletante, prenante et terriblement addictive. En se lançant dans Piège conjugal, on est loin de s'imaginer jusqu'où toute cette histoire va nous mener, et c'est ce que j'aime dans ce genre de thriller psychologique ! Impossible de lâcher ce livre, on le repose à regret, on souhaite tellement savoir jusqu'où le Pacte est prêt à aller et ce que vont encore subir Alice et Jake.

Piège conjugal de Michelle Richmond est un coup de cœur ! Ce livre m'a happé dès les premières pages dans son intrigue, ses personnages sont tellement bien ficelés, l'intrigue tellement haletante et surtout cette idée de Pacte pour le mariage si originale, que tout m'a plu dans ce livre. C'est presque d'une traite que je l'ai dévoré. En vrai thriller psychologique, il m'a tenu en haleine jusqu'à la toute fin, fin dont on se pose mille et une question à mesure que celle-ci approche et si j'avais un reproche à faire, c'est que celle-ci n'était pas vraiment à la hauteur de tout le reste. Bref, je ne peux que vous recommander de découvrir Piège conjugal qui je l'espère, vous plaira tout autant que moi.

"Personne n'est ici contre son gré, Jake. Tous nos résidents sont conscients de leurs crimes et heureux de pouvoir procéder à un réalignement psychique dans un environnement où ils se sentent accompagnés."

Piège conjugal de Michelle Richmond est disponible aux Presses de la Cité.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
couple
mariage
pacte
surveillance
suspens.

"La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose" de Diane Ducret


Enaid s'est fait larguer alors qu'elle était en promotion à Gdansk pour son dernier roman, pour elle qui pense depuis toujours que les fées qui se sont penchées sur son berceau à la naissance lui ont sûrement toujours porté malchance. Parce qu'il y a cela, mais il y aussi et surtout le fait que ses parents adoptifs sont en fait ses grands-parents, que l'école buissonnière à marquer toute son adolescence ou encore qu'un accident a fait chavirer sa vie. Vous connaissez la loi de Murphy ? Hé bien, ici, vous allez connaître la loi d'Enaid.

De Diane Ducret j'avais lu il y a quelque temps son roman L'homme idéal existe, il est québécois que j'avais beaucoup aimé et dont je vous parlais par ici. J'avais vu plusieurs fois passer ce nouveau titre La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose sur les réseaux sociaux, et j'ai donc enfin pu découvrir ce que cachait ce titre.

C'est donc l'histoire d'Enaid, l'histoire quasi-complète de la vie d'Enaid même que nous découvrons dans La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose. Cette jeune femme qui n'a pas toujours eu la vie toute rose, qui a eu des parents adoptifs qui se sont en fait révélés être ses grands-parents, qui a longtemps fait l'école buissonnière afin de tout expérimenter. Mais c'est aussi l'histoire d'une jeune femme qui s'est toujours sentie incomplète, qui a toujours ressenti un manque dans sa vie sans réussir vraiment à le définir et qui a longtemps chercher sa place et son équilibre.

C'est toute l'histoire de cette jeune femme, avec les hauts, les bas qui rythment toute une vie. Avec surtout une force à toute épreuve, une volonté de vivre sa vie, malgré les échecs ou les obstacles. Alors certes, Enaid n'a pas eu une vie très facile, comme beaucoup sûrement, mais malgré cela, je n'ai pas réussi à adhérer plus que cela à l'histoire d'Enaid, je n'ai notamment pas réussi à m'attacher à elle. J'ai eu l'impression de toujours garder comme un recul face à son histoire, de toujours trouver un petit élément qui me laissait de marbre. Alors certes, l'histoire d'Enaid n'est pas la plus simple, pas forcément la plus gaie, mais c'est comme une quête de soi, comme cette quête de passer outre cette sensation d'avoir un manque dans sa vie, manque que l'on arrive à identifier assez rapidement d'ailleurs, et de toujours réussir à se relever malgré cette sensation d'être en équilibre instable.

Diane Ducret offre néanmoins un récit complet qui fait écho à sa propre histoire. Un récit qui, je l'ai lu à de nombreuses reprises, embarque bien souvent le lecteur dans son histoire, dans la vie de l'héroïne, dans toutes ces péripéties et ces obstacles rencontrés. Même si personnellement je suis restée en marge de celui-ci, je ne peux que vous recommander de découvrir vous même La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose afin de vous faire votre propre avis.

La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose de Diane Ducret est disponible chez Flammarion.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
vie
récit
quête de soi
adolescence
famille.