mercredi 31 mai 2017

"Le Cercle des lecteurs du Furet du Nord" : épisode 2


La semaine dernière, je vous parlais de ma participation au "Cercle des lecteurs du Furet du Nord", pour rappel, c'était par ici, aujourd'hui place à la suite et à l'épisode 2 ^^

Il y a quelques jours, j'ai donc reçu un premier appel de mon Furet du Nord de référence m'invitant à venir chercher mes deux premiers livres. J'y suis donc allée quelques jours après, oui, vous remarquerez que je n'y suis pas allée de suite alors que ce n'est pas l'envie qui manquait, intriguée à l'idée de découvrir ce que j'allais lire. La personne m'avait prévenu que tout le monde était au courant que je devais passer retirer des livres (ouff pas besoin d'explications sur le pourquoi du comment) et donc je me suis adressée à la première personne croisée dans les rayons.

Je peux vous dire que j'ai été très bien accueillie ! Celle-ci m'a emmené récupérer mes deux livres, on a pu discuter quelques instants ensemble et elle m'a même remis son numéro de téléphone si j'avais des questions sur les livres, besoin de conseils sur ma participation au "Cercle des lecteurs" ou autre. C'était une agréable surprise qu'elle prenne vraiment du temps pour moi, et en plus, j'ai eu un super totebag en bonus (j'aime trop les totebag même si j'en ai déjà plein ^^).

Voici donc les deux premiers livres de ma rentrée littéraire :


Désolé, c'était trop tentant de le faire :D, malheureusement comme dit dans le précédent article, je ne pourrais en parler par ici qu'à leur sortie officielle. Ce que je peux vous dire, c'est que ce sont deux titres sur lesquels personnellement, je ne me serais jamais arrêtée en librairie ! La surprise sera donc totale, sera-t-elle belle ? Un coup de cœur ? Une lecture mitigée ? Je me lance bientôt dans leur lecture en tout cas.

Pour la suite ? On se donne rendez-vous au 3e épisode...

"C'est où, le nord ?" de Sarah Maeght


Jeune prof à Paris, vous vous attacherez à Ella dès les premières lignes. De pages en pages, vous finirez même certainement par vous identifier un peu à elle et aux nombreux questionnements qui rythment ce roman.

Elle a quitté Dunkerque pour s'installer à Paris avec Victor, son petit ami. Mais un jour celui-ci décide de repartir dans le Nord, mais pour Ella, il n'en est pas question. La jeune femme se retrouve alors seule et doit réussir à gérer maintenant son quotidien de célibataire à Paris avec ses tracas de prof. Entre amitiés, amours, rencontres et avec humour, tendresse et sensibilité, on passe un peu de temps auprès d'Ella pour notre plus grand plaisir.

Avec C'est où, le Nord ?, Sarah Maeght signe un premier roman doux et tendre comme une douceur que l'on déguste du début à la fin et que l'on aimerait ne jamais terminer.

Rapidement on se rend compte qu'Ella est en fait un peu perdue. La jeune femme qui semblait pourtant bien maîtriser sa vie, se retrouve un peu comme orpheline lorsque Victor reste à Dunkerque. Entourée de ses amis, Lou et Théo, elle va apprendre à vivre seule, à faire des rencontres mais aussi réussir à passer outre ses nombreux questionnements.

"Alors oui j'ai peur. J'ai peur de parler trop fort et qu'on me trouve idiote. J'ai peur de prendre de la place et qu'on me voie grosse et moche. J'ai peur qu'on regarde au fond de moi et qu'on me trouve mauvaise. J'ai peur d'aimer quelqu'un qui me détruise et s'évapore. J'ai peur de dire non. C'est plus facile de dire oui. Tout le monde vous aime... Je ne veux plus jamais être gentille."

C'est où, le Nord ? peut s'adresser à tous, mais trouvera sûrement un écho particulier auprès des jeunes actifs qui parfois rencontrent des difficultés pour concilier vie professionnelle et vie personnelle ou qui se cherchent encore un peu. Abordant de nombreux sujets, Sarah Maeght, nous livre finalement une véritable tranche de vie. Tranche de vie qui parle d'amour, de doutes, d'amitié, de sexe ou encore de soi. Ella pleurera, angoissera, rira, mais surtout grandira même au fil des pages et nous aussi avec elle d'une certaine façon.

Sarah Maeght, avec une écriture simple et fraîche, réussit à faire qu'on ne referme pas ce livre avant de l'avoir terminé. Roman court, il est pourtant terriblement efficace et on s'immerge complètement dans l'histoire dès les premières pages en voulant savoir ce qui attend Ella. Les mots de l'auteur sonnent juste tout au long du roman, reflètent parfaitement la génération actuelle et en font un roman terriblement contemporain. 

C'est où, le Nord ? se déguste finalement comme une douce friandise qui nous laisse un gout sucré sur la langue et un sourire aux lèvres. Alors découvrez l'écriture de Sarah Maeght avec ce premier roman désormais disponible aux Editions Le Livre de Poche.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
vie
amour
doute
contemporain
douceur.

mardi 30 mai 2017

"Les Dieux du tango" de Carolina de Robertis


Lorsque Leda, dix-sept ans, quitte l'Italie et sa famille pour rejoindre l'Argentine, c'est afin d'y retrouver Dante qu'elle vient d'épouser. Pour seul bagage, quelques robes et surtout le précieux violon de son père. Lorsqu'elle arrive à Buenos Aires, une terrible nouvelle l'attend, Dante est mort et elle se retrouve alors seule. Mais cette ville, cette vie, n'est pas faite pour une jeune femme seule, Leda trouve alors refuge dans un conventillo, un immeuble qui accueille bon nombre de familles et peut réunir des dizaines de personnes dans une seule petite pièce. Leda devrait rentrer en Italie, devrait retrouver les siens, mais la jeune femme est envoutée par la musique, mais surtout par le tango. La pratique du violon est interdite pour les femmes, alors un soir Leda s'habille avec le costume de son défunt mari, Dante, et se dit que là est la solution pour pouvoir, vivre et pratiquer sa passion pour le violon et le tango...

La première chose que j'ai pensé en ayant ce livre dans les mains, c'est "waah la couverture est trop belle", mais je me demandais si sa lecture le serait tout autant. Pour être sincère, je me demandais si j'arriverais à entrer pleinement dans l'histoire après en avoir lu la quatrième de couverture qui me laissait tout de même un peu sceptique. Le résultat ? Les Dieux du tango de Caroline de Robertis a été une très très belle lecture !

Nous faisons donc la connaissance de Leda, cette jeune italienne de dix-sept ans qui s'apprête à tout quitter pour aller retrouver son cousin Dante avec lequel elle est désormais mariée. Nous la rencontrons à ce tournant de sa vie et nous allons donc vivre tout cela avec elle. Autant le dire, nous nous attachons de suite à elle, nous avons l'impression de l'accompagner réellement au bout du monde et lorsque la terrible nouvelle lui est annoncé, nous avons envie de la soutenir. Mais Leda est forte et bien décidée à mener maintenant la vie qu'elle souhaite en devenant Dante.

Les Dieux du tango est un livre qu'on ouvre sans s'attendre à être autant emporté dans l'histoire. Cette histoire qui nous entraîne en plein cœur de Buenos Aires, dans ses cités populaire, dans ses conventillos que des familles entières se partagent. Nous sommes véritablement plongés dans cela, on s'imagine parfaitement l'environnement, la situation économique et surtout la place des femmes à cette époque.

À travers ce roman et l'histoire de Leda, c'est l'émancipation d'une jeune femme prête à tout pour vivre de sa passion, cette passion pour le violon et pour le tango. La place du tango dans celui-ci gagne en intensité au fil des pages, on vibre presque au fil des chapitres tout autant que Leda/Dante. On assiste à la naissance du tango, à l'ampleur que celui-ci prend au cœur de l'Argentine grâce à Leda/Dante qui fait partie de ces fameux "Dieux du tango".

"La musique. Elle s'éleva des cordes et des doigts dans une communion éblouissante, comme un sanglot de plaisir sous l'archet. Les cordes de la guitare vibraient et intensifiaient ce puits de chagrin. Carlo se mit à chanter. Il parla de la nuit qui étreignait son cœur, d'une femme, d'une mauvaise femme. Elle n'arrivait pas à tout comprendre mais le son la tenait captive. Il pénétrait ses os, fouettait son sang. Elle ne se connaissait pas elle-même ; elle ne le comprenait que maintenant et elle n'avait jamais rien su. Jusqu'à ce jour. A présent, elle savait qu'une telle sensation existait, qu'il existait dans le monde un tel son, un tel éveil, une mélodie aussi riche que la nuit."

Les Dieux du Tango, c'est aussi cette double identité de Leda qui devient Dante. C'est cette quête, cette question qui se pose à être homme ou femme, cette quête d'amour et ce désir, cette sexualité qui se réveille et se découvre. La sensualité du tango et de ce désir se mêlent au fil des pages et de l'histoire, pour presque ne plus qu'en former qu'un.

Carolina de Robertis a une écriture passionnante, riche et exaltante. L'auteure joue avec la sensualité, la musique, le désir au fil des pages. Nous avons presque l'impression d'être au cœur d'un tango tellement elle réussit à nous transporter dans son univers. Les Dieux du tango, c'est l'histoire de Leda/Dante, l'histoire du tango, mais c'est aussi l'histoire de bons nombres de personnages qu'elle a croisée au cours de sa vie et dont nous faisons connaissance. Une mention aussi pour le tout premier chapitre qui nous laisse quelque peu perplexe et qui prend ensuite tout son sens dans les ultimes dernières pages.

Les Dieux du tango a été une très belle lecture et surprise ! Je vous le conseille vivement pour découvrir l'Argentine d'il y a de longues années, découvrir la naissance du tango et sa richesse, mais aussi faire la connaissance de Leda qui vous touchera et vous entraînera dans cette vie riche qu'elle a pu ensuite mener. C'est fort et intense et cela vibre de passion, de sensualité et de musique.

""Si vous ne l'écrivez pas une bonne fois pour toutes, votre histoire sera écrite par quelqu'un d'autre et vos actions guidées par les rêves des autres plutôt que par ceux de cette belle chose lumineuse que vous êtes."

N'hésitez pas un seul instant ! Les Dieux du tango de Carolina de Robertis est disponible aux Éditions Cherche Midi.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
tango
identité
passion
Argentine
secret.

"Je suis migrant et je souris" : un recueil de témoignages de Sophie Jomain


Je vous en ai vaguement parlé hier dans l'article consacré au salon Envie de Livres, maintenant, il est temps de vous en parler un peu plus.

Comme vous avez pu le lire, le salon Envie de Livres a aussi vocation à mener des actions humanitaires et solidaires, notamment avec une volonté d'intégrer de jeunes migrants isolés de la Jungle de Calais et de les ouvrir à la littérature. Ces jeunes migrants d'ailleurs qui ont alors eu l'occasion de parler de leur histoire.

Cette année, Sophie Jomain a été à la rencontre de jeunes migrants isolés et en est devenue la plume afin de pouvoir retranscrire leurs histoires et leurs témoignages : "Je suis migrant et je souris est un livret de témoignages de jeunes mineurs étrangers et isolés. Jes les ai rencontrés lors d'ateliers écriture que j'ai menés durant plusieurs semaines à la MECS de l'Artois. Ces gosses qui ont parcouru des milliers de kilomètres pour être libres m'ont donc livré une petite partie de leur histoire."

À l'occasion de la 3e édition d'Envie de Livres qui se déroulera le 4 juin prochain, près de Béthune, le recueil sera vendu au prix de 5 euros, et l'intégralité des fonds reversés à l'ONG Teria Internationale.

Voici d'ailleurs un aperçu d'un témoignage en cliquant juste ici.

Pour seulement 5 euros, ce sera donc l'occasion de faire une bonne action, mais aussi de découvrir l'histoire de certains jeunes qu'on voit parfois à la télévision ou même qu'on croise dans les rues, et dont on ignore toute l'histoire...

lundi 29 mai 2017

Le salon "Envie de livres" c'est ce week-end !


Vous êtes du 62 ou des environs de Sailly-Labourse et vous ne savez pas quoi faire ce week-end ? J'ai une idée sortie pour vous !

La troisième édition du salon Envie de livres se tiendra ce dimanche 4 juin à Sailly-Labourse ! Un salon convivial et gratuit qui vous permettra de rencontrer de nombreux auteurs, de passer un bon moment, et même pourquoi pas de partager un repas avec vos auteurs favoris ? Je vous en dis un peu plus.

C'est plus de 35 auteurs qui seront présents ce dimanche afin d'échanger avec vous ! Des auteurs que vous connaissez peut-être déjà ou que vous vous apprêtez à découvrir. Un aperçu des présents : David-James Kennedy, Sophie Jomain, Stéphanie Pélerin, Emily Blaine, Anthelme Hauchecorne, Paul Clément, Paul Colize ou encore Maxime Gillio pour ne pas tous les citer. La liste complète des auteurs est à retrouver par ici !

Il vous sera aussi possible de déjeuner avec les auteurs présents, et oui ! Vous pourrez acheter votre repas sur place et échanger durant ce moment avec eux. Sachez d'ailleurs que le repas des enfants est offert (oui, vous avez bien lu !) Alors, idéal pour une sortie en famille non ?!

Et Envie de Livres, c'est aussi un salon solidaire, non seulement Sophie Jomain a réalisé un ouvrage avec de jeunes migrants (je vous en parle dans un autre article demain), mais c'est aussi plus que cela : 
"Envie de Livres, c’est un salon pas tout à fait comme les autres, éthique et citoyen, en lien avec des actions humanitaires menées en France et au Sénégal. Il se caractérise aussi par sa volonté d’intégrer les enfants accueillis au sein de l’établissement, mais également de jeunes mineurs isolés de la Jungle de Calais. Notre objectif est de les ouvrir à la littérature en leur proposant de participer à un atelier d’écriture, puis d’être impliqués au cœur de l’organisation."

Ce sera aussi l'occasion de participer à des ateliers ou des tables rondes comme celle-ci qui s'annonce... épique !


Alors vous savez maintenant quoi faire ce dimanche !
Le salon Envie de livres se tiendra donc ce dimanche 4 juin 
de 10 heures à 18 heures, 
Avenue du Chateau 62113 Sailly-Labourse.

Pour en savoir plus visitez le site officiel ici ou la page Facebook là

"Il était encore une fois" le prochain roman de Charlie Wat


Vous vous souvenez de Charlie Wat ? Mais siiii cette gentille auteure dont je vous ai déjà parlé sur le blog et à de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux si vous m'y suivez ! Charlie Wat est une auteure indépendante qui a sorti son premier roman L'amour à nu il y a quelques mois. D'ailleurs, je vous avais parlé de L'amour à nu et je vous l'avais recommandé chaudement, la critique est par ici si vous l'avez loupé, et enfin Charlie Wat s'était livrée un peu à travers une petite interview que vous pouvez retrouver de ce côté !

La bonne nouvelle ? C'est que le deuxième roman de Charlie Wat arrive bientôt :


Il était encore une fois sera disponible le 8 juin prochain ! Une nouvelle comédie romantique, pétillante et réussie qui colorera votre été.

Découvrez le résumé :




















Je peux déjà vous dire que c'est une réussite ! J'ai eu la chance de déjà le lire, d'ailleurs encore un grand merci ma chère Charlie, et j'ai passé un très bon moment. C'est léger, frais, aussi coloré que sa couverture et ça fait rire et sourire. Je vous livrerais la critique à l'occasion de sa sortie. En attendant, vous pouvez toujours vous précipiter sur L'amour à nu qui est disponible par ici sur Amazon à prix tout doux.

Et rendez-vous le 8 juin pour découvrir Il était encore une fois de Charlie Wat !

Et en attendant, vous pouvez en savoir plus sur Charlie Wat sur sa page Facebook par ici ! 

Et terminons par une note musicale... ambiance love, pour un titre "bande son" de Il était encore une fois :

"Before I fall : le dernier jour de ma vie" de Lauren Oliver


Samantha Kingston a tout pour se sentir bien dans sa vie : un petit copain des plus mignons, des meilleures amies qu'elle adore et une super cote de popularités au lycée. Mais un soir de février, après une fête, la vie que mène Samantha s'arrête subitement. La jeune femme va alors obtenir une seconde chance, et même sept chances. Sept chances qui seront en fait sept jours qui se répéteront afin de lui permettre de découvrir le mystère qui entoure sa mort, de découvrir aussi de nouvelles valeurs et peut-être également d'ouvrir les yeux sur certaines choses. Ce fameux vendredi pourrait être, non pas le dernier, mais plutôt le premier jour du reste de sa vie...

C'est la couverture de ce roman qui a attiré mon regard en premier lieu et je me suis laissée tenter par Before I fall : le dernier jour de ma vie en me demandant bien ce que celui-ci pouvait réserver.

Nous faisons donc la connaissance de Samantha qui, disons-le, a tout d'une jeune adolescente bien dans sa peau, mais imbue d'elle-même et prête à tout pour réussir dans la vie. Nous faisons connaissance de ses amis, sa famille, son petit ami. Et lors du drame, de ce terrible accident, tout bascule. Quand Samantha se réveille, elle revit la même journée, ce fameux vendredi où tout bascule. Pourquoi ? Comment ? On en vient à se poser les mêmes questions que la jeune femme, qui finit par comprendre que bien des choses pourraient changer le cours de sa journée et donc de sa vie si elle agissait autrement.

L'idée de ce roman est bonne, intéressante même. Nous plongeons avec l'histoire de Samantha dans les tourments de l'adolescence, dans les illusions et désillusions du quotidien d'une jeune fille. Mais, rapidement l'histoire se traîne a un effet trop répétitif pour moi, certains éléments méritaient d'être plus exploités, plus mis en avant pour vraiment que cette prise de conscience ait plus d'impact Samantha, mais aussi sur son entourage. La jeune femme évolue au fil de ses jours qui se répètent, mais l'évolution a tout de même tardé à se produire, celle-ci préférant expérimenter plutôt que d'agir concrètement. Disons que la moitié de ses jours lassaient presque le lecteur, avant qu'enfin tout change réellement !

Lauren Oliver a véritablement su parler des adolescents à travers ce roman. Elle a su poser les mots pour parler de leurs émotions, leurs sentiments, leur état d'âme. Indéniablement on a l'impression que l'auteure s'est totalement immergée dans la petite bande de Samantha. L'auteure a réussi à aborder bon nombre de thèmes qui parleront certainement à beaucoup de jeunes lecteurs, comme la place de chacun au sein d'une communauté, la place de l'amitié dans la vie, les apparences qui trompent beaucoup. Elle dénonce presque cette popularité que tout le monde recherche et montre que ce n'est pas cela le véritable but durant nos années lycée. Lauren Oliver va certainement réussir à faire en sorte que certains ouvrent les yeux, mais avant qu'il ne soit trop tard comme ce fut le cas pour Samantha.

"Tant de choses deviennent belles quand on sait les regarder."

Bien que Before I Fall : le dernier jour de ma vie réussisse à aborder bon nombre de thèmes maîtrisés, je n'ai pas été totalement emballée par cette lecture. J'en ressors avec un avis mitigé, je reste sur ma faim presque avec bon nombre de questions qui n'auront pas trouvé leurs réponses. Le livre ne m'aura pas totalement embarqué dans son histoire, me lassant même parfois et me donnant presque envie de le finir rapidement. La fin en revanche elle offre un passage que l'on a du mal à lâcher parce que l'on attendait tout de même de savoir avec impatience comment tout cela se terminerait vraiment.

Mais comme toujours une seule chose pour vous faire votre propre idée, le lire ! Before I fall : le dernier jour de ma vie de Lauren Oliver est disponible aux Editions Hachette.

Merci à NetGalley & Hachette.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
adolescence
erreur
prise de conscience
amour
amitié.

C'est lundi ! Je lis ça, et vous ?


Pour bien débuter cette nouvelle semaine, le lundi est l'occasion de faire le point sur ses lectures ! Alors rien de bien compliqué, le principe est simple, on parle de sa lecture passée, de sa lecture en cours et de sa lecture à venir.

Je vous dis ce que je lis, et vous faites de même, ok ? :)

J'ai terminé


Inhumanitas de Marie-Béatrice Ledent

Je suis en train de lire
Les dieux du tango de Carolina de Robertis

Je lirai ensuite
Je ne sais pas encore ce que je lirais ensuite.

mardi 23 mai 2017

"Le Cercle des lecteurs du Furet du Nord" : épisode 1



Peut-être aviez-vous vu passer l'info sur Facebook ou autre, il y a quelques semaines Le Furet du Nord lançait un appel à candidature pour enrichir son "Cercle des lecteurs". Ce "Cercle des lecteurs" aurait pour mission de découvrir en avant-première la Rentrée Littéraire 2017 et ainsi de donner leur avis sur les livres lus afin de les mettre en avant ou non lors de celle-ci d'ici quelques mois.

Je vous avouerais que j'avais déjà tenté l'année dernière, sans grand résultat ^^ Après qu'une amie m'ait signalé le post sur Facebook, j'ai retenté ma chance et remplis une nouvelle fois le petit questionnaire. Celui-ci demandait quelques informations sur vous, sur votre magasin Furet du Nord de référence (et oui, c'est une des "conditions" il faut en avoir un à proximité puisque les livres sont à retirer auprès d'un libraire) ou encore de poster une critique. Donc j'ai tenté, j'ai tout rempli, j'ai choisi de parler de Coeur-Naufrage de Delphine Bertholon et j'ai attendu.

La bonne nouvelle est arrivée il y a quelques jours dans ma boite mails, je fais donc partie des 20 personnes retenues et j'intègre le "Cercle des lecteurs" ! Vous vous doutez, je suis ravie de participer à cette petite aventure et c'est pour ça que j'ai décidé de vous en parler :)

Je vais donc avoir la possibilité de découvrir 4 titres de la Rentrée Littéraire 2017, 4 titres que je ne connais pas à l'avance et qui seront donc une véritable surprise ! Je trépigne un peu, je vous l'avoue :)

Maintenant, j'attends l'appel d'un libraire de mon magasin Furet du Nord de référence afin d'aller retirer ces fameux livres mystère. Alors je dois vous avouer que je n'ai pas le droit de vous parler de ces livres avant leur sortie officielle, donc il faudra attendre pour lire mes chroniques sur le blog, en revanche, je vous expliquerai comment se déroule cette nouvelle expérience !

Les critiques que je transmettrai aideront à choisir les titres à mettre en avant dans les magasins, mais aussi dans leur catalogue ou sur les réseaux sociaux ! Il se peut même que vous voyiez ma petite tête se balader sur la page du Furet ^^

C'est ma petite tête là :D

Et la suite alors ? Ce sera bientôt au prochain épisode... ;)

lundi 22 mai 2017

"Là où tu iras j'irai" de Marie Vareille


À 32 ans, Isabelle refuse la demande en mariage de Quentin, l'homme qu'elle aime, car elle ne veut pas d'enfant. Désormais célibataire et à la rue, elle n'a plus que Woody-Allen son chihuahua hirsute pour compagnon. Sa seule solution pour s'en sortir, accepter d'utiliser ses talents de comédienne pour séduire Jan Kozlowski et l'empécher de se remarier. Elle qui n'aime pas les enfants va alors être servie, car c'est sous le rôle de nounou qu'elle part en Italie dans la maison de vacances des Kozlowski afin de s'occuper des enfants. Les deux semaines de vacances idylliques qu'elle s'était imaginées sous le soleil d'Italie, ne seront pas de tout repos et surtout sa rencontre avec Nicolas, un petit garçon de 8 ans, va bouleverser bien des choses.

Comment passer à côté de ce titre de Marie Vareille ? Impossible tout simplement, alors moi aussi, je me suis plongée dans Là où tu iras j'irai et le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai beaucoup aimé faire ce voyage.

Nous faisons donc la connaissance d'Isabellle, et dès le début on peut dire que c'est une jeune femme haut en couleurs. Avec sa rupture avec Quentin, elle se doit d'essayer d'avancer coûte que coûte et accepte donc cette étrange mission que lui a confiée une jeune adolescente. En prenant la direction de l'Italie, elle va devoir se confronter à des enfants elle qui ne les supporte pas, et on se demande bien de suite comment tout cela va se passer. En faisant la connaissance des enfants Kozlowski, Adriana, Zoé et Nicolas, mais aussi surtout de la grand-mère qui veille sur eux, on se dit que ces deux semaines à venir vont être des plus rythmées et c'est le cas de le dire !

Sur ce roman, il y aurait tellement à dire... C'est l'histoire d'une famille qui ne se comprend plus après le décès de la maman, c'est une histoire d'amour qui n'aurait pas dû se terminer, c'est la rencontre entre Isabelle et Nicolas et qui va l'aider à sortir de son mutisme, c'est une belle-mère détestée et incomprise peut-être en vain, c'est une grand-mère sur protectrice ou encore des sœurs qui ne dialoguent plus entre elles, en fait, c'est l'histoire de la vie et de plusieurs vies qui se croisent. Ça peut paraître beaucoup et confus et pourtant tout est lié, tout est fluide, tout découle des pages naturellement.

"On n'a jamais le bon âge de toute façon. On passe son enfance à trouver qu'on est trop jeune et le reste de sa vie à penser qu'on est trop vieux."

Nous nous attachons à Isabelle, tout autant qu'à Nicolas. Nous sommes sensibles face à la douleur que chaque enfant cache au fond de soi à sa manière, sensibles face aux efforts que va mettre en place Isabelle pour les aider. L'auteure sait aborder doucement des sujets plus délicats tout en gardant une certaine légèreté. Les dialogues relevés et les piques d'humour tout au fil des pages, ne manquent pas de nous faire parfois véritablement éclater de rire.

"Elle lui a fait subir un lavage de cerveau à base de sexe tantrique et de smoothies vegan. Il n’y a que son fric qui l’intéresse, elle a l’âge d’être sa fille et le charisme d’une poubelle de salle de bains."

L'écriture de Marie Vareille est fraîche, rythmée, piquante d'humour, douce de sentiments, et même légèrement acidulée. L'auteure plonge le lecteur dans son histoire dés les premières pages, et ce, jusqu'à la fin sans temps mort. Nous ne voyons pas les chapitres passés, nous sourions et rions plus d'une fois et nous avons l'impression d'être aux côtés de ces personnages à qui nous nous sommes attachés durant ces deux semaines dans la maison familiale d'Italie.

Il y a une scène dans ce livre avec une sacrée dégustation de glaces, et bien ce roman, c'est un peu ça. On n'a pas le droit à un seul parfum dont on doit se contenter, non, on a le droit à tous les parfums du magasin au fil des pages et on se délecte de chacun, les appréciant tout autant. Là où tu iras j'irai, c'est parfaitement ça, un assortiment de saveurs et d'émotions qu'on prend plaisir à déguster et parfois à dévorer, pour en ressortir à la toute dernière page avec un grand sourire sucrée aux lèvres. Un vrai coup de coeur.

Là où tu iras j'irai est le roman feelgood par excellence ! On passe un excellent moment de lecture, car tous les ingrédients sont réunis : des personnages attachants, de l'humour, une histoire qui tient la route, des émotions, de l'amitié, de l'amour et un sourire sur les lèvres durant notre lecture. Ce roman ne manquera pas d'embellir vos journées d'été, et pour les jours un peu gris, il les ensoleillera.

"Même si c'est vrai que je n'aime pas les enfants. Mais pas toi. Parce que toi, tu es comme un anniversaire le lundi soir, comme les soirées Mojitos Gratos au King. Tu es une Free Daïquiris Party au Wiki. [...]Toi, tu es l'exception qui confirme ma règle."

N'hésitez surtout pas ! Là où tu iras j'irai de Marie Vareille est disponible aux Éditions Mazarine.

Merci à NetGalley & Mazarine.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
plaisir(s)
Italie
amour
famille
sentiments.

"Le jour où j'ai appris à vivre" de Laurent Gounelle


Alors qu'il se promène un jour sur les quais de San Francisco, la route de Jonathan croise celle d'une Bohémienne. Lorsque celle-ci lui lit les lignes de la main, elle se fige soudain et ce qu'elle lui révèle va changer sa vie. Dès lors, Jonathan bouleverse son quotidien et ses habitudes, et rien ne sera plus jamais comme avant.

J'avais déjà lu un roman de Laurent Gounelle il y a quelques mois et j'en étais ressortie avec un avis assez mitigé. En ayant encore deux dans ma PAL, dont Le jour où j'ai appris à vivre, j'ai renouvelé l'expérience sans pour autant en ressortir plus convaincue.

Nous faisons donc la connaissance de Jonathan, récemment séparé, il travaille dans les assurances et mène une vie plutôt ordinaire, jusqu'à cette fameuse rencontre. En parallèle, nous faisons aussi la connaissance d'autres personnages secondaires, sans savoir vraiment à quoi ils vont nous mener bien que tous liés entre eux d'une certaine façon. Personnellement, aucune surprise quant à la déclaration de la Bohémienne, en lisant le résumé, je me doutais de ce que celle-ci pouvait réserver et je ne me suis pas trompée. On assiste alors au bouleversement complet de la vie de Jonathan et on se plaît à le voir revoir ses priorités et à apprécier pleinement ce qui lui semblait auparavant anodin.

Le jour où j'ai appris à vivre, c'est ça. C'est la mise en avant du changement de vie, de priorités, après un événement ou une épreuve. C'est se rendre compte que nous ne menons pas vraiment la vie que nous souhaitons, que nous nous mentons à nous-même parfois et c'est cette faculté à ouvrir les yeux. Le roman nous amène, en même temps que son personnage principal, à nous poser bon nombre de questions, gentiment sans brusquer le lecteur.

"Nous sommes des êtres complets et la nature nous amène à le ressentir profondément, alors que la société crée en nous le manque. Elle sait nous faire croire et nous faire ressentir qu'il nous manque quelque chose pour être heureux. Elle nous interdit d'être satisfaits de ce que nous avons, de ce que nous sommes. Elle ne cesse de nous faire croire que nous sommes incomplets."

Laurent Gounelle a cette faculté à travers ses histoires à amener son lecteur à se poser les bonnes questions, à se projeter lui-même dans les situations que traversent ses personnages. C'est ce point-là que j'aime chez cet auteur. En revanche, je n'arrive pas à adhérer à son écriture que je trouve parfois très (trop ?) philosophique. Les conversations entre Jonathan et sa tante m'ont paru tellement longues... Je comprends que c'est cela qui plaît beaucoup dans l'écriture de Laurent Gounelle dans ce que j'ai pu lire ici ou là, mais personnellement, c'est quelque chose que je n'arrive pas. Je me suis retrouvée freiné dans ma lecture après cela, et impossible ensuite de replonger pleinement dans l'histoire.

Au final, une nouvelle fois, avec Le jour où j'ai appris à vivre, je ressors de ma lecture avec toujours cet avis plutôt mitigé. Autant, j'aime les messages véhiculés à travers cette histoire, mais autant, j'ai toujours un peu de mal avec l'écriture de Laurent Gounelle. J'ai encore un livre de cet auteur à lire, je le lirais un jour, c'est sur, mais je me laisse un peu de temps pour cela.

Si vous avez l'occasion néanmoins de découvrir Laurent Gounelle, n'hésitez pas ! Car vous trouverez forcément un intérêt et un petit plaisir à le lire.

""Et tu sais, ce qui est troublant, dans la vie, c'est que tout ce qui nous arrive, en positif comme en négatif, en joies comme en drames, sert secrètement un seul but : éveiller notre conscience, car c'est seulement là que nous devenons pleinement nous-mêmes."

Le jour où j'ai appris à vivre de Laurent Gounelle est disponible aux Éditions Pocket.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
prédiction
vie
remise en question
plaisir
choix.

C'est lundi ! Je lis ça, et vous ?


Pour bien débuter cette nouvelle semaine, le lundi est l'occasion de faire le point sur ses lectures ! Alors rien de bien compliqué, le principe est simple, on parle de sa lecture passée, de sa lecture en cours et de sa lecture à venir.

Je vous dis ce que je lis, et vous faites de même, ok ? :)

J'ai terminé
le prochain roman de Charlie Wat

Je suis en train de lire
Une surprise de taille d'Ann Gospel

Je lirai ensuite
Meurtres à Pooklyn de Mod Dunn.

dimanche 21 mai 2017

"L'homme idéal existe. Il est québécois" de Diane Ducret


Elle a la trentaine, elle est célibataire et elle n'a pas encore trouvé l'homme idéal. Selon ses expériences, il ne serait ni basque ni parisien. Après une rencontre dans une galerie, elle se demande s'il ne serait pas québécois... Après une soirée en compagnie de cet "Apollon québécois", elle n'hésite finalement pas longtemps à tenter l'aventure et part une semaine chez lui au Québec. Le froid, l'enfant de 5 ans, la ballade en traîneau et les expressions typiquement québécoises auront-ils raison de cet homme idéal ?

J'avais remarqué ce titre à sa parution initiale, sa sortie en poche et sa nouvelle couverture ont fini de me convaincre d'aller à la rencontre de cet homme idéal québécois de Diane Ducret.

L'homme idéal existe. Il est québécois. est un livre court, de moins de 160 pages, qui offre une histoire simple, légère et fraîche, très fraîche même depuis le Québec et ses températures glaciales. L'idée en elle-même de cette quête de l'homme idéal n'est pas des plus originale. Ce qui l'est, est entre les pages de ce livre. C'est le ton de Diane Ducret dans le récite de cette folle aventure amoureuse. C'est piquant, ironique même un peu, alors certes les caricatures sont nombreuses, mais franchement personnellement, j'ai trouvé ça trop drôle.

Les incompréhensions entre notre Française et notre Québécois offrent des comiques de situation qui font véritablement éclater de rire, le vrai rire qui sort sans qu'on puisse le contrôle. Nous croisons bon nombre d'expressions québécoises qui, comme notre héroïne, nous laissent parfois perplexes ou nous paraissent incongrues. Je vous en mets quelques exemples d'ailleurs :

"– J’ai mal nulle part, je capote ben raide sur toi.                                        J’ai l’esprit mal tourné ou ces deux mots dans la même phrase, c’est carrément obscène ? Non, ça a l’air d’un compliment dans sa bouche. Un peu scabreux, certes. Je ne comprends pas tout, mais c’est vraiment charmant ce langage, c’est frais."

"– Te mets pas sur ton trente-six, c’est juste un dîner comme ça, à la bonne franquette.  – Tu veux dire, sur mon trente et un ?  – C’est trente et un seulement chez vous ?  – Mais comment ça, seulement ? Il n’y a pas trente-six jours dans un mois ! Vous ne savez même pas compter ?  – Mais ça n’a rien à voir avec les jours du mois !  – De toute façon, vous vous mettez sur votre trente et un tous les trente-six du mois, vous êtes en jogging tout le temps !  – Tu veux y aller en jogging ?! Arrête de faire ta mâche-patate, tu seras bien attriquée ce soir !  – On vous donne un belle langue et regarde ce que vous en faites ! Sans rire, on dirait que vous parlez en vitesse accélérée, vous prononcez pas les mots, vous les mâchez comme du chewing-gum !  – Tu veux dire comme de la gomme à mâcher ?!"

Les réflexions également que font la jeune parisienne prêtent vraiment à sourire tout comme ses péripéties, et mine de rien notre cher québécois est vraiment plus que charmant. L'auteure met en avant les qualités de celui-ci, la douceur et la galanterie des Québécois.

Il s'agit du premier roman de Diane Ducret que je lis, et l'auteure signe ici une histoire originale, amusante, qui prête à sourire et rire plus d'une fois. Son écriture est simple, légère, fluide et agréable pour un livre qui l'est tout autant. La fin laisse aussi une porte ouverte au lecteur des plus plaisante, qui permet d'imaginer bon nombre de possibilités (une suite ?).

L'homme idéal existe. Il est québécois. se lit rapidement et est un vrai moment de détente. Je vous le conseille afin de passer un bon moment dans les contrés québécoises et qui sait, rencontrer ce fameux homme idéal entre deux éclats de rire.

L'homme idéal existe. Il est québécois. de Diane Ducret est disponible aux Éditions J'ai Lu.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
rire
rencontre
voyage
froid
expressions.

vendredi 19 mai 2017

"Avant de t'oublier" de Rowan Coleman


Lorsque les premiers symptômes d'Alzheimer se font sentir, Claire est encore jeune, elle a deux filles, Caitlin 21 ans qui entre à l'université et Ruth qui a seulement 3 ans. Peu à peu, la maladie s'accentue, effaçant ses souvenirs, lui faisant oublier le nom de ses enfants, de son mari, son propre nom même. Son mari, sa mère, ses filles, chacun s'efforce d'entourer Claire dans son quotidien et de l'aider à l'apprivoiser chaque jour qui passe. La maladie a un impact sur tous à divers degrés, sa mère Ruth a tout quitté pour l'aider au quotidien, son mari Greg doit apprendre à vivre avec celle qu'il aime, mais qui le prend pour un parfait inconnu ou encore Caitlin qui veille un peu plus chaque jour sur sa petite soeur. Claire entame donc un journal, un carnet dans lequel elle va noter chaque souvenir qui lui revient en tête afin de laisser cela à ses filles et son mari quand elle ne se souviendra plus de rien. Toute la famille finira par y écrire dedans, et alors que tout semble voler en éclats dans cette famille, ce carnet sera salutaire pour tous.

C'est un des nombreux livres que j'avais acheté lors de la Grosse Op de Bragelonne il y a de cela un bon moment. J'avais choisis Avant de t'oublier de Rowan Coleman d'abord pour sa couverture et ensuite pour son résumé.

En plongeant dans ce roman, on entre totalement dans la famille de Claire et son quotidien, quotidien bien entendu bouleversé par la maladie pour elle et son entourage. On fait alors face à cela, face aux difficultés, face aux trous noirs qui saisissent Claire et qui lui font perdre toute connaissance (des prénoms de ses enfants à l'utilité des objets de tous les jours), mais aussi face au soutien de tous et de tout instant.

Il est difficile d'être confronté à une maladie telle qu'Alzheimer dans les romans, et encore plus quand il s'agit d'un Alzheimer précoce pour une maman qui a encore beaucoup de choses à vivre. On ne sombre pour autant pas dans la déprime dans notre lecture, bien sûr, nous sommes touchés, émus même à certains passages, mais le journal de souvenirs nous fait sourire et certaines situations également.

Avant de t'oublier, malgré son sujet difficile, est aussi une leçon de vie, d'espoir et de combat. Il met en avant comment Claire se bat au quotidien avec la maladie pour essayer de ne pas tout oublier trop vite, comme Ruth sa mère a tout entre parenthèses pour s'occuper d'elle, comment Greg son mari surmonte les épreuves et la douleur d'être redevenu un inconnu ou encore comment Caitlin fait face à cela et tente aussi de concilier passé et présent. On se pose aussi la question de savoir si cette histoire se terminera bien ou mal au fil des pages, et ça... à vous de le découvrir !

Rowan Coleman réussit à traiter un sujet délicat avec pudeur, douceur et délicatesse sans jamais tomber dans le pathos. L'auteure met aussi bien en avant les difficultés que rencontrent alors les familles, encore plus quand les enfants sont encore jeunes, mais aussi l'espoir qui se dégage malgré tout de chacun. Tous savent que la chute est irrémédiable, que rien ne pourra faire basculer les choses, mais le soutien qui entoure Claire et que chacun offre à chaque membre de sa famille est très fort. Je dois souligner également qu'un certain point de l'histoire, a été une véritable surprise et a su énormément me toucher.

Je ne peux que vous conseillez de lire Avant de t'oublier de Rowan Coleman. L'histoire vous touchera forcément, mais vous offrira également de très jolis moments et des petites lueurs d'espoir dans cette terrible épreuve.

Avant de t'oublier de Rowan Coleman est disponible aux Éditions Milady.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
Alzheimer
mère
famille
souvenirs
soutien.

jeudi 18 mai 2017

"La délicatesse du homard" de Laure Manel


Lorsque François rencontre Elsa, il la découvre plutôt. C'est lors d'une promenade à cheval qu'il découvre la jeune femme inconsciente sur la plage. Mue par un instinct, il la ramène chez lui afin de la soigner. À son réveil Elsa est peu encline à parler d'elle, à expliquer pourquoi elle se retrouvait dans cette situation, et François porté par son bon cœur décide de lui laisser le temps de se remettre chez lui. Entre François et Elsa commence alors une cohabitation particulière. Ils vont mettre du temps à s'apprivoiser, à oser se parler vraiment et à se dévoiler surtout. Chacun porte des secrets qui les rongent petit à petit et il va en falloir du temps avant qu'ils réussissent à se comprendre vraiment...

Cela faisait un moment que je voulais lire ce livre voyant à de nombreuses reprises le nom de Laure Manel, mais également le titre de celui-ci. Que pouvait réserver un roman avec ce fameux La délicatesse du homard ? Et bien un roman tout en douceur qu'on lit avec délectation...

Ce roman, c'est l'histoire d'Elsa qui est donc sauvée de la plage par François, mais c'est aussi l'histoire de ces deux personnages. Ces deux personnages sont différents l'un de l'autre, François passe la plupart de son temps auprès de ses chevaux et semble être un célibataire endurci et quelque peu renfermé, Elsa, quant à elle, est réservée, semble vouloir éviter à tout prix de profiter de la vie et n'est pas prête à se laisser approcher. C'est l'histoire de deux âmes égarées, deux âmes meurtries qui se rencontrent et qui vont essayer de s'habituer l'une à l'autre.

""Ce que je veux dire, c’est qu’à toujours réfléchir, se poser des questions, se torturer l’esprit, on n’avance pas, on n’entreprend rien. Il faut laisser un peu le risque entrer dans sa vie, ou saisir une chance au vol, c’est la même idée. Je crois foncièrement que la vie est mouvement et qu’il ne faut pas toujours chercher à figer, nommer, définir les choses... C’est un peu comme si tu étais sur une planche de surf et que tu trouvais la vague : il faut juste se laisser porter sans chercher à déterminer la destination, calculer le point d’arrivée."

Roman porté par leurs deux voies, La délicatesse du homard offre une histoire portée par l'espoir, par la vie qui doit retrouver son bel éclat. Le lecteur navigue d'Elsa à François et découvre les failles de l'un et de l'autre au fil des pages. On comprend qu'ils ont tout les deux une histoire lourde, une histoire qui les empêche d'avancer et on en vient à espérer qu'ils pourront apporter ce qu'il manque à l'autre et à le faire sortir de sa carapace. Peu à peu, avec patience et douceur, ils se livrent, se délivrent de leur passé chaotique et de leur détresse et peu à peu, ils commencent à reprendre goût à la vie, et même... à l'amour. En plus grâce aux mots de l'auteure, nous imaginons à merveille ce bord de mer, ces plages de Bretagne et ce haras habité par la passion.

L'écriture de Laure Manel est un véritable petit bijou ! Chacun de ses mots et de ses phrases est porté par de la douceur, de la tendresse, de la délicatesse et est empreint d'émotions. L'auteur livre une histoire riche et intense, par ses personnages et ce mystère qui existe autour d'Elsa. La délicatesse du homard se lit avec énormément de plaisir, nous offre une dose de positivité et d'espoir, et de très belles heures de lecture. En le terminant, après cette fin, on en redemande parce que ça fait beaucoup de bien tout simplement !

Vous l'avez compris, La délicatesse du homard est un coup de cœur ! Ce roman doux, tendre, qui sent bon l'air iodé de Bretagne a su me toucher. Ses personnages sont terriblement attachants dans ce qu'ils sont, dans leur histoire, mais également dans la relation qu'ils entretiennent. Ils nous font sourire, nous émeuvent et nous les accompagnons dans cette parenthèse. Laure Manel ne vous laissera pas indifférent avec son roman, elle sait emmener le lecteur dès le début pour le relâcher qu'aux toutes dernières pages avec un petit sourire de satisfaction.

"Ici j’ai fait la paix avec mon passé. J’ai pu panser mes blessures. Il est là comme il est, les cicatrices sont des témoins de plaies refermées. J’accepte ce qui a été. Je rêve de ce qui pourrait être..."

N'hésitez pas un seul instant ! Prenez la direction de la Bretagne avec La délicatesse du homard et appréciez ce doux moment en compagnie de François et d'Elsa.

La délicatesse du homard de Laure Manel est disponible dès aujourd'hui aux Éditions Michel Lafon.

Merci à NetGalley & Michel Lafon.

"La seconde qui suit chaque seconde est déjà l'avenir, et tu le tisses sans même t'en rendre compte."

5 mots en bref pour décrire ce livre :
rencontre
(nouveau) départ
Bretagne
apprivoiser
aller de l'avant.

"Au paradis des manuscrits refusés" d'Irving Finkel


En plein cœur de la campagne anglaise, une bibliothèque intrigante est tenue par des passionnés. Dans cette bibliothèque point de best-sellers, seuls des manuscrits refusés qui n'ont jamais été publiés y ont leur place. Jalousement conservés par une bande singulière qui forme une véritable petite communauté, ces livres, et même ces journaux intimes sont de véritables excentricités. Mais si tout parait calme en apparence, ces livres refusés attirent quand même l'attention et les bibliothécaires feront tout pour les protéger.

C'est le titre du roman qui m'a particulièrement intriguée et sa couverture aux livres tout colorés. En plus d'être un roman à l'histoire des plus originales, Au paradis des manuscrits refusés s'avère être aussi une déclaration d'amour aux livres en tous genre.

Sous la direction du Dr Patience, le conservateur en chef, on part donc découvrir cette bibliothèque qui attise notre curiosité. Entre les rayonnages et les classements, nous ferons aussi la connaissance de tous ceux qui partagent cette même passion pour les livres refusés. De la poésie aux journaux intimes en passant par la fiction ou les autobiographies, tous les livres y trouvent leur place dans cet endroit des plus particuliers.

"Il aimait ce sentiment diffus que la Bibliothèque était respectée des autochtones - qu'il considérait en privé comme de frustres tâcherons - sans que ceux-ci aient la moindre idée de ce qui se passait à l'intérieur de leurs murs."

On plonge dès les premières pages avec délice dans cet univers où les livres sont presque au cœur de tout. Avec des personnages hauts en couleur et parfois même très excentriques, le roman est porté par un humour british des plus plaisants. Entre les situations cocasses qui rythment les pages, les répliques parfois même saugrenues, vous ne finirez pas de rire et sourire à la lecture de ce roman.

Comment l'idée de créer une bibliothèque des manuscrits refusés peut-elle germer ? On se pose la question, mais à vrai dire rapidement, on aimerait vraiment pouvoir aller y flâner, dénicher des écrits sûrement loufoques, peut-être nuls (s'ils ont été refusés par les maisons d'édition peut-être en est-ce une raison ?!) mais qui nous donneraient ce sentiment d'exclusivité. Qui n'a jamais été tenté de lire le journal intime de quelqu'un poussé par une terrible curiosité ? Dans cette bibliothèque, c'est même possible ! Chaque écrit, peu importe le genre y a sa place.

"Mais le journal intime ! C'est à ce compagnon de la nuit, compatissant, attentif et discret que l'on confie la vérité. Des confidences libératrices, tourmentées ou joyeuses, mais toujours sincères. Des paroles surgies d'outre-tombe, qui disent les peurs, les espoirs, les modestes ambitions. Tous ces mots sont assurément précieux - comment ne pas vouloir les préserver ?"

Avec ce roman Irving Finkel nous livre aussi une véritable déclaration d'amour aux livres. Peu importe le genre, peu importe qu'il ait été publié ou non (surtout pas publié dans cette histoire) chaque livre mériterait d'être lu au moins une fois. Pour tous les amoureux de livres, cette histoire devrait leur plaire et tout comme moi, ils aimeraient pouvoir y passer quelques heures pour y faire des découvertes...

Au paradis des manuscrits refusés d'Irving Finkel est disponible aux Éditions JC Lattès et dès aujourd'hui aux Éditions 10/18.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
passion
livres
humour
communauté
curiosité.

mercredi 17 mai 2017

- Alexandra Lanoix -

Il est l'heure de vous présenter une nouvelle interview d'auteure ! Cette fois-ci à l'honneur, une auteure de new-romance dont je vous ai déjà parlé et qui m'a emmené il n'y a pas très longtemps côtoyé les vampires... 


J'ai découvert Alexandra Lanoix sur Instagram il y a quelques mois à l'occasion de la sortie de son roman Love me like you do, que j'ai pu ensuite lire. Alexandra Lanoix a déjà six romans à son actif ! Auteure de new romance, elle offre à chaque fois à ses lecteurs des histoires qui font sourire et qui mettent l'amour à l'honneur. Son dernier roman, L'appel de ton sang, offrait également une virée dans le monde fantastique des vampires. Je vous en parlais notamment en ces termes : "Tout comme Love me like you do, l'écriture d'Alexandra Lanoix est plaisante. On se laisse facilement entraîner par l'histoire que nous propose l'auteure. L'amour est bien entendu un fil rouge de celle-ci, mais les rebondissements au fil des chapitres auront l'audace de nous surprendre plus d'une fois ! Les chapitres courts permettent aussi à L'appel de ton sang de garder un bon rythme et c'est finalement une histoire agréable et divertissante qui se lit rapidement."

Aujourd'hui, Alexandra a bien voulu se prêter au jeu de mes petites questions et je vous laisse découvrir cela...

Bonjour et bienvenue sur Ladoryquilit Alexandra Lanoix, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Alexandra Lanoix, j’ai 42 ans et je vis en Corse. Je suis auteure de new romance.

Votre dernier roman, "L'appel de ton sang" est sorti il y a quelques semaines, comment le présentez-vous ?

Comme une belle histoire d’amour avant tout. Même si c’est un roman fantastique traitant de vampires, c’est avant tout l’histoire de Rose et Samuel qui n’étaient pas destinés à tomber amoureux l’un de l’autre.

"L'appel de ton sang" est votre sixième roman ! Même si comme les précédents la romance est au cœur de celui-ci, vous prenez un nouveau virage avec le fantastique. Pourquoi avoir fait ce choix d'écrire une "histoire de vampires" ?

Comme je le disais dans la précédente question, le côté fantastique est pour moi secondaire dans ce livre. C’est une histoire d’amour, de différences et de sacrifices. Je voulais juste changer d’ambiance, et un vampire ça peut aimer pour l’éternité, j’aime assez cette idée et le concept.

Dans "L'appel de ton sang", Rose est en quête de quelque chose de très particulier, la goutte de sang du premier chasseur de vampires qui est censé pouvoir de nouveau la rendre humaine, comment vous est venue cette idée ?

Bonne question (rires). L’éternité peut-être un véritable enfer, spécialement sans amour. C’est ce qui arrive à Rose au début, elle veut redevenir humaine pour avoir un but dans la vie. Obtenir quelque chose que l’on ne peut pas avoir vous fait le désirer plus, et ce n’est jamais sans embûche. Donc, j’ai pensé qu’il fallait qu’elle obtienne sa mortalité, mais de chez son ennemi qui est un chasseur de vampires.

Pour créer cet univers très complet qu'on trouve dans votre roman, avez-vous été influencé par des livres ou des films traitant de ce sujet ? Etes-vous d'ailleurs vous-même amatrice de vampires et fantastique ? 

Plus jeune, j’ai beaucoup lu de livres d’Anne Rice. D’ailleurs, quand j’étais en seconde (il y a très longtemps) j’avais fait un exposé sur « Entretien avec un vampire » des années avant sa sortie au cinéma. À l’époque, les vampires n’étaient pas en vogue, et toute la classe m’avait regardée avec des yeux ronds, ma prof de Français inclus. C’est un univers qui m’a toujours intéressé, toujours aujourd’hui, même si je ne lis que très rarement du fantastique.


Vos romans sont disponibles en auto-édition, combien de temps en général cela vous prend-il de l'écriture à la publication ? Avez-vous des conseils pour ceux qui souhaiteraient se lancer en auto-édition ?

Je dirais en un mois et demi et trois mois environ. Quand je suis dans l’histoire, j’y suis à fond et pendant cette période, j’écris tous les jours, même si je n’ai pas spécialement d’idées. C’est la seule façon pour moi de procéder, de ne pas perdre le fil de l’histoire. Je n’ai pas de secrets, sauf qu’il ne faut pas avoir peur de l’auto-édition. C’est plus de boulot, c’est vrai, car on doit gérer toutes les étapes de fabrication, mais j’aime ce procédé.

Parlons un peu plus de vous Alexandra, depuis quand écrivez-vous ? Avez-vous eu un élément déclencheur qui vous a décidé à vous lancer ?

J’écris depuis 2015 (réellement). J’ai perdu mon emploi à ce moment-là, j’avais du temps, je me suis lancée en ne sachant pas ce que ça allait donner, comme quoi… (rires)

Comment vous viennent vos idées en général ? Des faits divers qui vous inspirent ? Ou est-ce vraiment seulement votre imagination qui travaille ?

Je pars sur des thèmes. J’ai un cahier où je note des titres provisoires, et quand je me sens prête, je me lance. Je ne sais jamais à l’avance ce que cela va donner, c’est toujours une surprise.

Quel genre de lectrice êtes-vous ? Y a-t-il un auteur et/ou un livre qui vous a marqué en particulier ?

Anne Rice, Oscar Wilde, Jane Austen. Je ne lis pas plus d’un livre par mois, car je lis lentement. Mais dans les auteurs contemporains, je n’ai pas encore trouvé un auteur que je suis régulièrement.

Anna Rice - Oscar Wilde - Jane Austen

Un prochain livre est-il déjà en cours d'écriture ?

Effectivement. Il sortira en automne. C’est toujours de la new romance, mais un peu plus musclée. Je suis toujours en écriture. Je dévoilerai le titre et la couverture durant l’été, je pense, mais avant sort Rendez-Vous Avec Ma Star Tome 3, le 03 juillet 2017. C’est le dernier tome de la série qui conclura l’histoire de Tom et Nina.


Et enfin pour finir, avez-vous un dernier mot pour vos lecteurs Alexandra ? :)

Il faut toujours croire en ses rêves.

Un grand merci Alexandra pour toutes ces réponses que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire et partager. Nous ne manquerons pas d'être au rendez-vous pour les prochaines sorties ! 

Sachez d'ailleurs que vous pouvez déjà pré-commander le troisième tome de Rendez-vous avec ma star par ici. Si vous voulez vous faire plaisir et découvrir tous les romans d'Alexandra Lanoix, je vous invite à découvrir sa page auteure et tous ses titres sur Amazon en cliquant là.

Et son dernier roman L'appel de ton sang, dont je vous parlais par ici, vous attend toujours bien entendu !

mardi 16 mai 2017

Lecture commune d'avril : "Le sourire des femmes" de Nicolas Barreau


Avec ma fidèle amie Delphine, Aubazaardeslivres, depuis quelques mois, on s'accorde sur une lecture commune. Chacune notre tour, nous choisissons un roman que nous partageons donc pour une lecture commune. Du coup, j'ai décidé aussi de poster ce rendez-vous mensuel sur LaDoryquilit ! Vous l'avez donc compris, chaque mois un article réunissant nos deux avis sera donc posté par ici, l'occasion de vous offrir une double critique sur le livre choisi :)

Pour ce mois d'avril il s'agissait du roman Le sourire des femmes de Nicolas Barreau qui est sorti de nos PAL à cette occasion.


Chronique de Marion :

"L'année dernière, en novembre, un livre m'a sauvé la vie. Je sais que cela semble très peu vraisemblable. Certains pourraient trouver extravagant ou mélodramatique que je dise ce genre de choses. Malgré tout, c'est précisément ce qui s'est passé."

Voilà commence l'histoire d'Aurélie. Aurélie, c'est une jeune femme qui tient un charmant restaurant au cœur de Paris qui s'appelle "Le temps des cerises". Un jour, après que son petit ami Claude l'ait soudainement quitté, elle marche à travers les rues pour essayer d'apaiser sa tristesse. Au détour d'une rue, elle entre dans une librairie, chose étonnante pour elle qui n'est pas du tout lectrice. Elle se laisse attirer par un livre et par un titre "Le sourire des femmes", ce livre, elle va alors le dévorer en quelques heures seulement. Celui-ci va lui permettre de remonter la pente, d'autant plus qu'à travers ses pages, elle y retrouve son fameux "Temps des cerises" et que la jeune femme de l'histoire lui fait vraiment penser à elle. Aurélie n'a plus qu'une idée en tête, rencontrer l'auteur afin d'en savoir plus et de le remercier, mais pour cela, il va falloir négocier avec son éditeur et ce ne sera pas chose aisée...

Le sourire des femmes est un livre que Delphine m'avait offert il y a de ça déjà un long moment. De Nicolas Barreau j'ai deux titres dans ma bibliothèque, mais je n'avais encore jamais eu l'occasion de lire cet auteur. Maintenant, c'est chose faite !

Le sourire des femmes est un roman léger, frais, divertissant. C'est ce genre de roman qui détend, qui fait du bien à lire et qui nous fait sourire. Point de grosse intrigue, point de suspens haletant qui monte au fil des pages, mais une douce histoire qui offre quelques petites surprises au fil de ses pages.

Naviguant entre le point de vue d'Aurélie et d'André, l'éditeur avec qui il faut si durement négocier, l'histoire mêle amitié, amour, espoir, mais aussi la magie de Paris et des livres. On se laisse porter par les pages et les chapitres, on se prête au jeu de ce petit mystère qui existe autour de ce fameux auteur et on s'amuse même parfois de certaines situations ou remarques. 

Nicolas Barreau avec son écriture légère, fluide et entraînante offre une histoire réussie. Avec des personnages attachants, oui, on s'attache finalement aussi bien à Aurélie qu'à André, on imagine bien entendu l'issue (qui ne sera pas une grande surprise), mais cela n'empêche pas de passer un bon moment. Le sourire de femmes se lit facilement et rapidement et offre de jolis moments et de belles phrases. 

Notez ce titre si vous avez envie de lire quelque chose de frais ou de léger, Le sourire des femmes vous accompagnera durant quelques heures de lecture simples et apaisantes.

"Quelle que soit la façon dont une histoire débute, quels que soient les tours et détours qu'elle emprunte, seule compte la fin."

Chronique de Delphine :

Ce livre était dans ma PAL depuis un petit moment déjà et d'ailleurs, c'est Marion qui me l'avait offert ^^

Dans Le sourire des femmes, nous faisons la connaissance d'Aurélie, jeune femme d'une trentaine d'années qui tient un restaurant à Paris "Le temps des Cerises". Elle a perdu récemment son père et ayant perdu sa mère très jeune, elle se retrouve désormais seule. Enfin, non, car elle vit avec Claude son compagnon. Oui, mais voilà, un matin, Claude décide de la quitter parce qu'il a rencontré la femme de sa vie. Pour Aurélie, tout s'effondre. Elle va alors se retrouver à déambuler dans les rues de Paris, où elle va entrer dans une librairie et acheter un livre. Chose surprenante, car Aurélie n'est pas une lectrice. Or elle va littéralement dévorer ce roman dans lequel elle se reconnaît. Elle n'a qu'une idée en tête : remercier l'auteur. Oui, mais voilà, il faut négocier avec l'éditeur et cela s'avère compliqué.

Le sourire des femmes fait partie de ces livres simples qui se lisent facilement, et qui nous laissent le sourire après l'avoir refermé. Oh ce n'est certainement pas le livre du siècle, mais j'ai passé un vrai bon moment de lecture en compagnie d'Aurélie et compagnie. C'est un livre simple, sans fioritures. C'est un livre qui parle d'amour, d'amitié, de Paris, de livres...

Le style de l'auteur est fluide et très agréable à lire. L'alternance du récit entre Aurélie et André nous apporte des points de vues différents. Même si l'issue du roman est prévisible, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman à cheval entre la romance et la chick-lit. J'ai trouvé les personnages attachants et j'ai beaucoup aimé l'originalité de l'histoire. L'auteur utilise les mots justes pour véhiculer ses messages et les émotions.

En conclusion, c'est un livre que je vous conseille. Je vous laisse quelques citations que j'ai relevées :

Après tout, quand on y regarde de plus près, chacun d'entre nous à ses complexités, ses fragilités et ses manies. Il y a des choses que nous faisons, ou des choses que nous ne ferions jamais, ou seulement dans des circonstances précises. Des choses dont les autres rient, à propos desquelles ils secouent la tête, s'étonnent. Des choses étranges qui n'appartiennent qu'à nous.

Il y a quelque chose dans Noël qui nous renvoie sans cesse à nous-même, à nos souvenirs, nos souhaits, à notre âme d'enfant qui se tient toujours bouche ouverte, devant ces portes mystérieuses derrière lesquelles attend le merveilleux. 


Le sourire des femmes de Nicolas Barreau est disponible aux Editions Le livre de poche.