mercredi 31 octobre 2018

"Juste une ombre" de Karine Giebel


C'est sur une idée de ma sœur, que vous connaissez déjà un peu à travers "La chronique de Lili" que ce nouveau rendez-vous a vu le jour. Grande lectrice de polars/thrillers, elle n'a de cesse de me conseiller de multiples titres, que je ne prends pas toujours la peine de lire. Alors dorénavant, une fois par mois, celle-ci sélectionnera un de ses romans à me faire découvrir et dont je vous parlerais à travers donc le "Lili's Books".


Un soir après une soirée entre amis, une ombre a suivi Cloé Beauchamp. Cette ombre croisée une seule fois, va dorénavant la suivre quotidiennement, la suivre dans ses moindres déplacements, et même la rendre folle en s'introduisant chez elle. Mais cette ombre, elle n'a jamais vu son visage et disparaît tout aussi vite qu'elle apparaît... Cloé, est-elle sûre de ce qu'elle raconte ou est-ce seulement dans sa tête ?

Cette fois-ci, c'est moi qui ai missionné ma sœur. En effet, la semaine dernière, impossible de me plonger dans un roman qui me plaise vraiment et chaque nouvelle lecture me laissait un goût de déception. Du coup face à cela, j'ai demandé à cette dernière, THE spécialiste du thriller autour de moi, de me sortir un livre de sa bibliothèque dont elle serait sûre qu'il me happerait du début à la fin et que lâcherais difficilement. Elle m'a donc sorti Juste une ombre de Karine Giebel, et j'ai déjà envie de vous dire que ce fut une réussite !

Il aura suffi d'une ombre, d'une ombre qui la suit un soir pour complètement bouleverser la vie de Cloé. Cette vie, dans laquelle elle contrôlait tout, visait l'excellence au travail, choisissait avec soin qui côtoyer, tout cela s'effondre à mesure que l'ombre prend de plus en plus de place dans son quotidien. Maintenant pour Cloé, c'est l'angoisse au quotidien, la peur de l'ombre, des amis qui s'éloignent de plus en plus d'elle et personne qui ne la croit, personne sauf un policier, Gomez...

Juste une ombre, le roman porte bien son titre ! Parce qu'en effet, juste une ombre qui va avoir autant d'impact sur la vie, il fallait l'avoir cette idée (non je ne sous entends pas que Karine Giebel est un peu tordue, quoique..). Dans ce roman, tout le suspens va tourner autour de ça, de cette personne qui reste dans l'ombre à chaque instant et qui empoisonne l'existence de Cloé. Mais celle-ci est la seule à l'avoir vu, et au fil des pages, à mesure que les personnages qui l'entourent doutent d'elle, on se met nous aussi à douter ! Et si Cloé n'était finalement que paranoïaque ? Et si tout était dans sa tête ? On se pose la question, cette question qui finalement va nous poursuivre du début à la fin, avant un final détonnant !

Les personnages sont forts, charismatiques même. Cloé tout d'abord, autant l'avouer au début, elle a tout pour être exécrable. Elle a une suffisance au quotidien qui nous agace, tantôt, on la déteste, tantôt, on l'adore. Il y a aussi Gomez, ce flic qu'on découvre en parallèle et que personnellement, j'ai adoré, bon ok il m'a même beaucoup beaucoup plu. Un personnage un peu borderline, pas vraiment respectueux des procédures, mais qui dégage quelque chose de vraiment fort. Et enfin cette ombre, cette mystérieuse ombre menaçante qui nous angoisse quelque peu et qui plane sur l'histoire à chaque instant.

L'intrigue de ce roman est saisissante, angoissante et tellement bien ficelée. On doute de tout, on tremble quand l'ombre apparaît, on en vient à imaginer qu'un délire paranoïaque s'est vraiment vraiment emparé de Cloé. Mais du début à la fin, on est happé par l'histoire.

Thriller psychologique de haute volée, Karine Giebel maîtrise le moindre élément de son intrigue. L'auteure a un vrai don, ou une douce folie, pour écrire de tels thrillers. Son écriture est intense, vive, il n'y a aucun temps mort et elle nous tient véritablement en haleine.

Bref, j'ai franchement adoré ! Je me suis totalement prise dans l'histoire et dans l'intrigue, tremblant parfois pour et avec Cloé Beauchamp. Karine Giebel sait atteindre un niveau de suspens hallucinant, qui fait qu'on s'accroche littéralement au roman. Je l'ai dévoré, j'ai parfois eu envie de jeter ce livre de colère (non parce que je ne peux pas vous dire, mais il y a un moment où j'ai vraiment maudit l'auteure !) et il m'a surpris du début à la fin. Je suis loin d'avoir lu toute la bibliographie de Karine Giebel, mais je pense que petit à petit ça finira sans doute par arriver, en tout cas Lili, je l'avoue aujourd'hui,j'aurais vraiment mieux fait de t'écouter plus tôt pour la découvrir !

Juste une ombre de Karine Giebel est disponible chez Pocket.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
ombre
paranoïa
solitude
peur
suspens

mardi 30 octobre 2018

"Gwendy et la boîte à boutons" de Stephen King & Richard Chizmar


Été 1974, à Castle View chaque jour Gwendy Peterson, 12 ans, monte au pas de course les marches du suicide qui mènent au haut du falaise. Durant l'été, ce point de vue vie au rythme des cris des plus jeunes dans le terrain de jeu, des balles qui frappent les battes de baseball des plus grands qui s'entraînent pour la Grande Ligue. Et, durant cet été, Gwendy va faire connaissance avec un certain Richard Farris qui lui confie une mystérieuse boîte à boutons...

Un Stephen King et un titre et une couverture qui m'ont de suite attiré, il n'en fallait pas plus pour que je veuille découvrir Gwendy et la boîte à boutons !

Quand cette mystérieuse boite est confiée à Gwendy, la petite fille se pose bien des questions, tout comme nous d'ailleurs. À quoi sert-elle ? Que se passe-t-il si elle appuie sur le bouton rouge, jaune, ou pire le noir ? Et ces deux trappes qui délivrent des chocolats ou des dollars en argent, comment est-ce possible ? Vous l'avez compris, tout cela est bien mystérieux !

Dès les premières pages, nous découvrons avec Gwendy cette mystérieuse boîte à boutons et nous entrons de suite dans le vif du sujet. Cette boîte, Gwendy la gardera cacher durant de nombreuses années, ne la sortant que quand elle est seule et à l'abri du moindre regard. Celle-ci ne sortira jamais de son esprit, avec son lot de questions, de doutes et cette envie de découvrir aussi ce qui se produit quand elle appuie sur un des fameux boutons. Tout le suspens réside autour de cela : quel est donc le pouvoir de la boîte à boutons ?

On se laisse poster au fil des pages par l'histoire de Gwendy, la voyant grandir et s'épanouir. Elle réussit dans tous les domaines, elle devient une belle jeune femme, y a t'il un lien de cause à effet ? Mais, parce qu'il y a tout de même un côté sombre à cela, les cauchemars restent présents, la tentation de céder et d'appuyer sur un bouton de plus en plus forte, et cette sensation d'être épiée par Richard Farris ne la quitte pas non plus. Alors rêve ou cauchemar ? La frontière n'est jamais bien loin avec Stephen King...

En se plongeant dans Gwendy et la boîte à boutons, on se plonge dans une histoire où le mystère est présent du début à la fin, où les questions sont nombreuses et on dévore alors ce roman sans s'en rendre compte. Court roman de moins de deux cent pages, ce livre se lit véritablement d'une traite. Parce que même si on pouvait s'attendre à quelque chose de plus horrifique ou de plus sombre venant de Stephen King, l'intrigue est bien ficelée et le mystère de la boîte à boutons reste présent jusqu'aux dernières pages.

Avec l'histoire de Gwendy, c'est l'histoire d'un secret lourd et pesant qui empoisonne un peu l'existence, l'histoire d'un objet qui devient plus précieux que tout le reste, de la tentation à laquelle nous ne pouvons résister et de l'emprise que tout cela peut avoir sur nous.

"Gwendy a une pensée aujourd'hui chargée d'implications adultes nouvelles, mais appelée à devenir une vérité lassante : les secrets constituent un problème, peut-être le plus grand de tous. Ils pèsent sur l'esprit et encombrent le monde."

Même si je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus sombre, j'ai passé un bon moment à découvrir Gwendy et la boîte à boutons. Ce court roman se lit vraiment rapidement et facilement et a sa part de mystère qui plane au-dessus de chaque page. Et puis finalement, ces fameux boutons ne sont pas sans rappeler ceux que les grandes puissances du monde ont à leur disposition. Vous savez, ce fameux bouton nucléaire...

Gwendy et la boîte à boutons de Stephen King et Richard Chizmar est disponible aux Éditions Le Livre de Poche.

Merci NetGalley & Le Livre de Poche.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
enfant
boîte à boutons
mystère
réussite
cauchemar.

lundi 29 octobre 2018

"Taxi Victoria" de Sonia V.


Léon, la soixantaine, est chauffeur de taxi de nuit. Avec son apparence digne, du Père Noël et son Taxi Victoria, l'homme inspire bien souvent confiance à ses clients qui n'hésitent alors pas à se confier à lui le temps d'une course.

C'est après une sollicitation sur SimplementPro que j'ai donc décidé de découvrir Taxi Victoria de Sonia V.

Nous prenons donc place aux côtés de Léon dans son Taxi Victoria le temps d'une nuit, une nuit qui verra se succéder les clients de tous genres et horizons, mais qui se confieront bien souvent à notre chauffeur de taxi. Mais que peuvent ils confier ? Et si confient ils réellement à lui ? C'est ce que nous découvrons.

Roman court, ou plutôt même nouvelle, Taxi Victoria est une lecture rapide qui nous mène à l'essentiel. Léon et son travail de chauffeur de taxi, cet homme veuf qui suit une routine quotidienne avant de prendre place derrière son volant. Avec Léon, on découvre qu'un chauffeur de taxi, le temps de quelques minutes peut en apprendre beaucoup.

Chaque chapitre est une succession de nouveaux clients, de la femme d'affaires aux jeunes gens enivrés en passant par le mari volage. Mais justement, ce qu'on peut un peu reprocher à Taxi Victoria, c'est parfois d'être un peu cliché. En effet pourquoi la femme d'affaires si brillante se doit de réussir dans la vie professionnelle mais pas privé ? Pourquoi la jeune bande de fêtards saouls n'est elle composée que d'hommes et pas de femmes ? Et ce n'est que deux exemples, il aurait été intéressant de casser justement ces clichés-là pour que Taxi Victoria se démarque vraiment.

Taxi Victoria a été une lecture rapide, sympathique, mais qui, avouons-le, n'a rien d'exceptionnel. Je regrette vraiment ce côté un peu trop cliché dans les situations des uns et des autres, il n'y a pas vraiment d'effet de surprise finalement. Alors le temps d'une petite heure ou deux, on prend place avec Léon, mais la course est rapide et ne nous marque pas vraiment... À vous maintenant de vous asseoir dans le Taxi Victoria.

Taxi Victoria de Sonia V. est disponible en auto-édition par ici !

Merci SimplementPro & Sonia V.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
taxi
courses
rencontres
confessions
clichés.

C'est lundi ! Je lis ça, et vous ?



Pour bien débuter cette nouvelle semaine, le lundi est l'occasion de faire le point sur ses lectures ! Alors rien de bien compliqué, le principe est simple, on parle de sa lecture passée, de sa lecture en cours et de sa lecture à venir.

Je vous dis ce que je lis, et vous faites de même, ok ? :)

J'ai terminé
Gwendy et la boîte à boutons de Stephen King & Richard Chizmar

Je suis en train de lire
Sous nos yeux de Cara Hunter

Je lirai ensuite
Je ne sais pas encore ce que je lirais après...

jeudi 25 octobre 2018

Dans ma bibliothèque il y a... "Tu as promis que tu vivrais pour moi" de Carène Ponte


Ce rendez-vous est l'occasion de voir un peu ce qu'il y a... dans ma bibliothèque ! Je vais profiter de cela pour vous montrer quelques livres qu'elle contient (pas tous sinon on va y passer du temps) et des livres que je souhaite mettre en avant. Des livres que j'ai peut-être déjà chroniqué, ou pas, des livres récents ou qui ont déjà quelques années, des livres traînés ici ou là et qui peuvent renfermer quelques anecdotes. Bref, de temps en temps, on va aller faire un tour dans ma bibliothèque, alors ça vous dit ?

Aujourd'hui, c'est un roman plutôt récent que j'ai décidé de sortir de ma bibliothèque afin de vous en parler, ou plutôt de vous en reparler. Parce qu'à l'honneur aujourd'hui, c'est Tu as promis que tu vivrais pour moi de Carène Ponte.


Ce roman, je l'ai découvert à la base via le site NetGalley. Sa couverture, son résumé, tout m'attirait alors ni une ni deux, je voulais le découvrir. Quand je me suis plongée dans la lecture de celui-ci, cela a été un énorme bouleversement pour moi. Ça vous est déjà arrivé à vous de pleurer dès les premières pages ? Parce que là, ce fut le cas pour moi.

En me plongeant dans Tu as promis que tu vivrais pour moi, j'étais loin de me douter que ce roman serait un coup de cœur qui me bouleverserait totalement. Vous savez, c'est ce genre de coup de cœur qui vous marque véritablement le cœur, qui vous fait chavirer, que vous aimeriez à chaque fois ouvrir de nouveau comme la première fois et qui, vous le savez, ne s'effacera jamais de votre mémoire. Et bien ce roman de Carène Ponte, c'est exactement ça !

En découvrant en plus ce titre, j'ai découvert Carène Ponte, une auteure... allez n'ayons pas peur des mots, vraiment formidable. Aussi bien pour ce qu'elle écrit, mais aussi pour la personne qu'elle est. Carène est une personne douce, joyeuse et qui partage beaucoup. Croyez-moi, si vous avez l'occasion de la rencontrer en séance de dédicaces ou en salon, foncez, car vous passerez un délicieux moment à discuter avec elle !

Du coup Tu as promis que tu vivrais pour moi a une place vraiment importante dans ma bibliothèque. Il ne la quittera pas, soyez en sûr, et rien que de le feuilleter de temps en temps me touche de nouveau...

Un aperçu de ce que j'en disais après ma lecture :

"Tu as promis que tu vivrais pour moi est un magnifique coup de cœur ! C'est un livre qui m'a fait pleurer (beaucoup), m'a fait sourire (plus d'une fois) et m'a fait ressentir tellement d'émotions. Cette histoire d'amitié est triste oui, comment imaginer un seul instant réussir à se relever après la perte de sa meilleure amie ? Mais elle montre aussi que la force de l'amitié peut justement nous aider à remonter la pente. Amitié, amour, espoir, nouvelle vie, tout se mêle finalement dans une histoire qui touchera n'importe quel lecteur.

Merci Carène Ponte pour ce livre qui m'a vraiment profondément touché comme peu savent le faire. Pour ce livre qui m'a fait pleurer de tristesse, mais pleurer de joie aussi. Pour ce livre qui m'a donné envie de serrer ma meilleure amie dans mes bras, ce livre qui m'a fait sourire et qui offre une magnifique leçon de vie."

Et pour redécouvrir la chronique complète : cliquez par ici !

Si vous ne l'avez pas lu, je vous invite vivement à découvrir ce roman. Je suis sûre que Tu as promis que tu vivrais pour moi saura vous toucher et que vous apprécierez grandement cette lecture...

Résumé de Tu as promis que tu vivrais pour moi :

Quand on a trente ans, on n’est jamais préparé à perdre sa meilleure amie. C’est pourtant le drame que Molly doit affronter quand Marie est emportée par la maladie en quelques mois à peine. Juste avant de mourir, celle-ci demande à Molly de lui faire une promesse : vivre sa vie pleinement, pour elles deux. Elle y tient, alors Molly accepte.

Mais par où commencer ? Lâcher son travail de serveuse ? Rompre avec Germain, l'homme avec lequel elle vit ? Certes, il est comptable et porte des chaussons, mais il est gentil.

Lorsque Molly reçoit quelques jours après l’enterrement un mystérieux paquet contenant douze lettres de Marie, elle comprend que celle qui lui manque tant n’avait pas l'intention de se contenter de paroles en l'air et que son engagement va l’entraîner bien plus loin que ce qu’elle imaginait… 

mercredi 24 octobre 2018

"Les Feller" de Susanna Fogel


Un père qui adore étaler sa culture et son intelligence, une sœur qui use et abuse de langage SMS, une mère quelque peu envahissante ou encore une grand-mère qui n'est jamais à court de ragots. Voilà donc la famille Feller, ceux qui entourent Julie une jeune femme aspirante écrivaine qui finit par trouver l'inspiration grâce à sa famille qu'on peut qualifier sans hésiter de complètement cinglée.

C'est la couverture et cette promesse de famille cinglée qui ont fait que je me suis penchée sur le roman Les Feller de Susanna Fogel.

Julie est donc une jeune femme active qui enchaîne les relations faute de trouver le bon garçon et qui est donc entourée d'une famille totalement décalée. Entre sa mère qui n'a pas finit d'en vouloir à son père, son père qui lui n'a de cesse d'étaler sa culture ou encore sa soeur qui lui raconte sa vie façon SMS autant dire qu'elle ne s'ennuie pas. Tout cela, ils lui partagent à travers mails et lettres.

Les Feller... ce roman, autant il m'a plu par sa façon d'être écrit de manière épistolaire, autant je me suis, autant dire les choses de suite, clairement ennuyée durant ma lecture. Le fait d'être écrit uniquement par des lettres, des mails que reçoit Julie est original. À aucun moment, Julie n'intervient, seul son entourage et les échanges épistolaires font que l'histoire se déroule. Aux lettres de sa famille, s'ajoutent de manière ponctuelle des lettres venus d'objets quotidiens qui interpellent Julie sur la personne qu'elle est ou ce qu'elle fait, c'est un point qui m'a beaucoup surprise au début, mais qui a su tirer son épingle du jeu et apporter une touche d'originalité en plus.

En revanche pour l'histoire, j'ai eu l'impression que tout était linéaire, aucune intrigue, aucune attente, on lit simplement ces fameuses lettres pour découvrir sa famille et ce qu'ils disent de Julie (parce qu'on ne la connaît pas Julie finalement). À aucun moment, je n'ai eu l'impression que l'auteur allait nous amener quelque part, qu'il y avait une fin attendue ou espérée dans Les Feller et je suis restée simplement spectatrice sans jamais m'attacher à qui que ce soit. Du coup, même si c'est un roman plutôt court, j'ai vraiment eu l'impression que celui-ci était vraiment long, finissant même par clairement m'ennuyer...

Même si Susanna Fogel offre ici une famille totalement atypique, des personnages même complètement décalés, cela n'a pas pris avec moi. Alors certes, j'ai eu l'impression de finir par bien connaître la famille Feller, mais pas Julie qui est tout de même un peu le personnage central de ce livre pourtant ! Ils sont passés ainsi le temps d'une lecture, mais je ne me suis pas attachée à eux, ils ne m'ont pas intéressé plus que cela et honnêtement, je vais les oublier très vite.

Bref, malheureusement pour moi, ce livre fut une déception et je n'y ai pas trouvé mon intérêt. Donc il ne vous reste plus qu'une chose à faire, découvrir à votre tour Les Feller de Susanna Fogel afin de vous en faire votre propre idée !

Les Feller de Susanna Fogel est disponible aux Éditions Harper Collins.

Merci à NetGalley & Harper Collins.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
famille
lettres
relations
déjanté
lenteurs.

mardi 23 octobre 2018

"Caribou Baby" de Meg Rosoff


À tout juste 17 ans, Jess vient d'avoir un bébé. Un bébé pas comme les autres puisqu'il s'agit d'un bébé caribou ! Personne ne sait comment s'est arrivé, ni pourquoi, ni comment, et avec Nick son petit copain, Jess va devoir apprendre à l'accepter. Alors ce bébé caribou est un bébé comme tous les autres qu'il faut aimer, choyer même s'il est parfois un peu encombrant.

C'est après avoir vu plusieurs posts de la part de Rageot que j'ai voulu donc découvrir par curiosité Caribou Baby de Meg Rosoff.

Un bébé caribou donc, quelle drôle d'idée vous ne trouvez pas ? Et pourtant, c'est un vrai bébé caribou qu'on tend à Jess à la maternité. À la surprise, s'ensuit alors tous les premiers pas qu'une jeune maman fait, sauf qu'ici, le bébé a des sabots et non de petits orteils roses.

Bien que l'idée au départ me paraissait totalement absurde, autant l'avouer, en me plongeant dans Caribou Baby, j'ai découvert une histoire qui prête à sourire, mais plein de jolis sentiments. À travers l'histoire de Jess, c'est l'histoire d'une jeune maman qui doit tout apprendre de ce nouveau rôle, qui doit réussir à faire accepter son bébé différent des autres, qui apprend à concilier sa nouvelle vie de maman avec celle de rester femme aussi. On suit l'évolution de ce caribou à mesure qu'il grandit, les prises de conscience de Jess et Nick face à leur enfant qui grandit, et tout est tout de même terriblement amusant.

Roman très court, original, décalé Caribou Baby se lit très rapidement. Derrière cette histoire loufoque, et l'humour quasi-permanent se cache aussi beaucoup d'amour. Alors certes avoir un bébé caribou avouons-le, c'est impossible, mais à travers justement ce bébé caribou si différent des autres, ce sont tous les enfants différents qui sont au cœur de ce livre et la difficulté pour les parents de les faire accepter par tous.

Meg Rosoff livre un roman, ou plutôt une nouvelle, qui prête à sourire plus d'une fois, même à rire parfois, mais qui sait aussi toucher le lecteur. C'est à la fois drôle et émouvant, simple et percutant et rapidement, on laisse le côté totalement absurde et rocambolesque de cette histoire pour l'apprécier comme il se doit.

Pour moi, Caribou Baby a été une lecture amusante et agréable. Surtout derrière l'histoire de ce bébé caribou, se cache pour moi un vrai message et c'est bien souvent par l'humour qu'on peut plus facilement faire comprendre les choses. Meg Rosoff a visé juste, un petit livre à mettre entre toutes les mains.

Caribou Baby de Meg Rosoff est disponible chez Rageot !

Merci à NetGalley & Rageot.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
grossesse
surprise
caribou
différence
amour.

lundi 22 octobre 2018

"Silver Water" de Haylen Beck


Ce jour-là, Audra Kinney a osé ! Oser enfin quitter son mari, emmener ses enfants loin et de lui et prendre la route pour s'éloigner de lui. Alors qu'elle est sur la route, elle est arrêtée par la police et une cargaison de drogue, qu'elle n'a jamais vu, est retrouvée dans son coffre. Emmenée au poste de police, le cauchemar ne fait que commencer, car elle qui réclame de savoir où sont ses deux enfants se voit répondre qu'elle était seule dans la voiture. La police, les médias, tout le monde parle d'infanticide alors qu'Audra crie à l'enlèvement...

Un thriller, une fois de plus ! Cette fois-ci, j'ai choisi de découvrir Silver Water de Haylen Beck après avoir lu son résumé terriblement intrigant...

Après donc sa fameuse arrestation, Audra plonge en vrai cauchemar quand on lui répond qu'elle était seule dans sa voiture. Elle qui a vu ses enfants partir avec un agent de police pour qu'ils soient dans un "endroit sûr", se voit maintenant accuser de leur avoir fait du mal. Pourquoi lui arrive t'il cela ? Comment se défendre ? Autant vous dire que pour Audra, il ne sera pas si facile que cela de se défendre et de prouver son innocence...

En plongeant dans Silver Water, on se retrouve plongé dans une intrigue plutôt originale. En effet une mère qui voit ses enfants partir avec la police, et qui découvre que plus personne ne les a vu, plutôt étrange non ? Le lecteur, lui, découvre la vérité, découvre ce qui se cache derrière cet enlèvement d'enfant au fil des pages et jongle donc entre cela et les événements que subit Audra. Ici point de torture, point de passage sanguinolent à nous faire tourner la tête, c'est une terrible machination, un engrenage même maléfique qui fait terriblement froid dans le dos.

Silver Water est un thriller qui cache bien son histoire, car en lisant le résumé, on ne se doute pas de ce que renferment ses pages. C'est terriblement angoissant, complètement flippant même n'ayons pas peur des mots quand la porte s'entre-ouvre sur le darknet... On est face à des situations qui nous dépassent, nous choquent même un peu, et on se laisse entraîner dans cette histoire plus profondément qu'on ne le pensait.

Au fil des chapitres, le suspens ne cesse de s'intensifier. En alternant les points de vue, nous sommes témoins de chaque situation aussi bien auprès des enfants, que d'Audra ou encore des policiers et par la suite de Danny Lee. L'intrigue est implacable, haletante, on frémit de ce qui pourrait arriver aux enfants, de la situation dans laquelle se retrouve Audra et on doute de l'issue du roman.

J'ai découvert Haylen Beck avec ce roman et j'ai été totalement conquise. L'écriture de l'auteur est intense, haletante, vive et efficace. On ne s'ennuie pas un seul instant durant notre lecture, l'auteur sachant savamment travailler son intrigue pour nous faire douter, et même flipper à chaque instant. Haylen Beck livre ici un thriller captivant et convaincant du début à la fin.

Je me suis retrouvée totalement happée dans l'histoire et j'ai vraiment eu beaucoup de mal à lâcher ce roman, le dévorant quasiment d'une traite. J'ai trouvé l'intrigue originale et terriblement bien menée, je ne savais pas où l'intrigue nous mènerait en ouvrant ce roman et j'ai été agréablement surprise. Pour moi, Silver Water d'Haylen Beck est vraiment un thriller à lire ! Je ne doute pas qu'il saura vous intriguer dès les premiers chapitres et ce dès les dernières pages...

Silver Water d'Haylen Beck est disponible aux Éditions Harper Collins Noir.

Merci à NetGalley & Harper Collins.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
mère
enfants
mensonges
tension
suspens.

C'est lundi ! Je lis ça, et vous ?



Pour bien débuter cette nouvelle semaine, le lundi est l'occasion de faire le point sur ses lectures ! Alors rien de bien compliqué, le principe est simple, on parle de sa lecture passée, de sa lecture en cours et de sa lecture à venir.

Je vous dis ce que je lis, et vous faites de même, ok ? :)

J'ai terminé
Juste un peu de temps de Caroline Boudet

Je suis en train de lire
Les Feller de Susanna Fogel

Je lirai ensuite
Un mariage anglais de Claire Fuller

vendredi 19 octobre 2018

Cite moi... le deuil et la mort.


Peut-être êtes-vous comme moi à relever des passages, des citations, des extraits lors de votre lecture ? Moi en tout cas, je suis une fervente utilisatrice de post-it et je n'hésite pas à relever bon nombre de citations qui me plaisent au cours de mes lectures. Alors j'ai décidé de vous en parler, vous parler de ces passages qui me touchent, m'interpellent et que j'aime dans ce rendez-vous "Cite moi..."

Le deuil, la mort, la perte d'un être cher, sont des thèmes qu'on retrouve régulièrement au cœur des romans. Ces thèmes si durs à aborder et bien délicats, ont tendance à nous toucher plus que d'autres ou à nous marquer plus qu'on ne le penserait. Nous sommes tous malheureusement confrontés un jour à cela dans nos vies personnelles, à réussir à surmonter l'épreuve que c'est. Dans les mots de certains auteurs on retrouve parfois une sensibilité toute particulière à en parler, une façon de mettre des mots sur ces maux qui nous émeut plus d'autre et des vérités qu'on a parfois du mal à admettre, mais qui font partie du deuil. Alors aujourd'hui, je vous propose de découvrir quelques citations qui abordent tout cela...


  • "Il y a ce temps magnifique. Il y a ces gens qui font du cerf-volant sur la plage, et d'autres qui trempent leurs pieds dans l'eau. Il y a ces cris d'enfants qui jouent, que l'on entend par dessus les vagues. Et puis il y a un peu de baume au coeur, maintenant que la tristesse, en s'en allant, laisse une petite place pour le reste."

Juste avant le bonheur - Agnès Ledig



  • "Qui te dit que j'ai envie de faire mon deuil, hein ? Faire son deuil, c'est comme oublier. Et moi, je n'ai pas envie d'oublier. Je n'ai pas envie de ne plus penser à elle. Grâce à ces enveloppes, elle sera encore avec moi pour douze mois. Douze tout petits mois. C'est difficile à comprendre ?"

Tu as promis que tu vivrais pour moi - Carene Ponte



  • "La mort modifie rarement les sentiments que l'on éprouve pour quelqu'un. Et quand c'est le cas, la plupart du temps, elle ne fait que les renforcer."

Canicule - Jane Harper



  • "Les vieilles dames meurent, les femmes s'éclipsent. Tu t'es éclipsée, Lou. Et tu m'as laissé sur le carreau avec un trou dans le coeur."

Entre ciel et Lou - Lorraine Fouchet



  • "Les morts constellent notre parcours. Ils nous rappellent à la réalité des choses. A la fragilité de l'existence."

Vouloir toucher les étoiles - Mike Horn



  • "Quelquefois la mort est naturelle, une grâce venant mettre un terme à la souffrance. Mais, bien trop souvent, elle survient en assassin plein d'une cruauté insensée et dépourvu du moindre vestige de compassion."

Revival - Stephen King



  • "Quand on perd quelqu'un, le chagrin vous revient comme une crue soudaine qui arrache toutes vos défenses. On fait alors ce qu'on peut. On se cramponne à ce qu'on a pour s'en sortir."

Les mondes de Sam - Keith Stuart



  • "Moi je n'ai pas peur de la mort. Tout le monde va mourir. C'est pas grave la mort. C'est triste, mais c'est pas grave."

Deux petits pas sur le sable mouillé - Anne-Dauphine Julliand



  • "La mort n'est pas toujours le plus terrible des maux. La vie est souvent bien plus cruelle. Mais pour ceux qui restent, c'est la double peine."

Meurtres pour rédemption - Karine Giebel



  • "Perdre la personne qu'on aime est une tragédie, Clem... Mais surmonter ce cataclysme révèle ce qu'on a de plus fort en nous. On devient une autre personne, plus mûre, plus assurée, plus consciente de ce qui nous entoure, parce qu'on sait que tout peut s'arrêter très vite."

Speedway - Pascale Stephens



  • "Les vivants doivent survivre à l'absence. Crois moi."

Une bonne intention - Solène Bakowski



  • "On est le 30 octobre. Aujourd'hui, je vais assister à l'enterrement de ma meilleure amie. Je ne sais même pas comment je vais survivre à cette journée. Alors vivre..."

Tu as promis que tu vivrais pour moi - Carene Ponte



  • "N'importe quelle parole pouvait atténuer pour quelques instants la douleur causée par la mort d'un être cher. Égoïste par nature, le deuil était une de vivants. Il témoignait de la force avec laquelle on éprouvait une perte personnelle - et aussi, dans certains cas, des regrets."

Le pensionnat des innocentes - Angela Marsons

jeudi 18 octobre 2018

"Un rayon de soleil entre nos vies" de Corine Dossa


Lorsqu'Ariane découvre qu'elle est enceinte, c'est le choc, car non seulement, elle ne s'imaginait jamais être mère, mais en plus, elle est déjà enceinte de six mois quand elle apprend la nouvelle. Elle n'a pas la fibre maternelle et pourquoi elle alors que sa sœur Camille, elle, désire tant un enfant ? Alors lorsqu'Amarilla naît, tout est chamboulé, mais les deux sœurs vont se soutenir, s'entraider et s'unir face à ce nouveau défi. Amarilla devient alors un vrai rayon de soleil qui les aidera à retisser le lien qui les unissait autrefois.

C'est en me fiant uniquement à sa couverture que je me suis laissée tenter pour découvrir ce roman de Corine Dossa Un rayon de soleil entre nos vies.

"Dans les moments difficiles, nous avons tendance à nous demander : pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Ces multiples "pourquoi" nous ramènent toujours à notre situation de victime. Pour une fois, je décidai de me poser la question sous une autre perspective : pour quoi ces événements intervenaient-ils dans notre famille ? Qu'avaient-ils à nous révéler ? Scindé en deux, le mot semblait ouvrir sur une autre réalité."

En apparence, Un rayon de soleil entre nos vies a tout du roman feel-good, mais en apparence seulement. Au fil des pages, alors que nous découvrons l'histoire d'Ariane, de Camille et ensuite d'Amarilla, on comprend que ce roman sera plus intense et touchant que ce qu'on imaginait au débit. L'histoire est plus profonde que ce qu'il n'y parait au premier abord. Le résumé est fidèle au roman, mais ne dévoile pas ce qui le rend aussi si profond et touchant, d'ailleurs, je vous laisserais découvrir par vous-même de quoi il s'agit.

Un rayon de soleil entre nos vies, c'est l'histoire d'une naissance imprévue, d'une jeune femme qui se retrouve mère sans l'avoir imaginé, d'une relation entre sœurs qui ne cesse de gagner en intensité à mesure que les épreuves les rapprochent et soudent leur relation. Camille est un personnage très attachant, entre son soutien indéfectible pour sa sœur et sa nièce, mais aussi les questions qu'elle se pose sur son propre avenir et l'amour, rapidement, on l'apprécie beaucoup et elle nous touche même un peu.

Ce roman, qui se lit rapidement, est une bouffée d'amour et d'espoir. Chaque personnage croisé au fil de l'histoire apporte son lot d'émotions et de pensées positives, chaque épreuve traversée par les deux sœurs les lie un peu plus. Un rayon de soleil entre nos vies, c'est une jolie preuve d'amour, une belle leçon de vie, une façon de dire qu'il faut toujours positiver dans la vie pour réussir à surmonter ce qui nous parait d'abord insurmontable. L'amour, l'amitié, la maternité, la paternité sont quelques-uns des thèmes que nous croisons au fil des chapitres, mais pas que...

Avec son écriture tendre, simple et si douce, Corine Dossa livre un roman touchant, tendre, et même bouleversant. Toute cette histoire nous touche, nous émeut, et on referme même Un rayon de soleil entre nos vies les yeux humides. Roman court, moins de deux cent pages, ce livre offre une histoire complète sans pour autant être trop rapide. Chaque élément y a sa place et le tout est porté par beaucoup d'émotions et de sentiments.

Un rayon de soleil entre nos vies a été pour moi une très belle découverte. On ne s'attend vraiment pas à cette histoire si on se fie au résumé, et c'est la toute la beauté de ce livre. Camille, Ariane et Amarilla vous attendent maintenant pour partager avec vous leur histoire si touchante et croyez-moi, elles sauront vous marquer plus que vous ne le pensez...

Un rayon de soleil entre nos vies de Corine Dossa est disponible aux Éditions Eyrolles.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
soeurs
surprise
naissance
épreuves
soutien.

mercredi 17 octobre 2018

"J'ai encore menti !" de Gilles Legardinier


Laura est une jeune femme qui se pose beaucoup de questions. Comment réussir dans la vie ? Comment trouver l'amour ? Pourquoi tout paraît si compliqué finalement quand on est adulte ? Mais un jour, c'est l'accident et Laura perd la mémoire... Elle se retrouve donc débutante dans la vie, un enfant dans le corps d'une jeune femme et elle redécouvre tout, aussi bien les bonbons, son entourage, l'utilité de s'habiller pour sortir, ou encore les lois qui régissent l'univers. C'est une aventure unique qui attend donc Laura, et c'est l'occasion aussi pour elle de devenir qui elle veut vraiment.

Un nouveau roman de Gilles Legardinier est toujours un événement en soi, alors quand j'ai découvert la couverture toujours aussi coloré et un peu décalé de J'ai encore menti ! je savais que ce livre serait un bon cru, et j'ai eu le nez fin.

J'ai encore menti ! c'est donc l'histoire de Laura, cette jeune femme qui nous ressemble à vous et moi. Elle cherche encore sa place dans la société, cherche l'amour qui semble si compliqué à trouver, jusqu'au jour où elle devient amnésique. Un accident lui fait donc perdre la mémoire, et là vous imaginez bien qu'il va lui falloir tout réapprendre, mais absolument tout, vous vous doutez bien que cet apprentissage risque bien d'être rocambolesque...

En ouvrant ce livre, même si je savais bien que je passerais de nouveau un bon moment de lecture grâce à Gilles Legardinier, je ne m'attendais pas à rire autant. Oui rire, et même parfois littéralement éclater de rire. On se doute bien qu'au vu de l'histoire, l'humour sera au rendez-vous, mais à ce point-là ? Non ! Laura est une jeune femme dynamique, pleine d'entrain, et qui a beaucoup d'humour. Certaines de ses réflexions sont vraiment décalées, et lorsqu'elle reprend conscience et qu'elle se rend compte qu'elle a perdu la mémoire, je vous avoue que pour moi c'est LA scène hilarante du livre.

"J'aime les chevaux, les voir galoper dans l'immensité, s'ébattre libres, fougueux et majestueux. Ce n'est pas pour autant que j'ai envie de grimper dessus. On ne doit pas s'asseoir sur tout ce qu'on admire. Vous imaginez ce que ça donnerait avec un joli tableau au musée, un nageur olympique ou un beau buffet campagnard ? Franchement ?"

Forcément tout réapprendre prendra du temps pour notre jeune héroïne, mais heureusement elle peut compter sur son entourage, sa psychologue et surtout sa meilleure amie Lucie. Les scènes entre les deux jeunes femmes, leurs dialogues vous feront également rire et surtout sourire. Mais derrière l'humour, se cache aussi de vrais conseils pour Laura, que ce soit sur l'amour, le quotidien, la liberté d'être celle qu'elle veut vraiment. Elle a de nouveau des yeux d'enfants, alors comprendre ce qui est bien ou non de faire pour une jeune femme, c'est parfois compliqué ou cocasse.

J'ai encore menti !, au-delà de l'humour ambiant, c'est aussi comme nous a habitué Gilles Legardinier, une histoire plus profonde qui se cache dans ses pages. C'est la vie et prendre conscience qu'on ne fait pas réellement ce que l'on voudrait, c'est la société actuelle et ses diktats de plus en plus nombreux, et c'est l'amour qui semble bien compliqué à trouver. Finalement, à travers l'histoire de Laura, c'est l'histoire d'une jeune femme qui prend un nouveau départ, qui ose enfin être ce qu'elle est, mais qui aussi se pose beaucoup de questions sur l'amour.

L'amour, vaste sujet, vaste question. Qui aujourd'hui ne cherche pas l'amour ? Qui n'espère pas trouver sa moitié et s'épanouir ? Mais dans notre société actuelle, qui ne se retrouve pas face aux difficultés à trouver l'être cher ? Gilles Legardinier en parle très bien, aborde ce thème aussi bien avec humour qu'avec sensibilité, dénonçant même les réflexions de certains. Et en ça Laura, peut-être notre reflet.

"Ce qui est certain, c'est que nous y pensons en permanence. On peut même parler d'obsession. On le cherche, on le traque, on l'espère. On en guette les signes. Certains racontent qu'elles l'ont trouvé, mais elles sont incapables de nous le montrer. L'amour est un drôle de machin qui n'est visible qu'aux yeux de ceux qui en bénéficient. Un peu comme les gentils lutins que seuls les enfants sages peuvent voir. Il faut avoir trouvé l'amour pour savoir qu'il existe."

Dans ce roman, j'ai retrouvé tout ce que j'apprécie chez Gilles Legardinier. Une écriture pleine d'humour, de sensibilité et qui dénonce subtilement quelques vérités. On rit, on sourit de pages en pages, on s'identifie facilement à notre jeune héroïne et on s'y attache fortement. Lire J'ai encore menti ! c'est l'assurance de passer un bon moment, de prendre beaucoup de plaisir, mais aussi de trouver parfois certaines réponses à nos questions. En ça, j'adore lire cet auteur.

Vous l'avez donc compris, j'ai adoré J'ai encore menti ! Pour son histoire quelque peu rocambolesque, pour les situations cocasses qu'affronte Laura, pour les réflexions et les dialogues parfois totalement décalés, mais aussi pour cette histoire d'amour qui finit par naître, pour les réflexions sur notre société actuelle que fait aussi passer Gilles Legardinier. Cela faisait un moment que je n'avais pas lu cet auteur, mais j'ai retrouvé tout ce que j'apprécie chez lui et je n'hésiterais pas une seconde à rattraper mon retard dans ses parutions parce que je suis sûre de passer d'excellents moments...

"Ne vous arrêtez jamais à ce que cette vie vous impose. Défendez ce en quoi vous croyez, restez fidèle à votre nature et vous verrez que, au moins dans votre rayon d'action, si vous en avez la force, cette existence vous ressemblera chaque jour davantage."

J'ai encore menti ! de Gilles Legardinier est disponible chez Flammarion.

Merci aux Editions Flammarion.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
amnésie
humour
hilarant
amitié
amour.

lundi 15 octobre 2018

"Toutes les histoires d'amour du monde" de Baptiste Beaulieu


Lorsque le père de Jean tombe sur trois carnets renfermant des lettres d'amour, il sombre dans la mélancolie. Quand Jean découvre cela, c'est la surprise totale pour lui, car dans ces lettres Moïse, son grand-père, y raconte toute l'histoire de sa vie à une certaine Anne-Lise Schmidt. Mais qui est Anne-Lise Schmidt ? Qui était-elle surtout pour Moïse ? Pourquoi Moïse était-il si distant, triste et renfermé envers sa famille ? Jean va alors essayer de lever le voile sur tout ça et au fil des lectures de ces lettres, va naviguer dans le passé où malgré les drames de la guerre s'est joué l'une des plus belles histoires d'amour...

Si vous me suivez un peu sur ce blog, vous savez déjà que Baptiste Beaulieu est un auteur que j'apprécie vraiment énormément et que je n'hésite jamais à le mettre en avant dès que je peux. J'ai déjà eu la chance de lire son dernier titre Toutes les histoires d'amour du monde qui m'a, une fois de plus, touché plus que je ne l'aurais imaginé et pour lequel j'ai eu un énorme coup de coeur.

"Il y a quoi dans ces lettres ?   - La plus belle histoire d'amour qu'ai jamais lue.   - Ce n'était pas avec grand-mère, cette histoire, hein ?   - Evidemment que non !"

Toutes les histoires d'amour du monde, c'est donc l'histoire de Jean, de son père Denis et surtout de Moïse son grand-père. C'est l'histoire d'un secret bien gardé qui bouleverse une famille lorsqu'il est découvert, l'histoire d'un amour profond et sincère pour une femme qui n'a jamais été oublié, l'histoire d'un passé qui résonne encore aujourd'hui et c'est aussi l'histoire d'un père et d'un fils qui semblent se retrouver.

En dire plus sur ce que renferme Toutes les histoires d'amour du monde est difficile. Parce que c'est un livre qui mérite vraiment d'être découvert, qui mérite que son histoire se dévoile à vous au fil des pages. Ce livre renferme l'amour, une histoire d'amour, et même des histoires d'amour. C'est l'histoire de Moïse et d'Anne-Lise, l'histoire de cet homme qui a tu à tous sa plus belle histoire d'amour, son amour si profond et précieux pour Anne-Lise que nous découvrons au fil des pages à mesure que Jean nous révèle les lettres, toutes ses lettres écrites chaque 3 avril tout au long de sa vie. Mais c'est aussi l'histoire de Jean et son père Denis, l'histoire qu'à travers cette quête de vérité, Jean va réussir à dialoguer de nouveau avec son père, à retrouver même une certaine complicité. Et puis il y a aussi les histoires de Kayoosh et Kasim, de Marie ou encore d'Henri qui viennent ponctuer celle de Moïse et qui apportent avec elles leur lot de tendresse et d'émotions.

"Kayoosh et Kasim, Marie et son bébé, Martine et son Richard, Victor et sa grand-mère, Henri et ses démunis... Toutes les histoires d'amour ne sont pas belles. Mais elle sont toutes importantes. Toutes. Comme il est dur d'aimer qui j'aime dans cette société où on apprend à celles et ceux comme moi à mentir avant de tomber amoureux."

Baptiste Beaulieu à travers ce roman livre l'histoire vraie de son grand-père Moïse, de cet homme qu'il a redécouvert en lisant toutes ses lettres secrètes. À travers celle-ci, Baptiste offre une histoire d'amour si pure, sincère et profonde. Vous savez le genre d'histoire qui marque véritablement quand on la découvre, qui nous bouleverse, nous émeut et qu'on n'oublie jamais véritablement. L'histoire de Moïse, c'est ça. Le temps d'un livre, Moïse devient un peu notre grand-père à tous, parce qu'on découvre toute sa vie, de son enfance à son adolescence, de ses rencontres, ses amours, des guerres qui ont bouleversé sa vie et de l'arrivée d'Anne-Lise qui, elle, bouleverse tout.

"La Guerre cloue le bec des hommes avant de les tuer. Je le sais, elle m'a tant blessé enfant, et tant blessé adulte, impossible de me remémorer une vie sans elle, ni avant, ni après..."

Dans Toutes les histoires d'amour du monde nous retrouvons tout ce qui définit si bien Baptiste Beaulieu et ses écrits. Une humanité omniprésente à travers toutes ces personnes croisées au fil des pages, une multitude d'émotions qui nous font chavirer le cœur plus d'une fois et le font battre parfois plus fort, la mise en lumière de l'amour sous toutes ses formes que ce soit l'amour profond et sincère qui ne s'oublie jamais, l'amour dangereux et caché de tous, l'amour qui fait tourner la tête ou qui blesse, des sentiments dévoilés au fil des pages qui nous touchent et rendent les yeux bien humides, des mots juste sur les maux qui nous bouleversent sans qu'on s'y attende vraiment. Ce roman est aussi très personnel et intime, vous découvrirez certains passages (non, je n'en dirais pas plus !) dans lesquels on sent véritablement que l'auteur se livre également sur lui, mais il y a aussi les photos que l'on découvre au détour des pages qui accentuent encore un peu plus ce côté personnel.

"Mon problème ne sera jamais qui tu aimes, mais la violence que des imbéciles te balanceront à la figure à cause de ça."

Toutes les histoires d'amour du monde a été un véritable coup de cœur pour moi ! Surement le plus intense de l'année jusqu'ici. Parce qu'une fois de plus, Baptiste a su me toucher plus d'une fois, me mettre les larmes aux yeux, m'émouvoir au point de refermer ce livre pour le serrer un instant contre moi. L'histoire de Moïse a su me toucher en plein cœur, toute son histoire qui fait que j'ai eu l'impression un instant qu'il était aussi un peu mon grand-père. J'ai longuement hésité entre dévorer ce roman que j'aimais tant ou faire durer le plaisir pour avoir l'impression de ne jamais le refermer. Je l'ai malheureusement refermé, mais une chose est sure, je ne l'oublierais pas de sitôt...

Alors merci Baptiste ! Merci de nous avoir ouvert un peu la porte sur ton histoire personnelle, merci de tes mots, de ta confiance à nous confier cette histoire, de nous avoir confié cette histoire si belle et bouleversante, de nous avoir montré une fois de plus la beauté de l'amour et d'avoir mis en avant l'amour de Moïse pour Anne-Lise. J'espère vraiment qu'un jour Anne-Lise ou sa famille connaîtra sa véritable histoire à travers Toutes les histoires d'amour du monde et saura à quel point elle aura été aimé par son père.

"On ne choisit pas ce qui reste dans nos mémoires, mais je suis sûr que le dernier souvenir qu'on brûle, c'est l'amour. Tu seras la dernière à t'en aller de ma tête, ma Lisette, et tant pis pour moi ! T'oublier m'aurait rendu la vie moins pénible, il faut que tu le saches.'

Maintenant à vous tous, vous savez ce qu'il vous reste à faire. Il vous FAUT lire ce livre à tout prix, et puis qui sait... Peut-être qu'en en parlant tous un peu autour de nous, non seulement Baptiste saura toucher plus de monde, mais en plus peut-être que nous arriverons jusqu'à Anne-Lise Schmidt.

"J'avais espéré faire revivre Moïse jeune pour le comprendre et nous consoler. Oui, j'avais voulu écrire une histoire, celle de sa vie, qui toucherait les gens et leur donnerait envie de nous aider à retrouver sa fille. J'avais voulu lui offrir une preuve d'amour."

Toutes les histoires d'amour du monde de Baptiste Beaulieu sera disponible le 17 octobre chez Mazarine Éditions.

Merci aux Editions Mazarine.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
Histoire
passé
secrets
amour
relation père / fils.

C'est lundi ! Je lis ça, et vous ?



Pour bien débuter cette nouvelle semaine, le lundi est l'occasion de faire le point sur ses lectures ! Alors rien de bien compliqué, le principe est simple, on parle de sa lecture passée, de sa lecture en cours et de sa lecture à venir.

Je vous dis ce que je lis, et vous faites de même, ok ? :)

J'ai terminé
Ravagé(e)s de Louise Mey

Je suis en train de lire
Tu es moi de Edmonde Permingeat

Je lirai ensuite
Je ne sais pas encore ce que je lirais après...

mercredi 10 octobre 2018

"Au Sorbier des Oiseleurs" de Jo Ann Von Haff


Au Sorbier des Oiseleurs, un endroit immanquable quand on vit à Aucelaire. Un café magique où on peut y déguster un thé et des pâtisseries des plus délicieuses. Là-bas, on y fait la connaissance de Ginie, une jeune femme qui s'épanouit dans cet endroit, et on y rencontre aussi Tito un Andalou terriblement mystérieux...

Le fantastique, la magie, mise à part Harry Potter, très peu pour moi ! Mais Au Sorbier des Oiseleurs est signé Jo Ann Von Haff, une auteure que j'apprécie beaucoup et dont j'avais adoré les romans La réelle hauteur des hommes ou encore Les yeux de Léon (chronique par ici pour rappel). Alors je me suis laissée tenter, et j'ai découvert ce premier conte d'Aucelaire.

Le Sorbier des Oiseleurs est un endroit qui ne ressemble à aucun autre, alors certes, on y déguste des thés et des pâtisseries délicieuses comme dans tant d'autres petites pâtisseries, mais ici une certaine magie flotte dans l'atmosphère. Et cette magie, elle prend de l'ampleur, elle finit par transformer toute l'histoire à laquelle on pouvait s'attendre au début, et à la romance classique qu'on pouvait imaginer succède alors un véritable conte où les créatures magiques sont nombreuses.

Au Sorbier des Oiseleurs est un roman très surprenant, aussi bien surprenant par son histoire, que par ses personnages, son atmosphère et cette magie ambiante. Ginie est une jeune femme qui va tomber sous le charme de Tito, mais qui est véritablement Tito ? C'est la grande question que nous nous posons dès leur rencontre. C'est un mystère qui s'épaissit au fil des pages, c'est la découverte d'une communauté de créatures magiques qui vit au milieu des humains et nous ne sommes pas au bout de nos surprises, mais ça, c'est à vous de les découvrir !

En se plongeant dans ce livre, on se plonge totalement dans un monde féerique. C'est comme si en ouvrant Au Sorbier des Oiseleurs, on ouvrait la porte à la magie et celle-ci venait alors nous envelopper et au fil des pages cette impression ne fait que s'accroître. C'est sûrement l'écriture de Jo Ann Von Haff qui nous transporte autant, non d'ailleurs, j'enlève le sûrement, parce que c'est réellement ça ! L'auteure a su créer un véritable monde, une atmosphère bien singulière, et a réussit à allier une histoire d'amour à celle-ci. Bon, je vous l'accorde, une histoire d'amour avec des créatures fantastiques ça s'est déjà vu mille et une fois, mais là tout réside dans ce qui entoure celle-ci.

J'ai vraiment eu l'impression de lire un conte avec cette histoire, d'être face à une histoire qui me semble improbable, mais dans laquelle j'ai envie d'y croire. Après, je regrette tout de même un manque de détails, de précisions sur les créatures magiques qui peuplent Aucelaire. Pas mal de mes questions sont restées sans réponse, mais peut-être les aurais-je dans la suite ? En tout cas, n'hésitez pas à découvrir Aucelaire avec ce titre Au Sorbier des Oiseleurs de Jo Ann Von Haff.

Au Sorbier des Oiseleurs de Jo Ann Von Haff est disponible chez MxM BookMark dans la Collection Infinity.

Merci à NetGalley & MxM

5 mots en bref pour décrire ce livre :
conte
magie
créatures
rencontre
amour.

lundi 8 octobre 2018

C'est lundi ! Je lis ça, et vous ?



Pour bien débuter cette nouvelle semaine, le lundi est l'occasion de faire le point sur ses lectures ! Alors rien de bien compliqué, le principe est simple, on parle de sa lecture passée, de sa lecture en cours et de sa lecture à venir.

Je vous dis ce que je lis, et vous faites de même, ok ? :)

J'ai terminé
In flames de Abbi Glines

Je suis en train de lire
Le dernier festin de Fabio M. Mitchelli

Je lirai ensuite
Silver Water de Haylen Beck.

vendredi 5 octobre 2018

Bilan livresque #21 : septembre 2018


L'heure est venue de faire le retour mensuel sur mes lectures ! Alors cette fois-ci retour sur le mois de septembre, le mois de la rentrée pour tous et de la reprise du rythme quotidien. Septembre a de nouveau été riche en lecture, en découverte et en plaisir et c'est bien là l'essentiel.

Résultat du mois de septembre : 18 livres lus ! Parmi ces livres, je réussis toujours autant à en faire sortir de ma PAL, et je dois vous avouer que je prends pas mal de plaisir à passer du temps à fouiller dans mes bibliothèques à la recherche DU roman que je veux. Également, je me suis un peu forcée ce mois-ci à ressortir ma liseuse, je me suis rendue compte que je lisais moins d'ebooks depuis quelque temps, alors que je sais que j'ai beaucoup de titres qui m'attendent et certainement de belles pépites parmi ceux-là !

Retour sur les livres lus :

  • La petite princesse de papa de Cathy Glass
  • Le blues du boxeur de Michael Engaard
  • Baby Doll d'Hollie Overton
  • Après tout de Jojo Moyes
  • Les prières de sang de Jean-Marc Dhainaut **
  • A nos amours manquées de Kate Eberlen
  • Souffles coupés de Nataly Bréda
  • La lanceuse de couteaux d'Eve Borelli
  • Everything Everything de Nicola Yoon
  • Caribou baby de Meg Rosoff
  • Younger de Pamela Redmond Satran
  • Le pensionnat des innocentes d'Angela Marsons
  • Une saison à la petite boulangerie de Jenny Colgan
  • Un rayon de soleil entre nos vies de Corine Dossa
  • Samantha Serial Looseuse de Louisa Méonis **
  • L'instant d'après de Sarah Rayner
  • J'ai encore menti ! de Gilles Legardinier
  • Ce que tu veux de Sabine Durrant

Cliquez sur ** pour accéder aux chroniques

Pour mes lectures de septembre je retiendrais un gros coup de cœur pour Après tout de Jojo Moyes, j'ai refermé ce livre à regrets en me disant que je quittais Lou pour la dernière fois cette fois-ci.

J'ai aussi eu de très belles lectures avec les titres suivants : J'ai encore menti ! de Gilles Legardinier, j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir son écriture, Une saison à la petite boulangerie de Jenny Colgan parce que je suis retournée sur cette petite île des Cornouailles, Samantha Serial Looseuse de Louisa Méonis qui a été une comédie romantique totalement délirante qui m'a fait éclater de rire plus d'une fois ou encore A nos amours manquées de Kate Eberlen.

Deux petites déceptions à retenir avec Everything Everything de Nicola Yoon, un titre dont j'avais tellement entendu parler mais qui est loin pour moi des éloges qu'il a pu recevoir, et Ce que tu veux de Sabine Durrant un thriller psychologique que j'ai trouvé particulièrement long et ennuyeux.

Et vous alors, que retenez-vous du mois de septembre ?
Et comment s'annonce octobre ?
En attendant, je vous souhaite de belles lectures :)

jeudi 4 octobre 2018

"Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique" de Balli Kaur Jaswal


Après avoir abandonné ses études, Nikki travaille dans un pub en attendant de trouver mieux. Un jour qu'elle se rend au temps de Southall pour aider sa sœur en quête d'un mari pour un mariage arrangé, elle tombe sur une petite annonce plutôt étonnante. On recherche une animatrice pour un club d'écriture réservé aux femmes. Nikki saute alors sur l'occasion, mais elle va vite découvrir que toutes ces femmes pour la majorité veuves, veulent surtout raconter. Raconter leurs amours, la vie de famille, mais aussi le sexe et leurs fantasmes inavoués ou encore leur soumission aux hommes ou la violence rencontrée.

Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique, quel étrange titre n'est ce pas ? En le découvrant, je me suis tout de suite dit qu'il fallait que je  lise ce titre de Balli Kaur Jaswal et j'ai plus que bien fait.

L'histoire commence avec Nikki qui cherche un autre emploi, lorsqu'elle croise cette petite annonce si particulière, elle sait que ce travail est fait pour elle. Ce qu'elle ne sait pas en revanche, c'est que les femmes, et les veuves, qui vont y participer ne sont pas vraiment là pour apprendre à lire et écrire, mais plutôt pour échanger entre elles, pour se confier même un peu et surtout pour partager sur les fantasmes inavoués, les expériences sexuelles qu'elles ne peuvent avouer que loin des hommes. Toutes ces femmes qui se doivent de respecter leur culture orientale, leur mari, doivent se soumettre à l'autorité masculine, profitent de ces quelques heures pour se libérer.

Quand la route de Nikki croise cette annonce, elle ne s'attend pas à la tournure que prennent les événements, elle ne s'attend pas non plus à découvrir ce que veulent vraiment les femmes et les veuves qu'elle va côtoyer : pimenter leur vie. Rapidement, tout comme Nikki, on s'attache à elles et on aimerait faire plus pour elles. Ce Club va permettre de lever le voile sur des non-dits, des secrets bien gardés et va surtout amener à toutes une part de douce folie.

En se plongeant dans Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique, on est loin de s'imaginer à quel point, tout en restant à Londres, nous allons avoir droit à un dépaysement total. Parce qu'ici, dans ce titre, c'est vraiment dans la culture Sikh que nous allons plonger, dans leur quotidien, leur façon de voir les choses, mais aussi dans ce qui ne va pas ou plus pour les femmes d'aujourd'hui qui rêvent d'autre chose.

Balli Kaur Jaswal avec Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique livre un roman généreux, tendre, d'actualité et acidulé. L'auteur nous plonge vraiment dans l'histoire de ces femmes, dans leur culture, dans un monde moderne qui renferme quelques coutumes d'un autre temps. On partage avec Nikki un vrai bon moment, on se retrouve à ses côtés et on se retrouve tout comme elle tantôt émue, tantôt surprise par toutes ces histoires qui se dévoilent.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, me laissant happer par l'histoire de celui-ci, mais aussi par les histoires de chacune de ces femmes. Je me suis sentie totalement immergée dans ces quartiers de Londres que je ne connaissais pas, dans cette culture que Balli Kaur Jaswal nous expose. On en ressort riche de nouvelles connaissances, d'un nouvel oeil sur une culture différente et on n'oubliera pas facilement ce Club des veuves qui aimaient la littérature érotique...

Le Club des veuves qui aimaient la littérature érotique de Balli Kaur Jaswal est disponible aux Éditions Belfond.

Merci aux Éditions Belfond.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
Londres
culture
club
rencontres
secrets.

mercredi 3 octobre 2018

"La drôle de vie de Zelda Zonk" de Laurence Peyrin


Sur cette route d'Irlande qu'elle prend quasi au quotidien, Hanna est victime d'un terrible accident. Lors de son séjour à l'hôpital, elle se lie d'amitié avec Zelda une vieille dame de 85 ans. Derrière son côté joyeux et positif, Hannah comprend qu'il y a tout un mystère autour de la vieille dame et lorsqu'elle découvre que Zelda Zonk était le nom d'emprunt de Marylin Monroe, elle est sûre d'être sur la piste de quelque chose. Hanna même donc l'enquête, et c'est avec celle-ci qu'elle commence aussi à se poser des questions sur sa propre vie et son mariage...

Cela faisait longtemps que je souhaitais découvrir Laurence Peyrin et je me suis donc décidée à enfin me lancer dans La drôle de vie de Zelda Zonk que j'avais acheté l'année dernière à Saint-Maur en poche.

C'est donc suite à un terrible accident qu'Hanna rencontre Zelda Zonk. Elles sont toutes les deux hospitalisées et vont rapidement se lier d'amitié. Mais Hanna se rend compte que la vieille dame garde une grande part de mystère, alors lorsqu'elle découvre que Marylin Monroe utilisait Zelda Zonk comme nom d'emprunt elle pense avoir mis le doigt sur un très grand secret. L'enquête est lancée, et alors qu'Hanna reprend peu à peu pied dans son quotidien, celle-ci la mènera non seulement à connaître de mieux en mieux Zelda, mais aussi à mieux se connaître elle et à se poser des questions sur sa vie, son mariage et surtout ces désirs. Il aura donc fallu un accident pour qu'Hanna prenne vraiment conscience qu'elle n'est pas pleinement heureuse dans sa vie actuelle, qui lui manque quelque chose et qu'elle voudrait changer son quotidien. Hanna change donc presque radicalement, et on découvre avec elle tout ce que cela engendre.

La drôle de vie de Zelda Zonk, c'est cet après un événement grave qui remet tout en question, cette sensation qu'on ne s'est pas tout à fait accompli et qu'on se rend compte quand tout a failli s'arrêter. C'est repenser aux compromis de fait, à la place de l'amour et remonter jusqu'à l'enfance qui nous a forgé tel que nous sommes. Tout cela Laurence Peyrin l'aborde dans ce titre. Les sentiments se mêlent et se démêlent, les prises de décisions se succèdent et bouleversent le quotidien, et on se demande bien pourquoi avoir attendu cela pour changer à ce point.

La drôle de vie de Zelda Zonk est un roman très plaisant, même si je ne l'ai pas apprécié autant que je l'espérais, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire et à découvrir l'écriture de Laurence Peyrin. Le style de l'auteure est agréable, fluide, elle livre des personnages attachants par leur histoire et les doutes qui les habitent. Néanmoins, même si la première partie du roman m'a totalement emballé, je dois avouer que la suite m'a beaucoup moins plu, et c'est ça qui fait que je ne l'ai pas apprécie autant que je le pensais. Je n'ai pas trop envie de vous en dévoiler plus, parce qu'en commençant La drôle de vie de Zelda Zonk je ne savais pas quel chemin prendrait l'histoire, alors je préfère vous laisser découvrir ça par vous-même !

En tout cas, même si je n'ai pas été charmé à cent pour-cent par ce titre, j'ai enfin découvert l'écriture de Laurence Peyrin ! Je n'hésiterais pas à relire l'auteure et d'ailleurs, j'ai Miss Cyclone qui m'attend dans ma PAL et que je risque de vite lire...

La drôle de vie de Zelda Zonk de Laurence Peyrin est disponible aux Éditions Pocket.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
accident
amitié
amour
remise en question
famille.

mardi 2 octobre 2018

1 · 2 · 3... ce mois-ci, je les lis


Et si je vous montrais trois titres que je lirais ce mois-ci ? C'est l'idée de ce nouveau rendez-vous. Même si ma liste de lecture évoluera au fil des jours, une chose est sûre, je lirais à coup sûr ces trois romans que je vous présente déjà.

Pour ce mois d'octobre, c'est dans mes piles de livres que j'ai été fouillé. Elles sont nombreuses et il y en a à plusieurs endroits, c'est alors parfois presque digne d'une fouille archéologique. Mon choix, c'est donc arrêté sur trois titres bien différents les uns des autres, dont un livre que ma sœur m'avait offert il y a de cela quelques mois.


Amour, cupcakes & célébrité ! de Katie Fforde

Ce show télé pour cuisiniers amateurs, une opportunité unique pour Zoé, 27 ans ! Mais entre les coups bas de Cher, l'une de ses concurrentes, et l'attraction qui la pousse dans les bras de l'un des juges, le délicieux Gideon, ce concours s'annonce semé d'embûches...

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Tu es moi d'Edmonde Permingeat

Noëlie, mariée à un riche médecin dans le sud de la France, trompe son ennui en étalant sa vie de rêve sur Facebook. Léo, un petit voyou, remarque l'incroyable ressemblance entre la jeune femme et sa petite amie, Zoé, et concocte un plan infaillible : kidnapper Noëlie afin que Zoé prenne sa place. La jeune aide-soignante joue le jeu et la voilà propulsée mère de famille et épouse d'un homme qui ne la laisse pas indifférente... Mais troublée, Zoé s'interroge : et si cette ressemblance n'était pas le fruit du hasard ?

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Tout plutôt qu'être moi de Ned Vizzini

Durant l'une des séances chez son psy, Craig Gilner apprend qu'il existe une maladie mentale appelée le syndrome d'Ondine : ceux qui en souffrent oublient de respirer ; pour ne pas mourir asphyxiés, ils doivent se répéter sans cesse "respire, respire, respire". La dépression, Graig va en faire l'expérience, c'est ce qui arrive quand on oublie de vivre.

Comme beaucoup d'adolescents, Craig est bien décidé à réussir sa vie. Il intègre l'une des plus prestigieuses prépas de New York, de celles qui font de vous un homme et assurent votre avenir. Seulement, au bout d'un an, il ne mange plus, ne dort plus, n'arrive plus à se lever, pense sans arrêt à ses devoirs, ses exams et à la jolie copine de son meilleur ami. Pour faire front à tout ça, il ne trouve d'autre solution que de fumer de l'herbe en glandant pendant des heures. Craig est pris dans une spirale d'anxiété, d'inquiétudes, de peurs qui l'acculent et le paralysent. Comment en est-il arrivé là ? Comment est on poussé au point où la pression se fait tellement forte et nous, si faibles que la seule solution qui s'offre à nous, c'est d'en finir ?