jeudi 30 août 2018

"Le monde selon Britt-Marie" de Fredrik Backman


Après 40 ans d'un mariage et d'une vie de femme au foyer dans lesquels Britt-Marie était plutôt passive, à 63 ans, elle doit maintenant trouver un emploi et se débrouiller seule. Le seul travail qu'elle réussit à avoir est celui de gardienne d'une maison de divertissement délaissée dans le petit village de Borg. Et quand les enfants de l'équipe de foot du village recherchent un nouveau coach, c'est à Britt-Marie que revient ce titre, mais si elle n'y connaît rien.

Le Monde selon Britt-Marie de Fredrik Backman est un roman qui m'a tout de suite attiré, cette couverture, ce résumé, étaient la promesse d'un roman divertissant et bien m'en a pris de le lire, car ce fut le cas.

À 63 ans, Britt-Marie se voit donc contrainte de changer totalement de vie. Finis la vie dans laquelle elle était la femme au foyer dévouée de son mari, place à la vie, la vraie avec un travail à faire, des papiers à remplir et un nouveau départ à prendre. Britt-Marie est vraiment une femme qui ne ressemble à aucune autre, par ses manières de faire, par ses réflexions, on se prend tout de suite de sympathie pour elle. Quand elle débarque à Borg, elle n'est pas au bout de ses surprises, et nous non plus d'ailleurs...

Le monde selon Britt-Marie, c'est une histoire de nouveau départ, une histoire d'un nouveau tournant qui se prend difficilement, mais qui permet de s'épanouir. Britt-Marie a bien des difficultés à être sociable, à comprendre et accepter l'aide que certaines personnes sont prêtes à lui donner, elle qui n'a pratiquement jamais côtoyé personne. Devoir s'installer à Borg est presque un supplice pour elle, on le comprend, on le sent, mais sans se l'avouer se sera pour elle l'occasion de s'ouvrir et de se redécouvrir.

Avec Britt-Marie, nous découvrons la solidarité des petits villages, ceux qui n'ont plus rien et qui résistent difficilement aux grandes villes qui les entourent. C'est toujours le sport et surtout le foot qui réussit à unir ses habitants, toujours un endroit simple et populaire comme la pizzeria qui leur permet de se retrouver souvent. C'est ça Borg, c'est ça malgré certains habitants qui semblent un peu spéciaux, malgré le fait que Britt-Marie ne les trouve pas toujours très convenables, c'est une union entre tous qu'on trouve dans de rares endroits.

"Le football oblige la vie à reprendre son cours. Il y a toujours un nouveau match. Une prochaine saison. Le rêve que tout aille mieux. C'est un jeu fabuleux."

Et puis, dans Le monde selon Britt-Marie, derrière ce côté un peu cocasse de notre héroïne, les aspects parfois un peu farfelus des uns et des autres qui nous font rire, il y a les rencontres qui permettent de comprendre le vrai sens de la vie, l'amitié qui se noue sans qu'on s'en aperçoive et qui nous aide à nous relever, un nouveau départ qui nous offre une seconde chance d'être vraiment soi. Avec cette histoire, c'est tout cela que l'auteur Fredrik Backman réussi à faire passer aux lecteurs. Derrière le ton amusant, léger, drôle de l'histoire de Britt-Marie, il y a des pensées, des réflexions au ton un peu plus grave qui nous amènent à avoir certaines réflexions, et c'est ce que j'apprécie toujours.

Le monde selon Britt-Marie de Fredrik Backman a été une lecture très plaisante pour moi. J'ai pris beaucoup de plaisir à rencontre tous ces personnages, à voir Britt-Marie, ce personnage tellement original prendre un nouveau chemin et réussir à s'épanouir, cette union entre les enfants de l'équipe de foot de Borg et toute cette solidarité dont font preuve les habitants du village. Alors je ne peux que vous encourager à faire votre valise pour accompagner Britt-Marie à Borg...

"On aime le football parce que c'est instinctif. Quand un ballon roule vers nous dans la rue, on tape dedans. On l'aime pour la même raison qu'on tombe amoureux. Parce qu'on ne peut pas s'en empêcher."

Le monde selon Britt-Marie de Fredrik Backman est disponible aux Éditions Mazarine.

Merci à NetGalley & Mazarine.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
nouveau départ
village
foot
bizarreries
solidarité.

mercredi 29 août 2018

"Les constantes du coeur" de Judicaëlle Bouget


Après une seconde année d'externat riche en émotions, celle-ci s'est brusquement arrêtée le jour où Romy a eu un terrible accident. La jeune femme entreprend alors une longue convalescence, et entourée de sa famille et de son meilleur ami Titouan elle tente peu à peu de remonter la pente. Le quotidien reprend ses droits, elle semble se rétablir, mais le cœur de Romy reste toujours aussi vide depuis la disparition de Marco l'homme avec qui elle envisageait son avenir. Alors Romy réussira t'elle à reprendre le cours de sa vie ? À donner une nouvelle chance à l'amour ? Rien n'est simple pour la jeune fille...

Il y a quelques mois je vous parlais du roman L'anatomie du bonheur de Judicaëlle Bouget que j'avais beaucoup aimé, pour rappel la chronique est par ici. Aujourd'hui, je vous propose donc de découvrir la suite avec Les Constantes du cœur.

Le roman s'ouvre donc là où le précédent s'était arrêté. Nous retrouvons donc notre cher Romy après le drame, ce terrible accident où elle fut gravement blessé. À son réveil, rien n'est plus comme avant, surtout quand elle apprend la disparition de Marco. On assiste donc à son rétablissement, au retour de la vie quotidienne, mais nous assistons aussi au désespoir qui l'envahit depuis ce jour.

C'est sur une note plutôt triste que nous retrouvons donc la jeune femme, après nous avoir tellement attaché à elle et Marco précédemment, nous aussi nous devons un peu faire le deuil de l'homme de sa vie. Au fil des pages, on comprend que pour elle, le deuil est difficile à faire, la page terriblement dure à tourner, et on se demande même si elle y arrivera un jour. Le dévouement de Titouan pour elle est touchant, profond et sincère, on sait que le jeune homme a des sentiments pour elle et on aurait presque envie de pousser Romy dans ses bras. Les Constantes du cœur aborde ici donc le deuil de l'être aimé, les étapes difficiles à passer pour essayer de reprendre pied, et avec Romy, on se pose la question de savoir si c'est vraiment toujours possible de le faire.

Retrouver ces personnages a été un réel plaisir pour moi dans son roman, en revanche, j'ai pris un peu moins de plaisir à lire ce deuxième tome. J'ai eu l'impression qu'il me manquait quelque chose, de ressentir moins de profondeur dans l'écriture de Judicaëlle Bouget, de survoler parfois quelques scènes et d'avoir cette impression de savoir à chaque page ce qui pourrait se passer. La romance qui se noue au fil des pages, parce que ça reste tout de même une romance, m'a semblé plus facile, plus légère, moins intense. Peut-être est-ce dû à cette relation si intense que nous avions découvert dans L'anatomie du bonheur ?

Judicaëlle Bouget avec Les Constantes du cœur nous offre tout de même une histoire plaisante, une romance qui fait sourire, et même si le milieu médical est moins présent que dans le précédent, c'est toujours un atout pour moi et ce qui fait que cette romance peut se démarquer des autres. Et puis la fin... la fin est LE moment que je retiens. Je ne peux pas vous en dire plus, mais c'est pour moi ce qui fait que j'ai apprécié ma lecture des Constantes du cœur. Du coup j'en ressors assez mitigé, peut-être en attendais je trop de cette suite après avoir beaucoup aimé L'anatomie du bonheur ? Peut-être espérais-je autre chose pour Romy ?

Alors vous l'avez compris, autant j'avais donc adoré le premier tome de Romy, mais autant celui-ci fut donc une légère déception. Pour moi, c'est vraiment la fin qui sauve le roman, seulement quelques pages qui font que celui-ci a tout de même retenu mon attention, mais tout de même quelques pages seulement sur tout un roman ça reste quand même léger à mon goût... À voir s'il y aura une suite à l'histoire de Romy maintenant.

Les Constantes du cœur de Judicaëlle Bouget est disponible chez Montlake Romance.

Merci à NetGalley & Montlake Romance.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
amour
drame
peine
questionnement
avenir.

"Pêche" d'Emma Glass


Quelque chose de grave est arrivé à Pêche. Elle rentre en titubant chez elle, l'odeur tenace de son agresseur ne la quitte pas et du sang coule sur ses jambes. Sa famille ne semble s'apercevoir de rien tandis qu'elle ne trouve plus le sommeil, qu'elle ne réussit plus à s'alimenter correctement et que tout lui rappelle cet agresseur. Pêche envisage alors d'agir.

Pêche d'Emma Glass est un roman qui m'a fortement intrigué par sa quatrième de couverture. On se doute de ce qui a pu arriver à Pêche, mais plonger dans ce livre s'avère complètement différent finalement de ce à quoi on pouvait s'attendre.

Je me suis longuement demandée comment j'allais bien pouvoir parler de ce roman difficile à définir. Pêche, c'est un roman où on se retrouve face au drame que la jeune fille a subit, face à son quotidien qui s'en trouve bouleversé, mais on se trouve totalement plongé dans un monde bien particulier crée par Pêche.

Emma Glass a créé tout un monde qui jongle entre être loufoque et onirique. Entre les parents de Pêche qui semblent toujours captivé par Bébé, ses amis et son entourage qui se voient affubler d'un nom particulier comme Mr Mélasse, Sable ou Vert qui semblent bien définir les personnes qu'ils sont, mais qui m'ont totalement désorienté. Dès cet instant où j'ai été face à cela, honnêtement, j'ai totalement déchanté, je n'ai même plus réussi à m'attarder sur le drame qu'a vécu Pêche et le traumatisme subit.

Premier roman, certes Pêche d'Emma Glass peut se démarquer de beaucoup d'autres, mais encore faut il que le lecteur soit réceptif à celui-ci, à l'univers mystérieux, onirique et loufoque que se crée Pêche. J'ai lu d'une traite ce roman, parce que je savais que sinon j'aurais beaucoup de mal à me replonger dedans. Je pense que Pêche d'Emma Glass fait partie de ces rares romans où soit on adhère de suite ou pas du tout. Pour moi, vous l'avez compris, il a donc s'agit de la deuxième possibilité.

Je ne saurais que vous dire de découvrir Pêche d'Emma Glass afin de vous faire votre propre idée sur celui-ci, mais pour ma part, je l'oublierais bien vite...

Pêche d'Emma Glass est disponible aux Éditions Flammarion.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
drame
adolescence
famille
étrange
particulier.

lundi 27 août 2018

"Une vie plus belle" de Diane Chamberlain


Il y a quatre ans, Robin et Travis tombaient amoureux et rapidement la jeune femme tombait enceinte faisant en même temps voler en éclats leur histoire. Aujourd'hui, Travis élève seul sa petite fille Bella depuis que Robin les a tous les deux abandonnés. Travis fait tout pour sa fille, mais lors d'un incendie leur maison se retrouve entièrement détruite et ils perdent alors tout. Jusqu'où Travis est-il prêt à aller pour offrir une belle vie à Bella ? Un père, peut-il vraiment tout faire pour sa fille ?

J'avais déjà lu un roman de Diane Chamberlain il y a un long moment, en ayant encore deux à lire de l'auteure dans ma bibliothèque, j'avais donc décidé d'en sortir un et de découvrir cette fois-ci Une vie plus belle.

Une vie plus belle, c'est donc l'histoire de Travis et Bella, l'histoire d'un père célibataire qui va alors être prêt à tout pour les sortir tous les deux de leur précarité. Mais ce roman va nous amener à découvrir aussi d'autres personnages qui n'ont pas non plus une vie toute rose et qui en se croisant, vont s'entraider mutuellement sans vraiment le savoir.

Ce livre fait partie de ces romans dont on sait que l'histoire sera certes un peu compliquée, mais qui, quoi qu'il arrive, se terminera bien. C'est d'ailleurs aussi pour ça qu'on les lit, parce qu'on a besoin parfois de lire une histoire qui est assurée de bien se terminer.

Travis est un père dévoué à sa fille et disons le, qui ne vit que pour elle. On comprend certaines décisions qu'il peut prendre, même si elles sont loin d'être raisonnables. Avec Une vie plus belle, c'est une leçon de courage et d'espoir. Une histoire d'amour plus forte que tout pour un père envers sa fille. Les autres personnages qui s'ajoutent au fil des pages apportent tous également une petite leçon de vie, et une lueur d'espoir quand il semble ne plus en avoir.

Diane Chamberlain avec une écriture douce, simple et tendre, offre une histoire qui l'est tout autant. Ses personnages attachants, leurs histoires personnelles difficiles et le courage dont ils font preuve pour changer tout cela, font d'Une vie plus belle un roman qui met un peu de baume au cœur.

Alors même si c'est un roman simple dont on connaît l'issue par avance, Une vie plus belle est un livre sympathique qu'on lit pour se détendre. Il offre une jolie histoire sans prise de tête, mais emplie d'espoir et parfois ça fait de bien de lire ce genre de roman sans rien en attendre en particulier...

Une vie plus belle de Diane Chamberlain est disponible aux Éditions Mosaïc Poche.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
père
amour
courage
espoir
vie.

C'est lundi ! Je lis ça, et vous ?



Pour bien débuter cette nouvelle semaine, le lundi est l'occasion de faire le point sur ses lectures ! Alors rien de bien compliqué, le principe est simple, on parle de sa lecture passée, de sa lecture en cours et de sa lecture à venir.

Je vous dis ce que je lis, et vous faites de même, ok ? :)

J'ai terminé
La rivière de l'oubli de Cai Jun 

Je suis en train de lire
Au bonheur des arbres de Brigitte Hache

Je lirai ensuite
Poppy et les métamorphoses de Laurie Frankel. 

samedi 25 août 2018

Actu Flash de la semaine #13


Toutes les unes ou deux semaines, le samedi à travers "L'actu Flash de la semaine" je reviendrais sur une actu croisée durant ces derniers jours. Une actu liée aux livres, mais qui peut aussi bien être une information, un post croisé sur les réseaux sociaux ou une photo. Le tout présenté en seulement quelques lignes. 


C'est une des bonnes nouvelles de la semaine, de celles qui font sourire, qui font du bien et qui nous rendent quelque peu impatients. Vous l'avez sans doute vu passer sur les réseaux sociaux, mais si ce n'est pas le cas, cette bonne nouvelle, c'est ça :



Et oui ! Virginie Grimaldi a annoncé il y a quelques jours qu'un recueil intitulé Chère Mamie sortira le 31 octobre prochain. Si vous suivez l'auteure sur les réseaux sociaux, vous avez peut-être déjà lu certains de ses posts durant les vacances qui commençaient donc par Chère Mamie... Des cartes postales virtuelles dans lesquelles avec beaucoup d'humour, de tendresse et de sentiments elle racontait donc ses péripéties, mais aussi ses petits et grands bonheurs. 

Tout va donc être compilé dans ce livre, l'occasion de retrouver quelques-uns de ces fameux posts en question, mais aussi des inédits et des petits dessins les illustrant. Surtout, ce livre sera vendu à seulement 5 € et tous les bénéfices seront reversés à l'association Cékedubonheur. Vous l'avez déjà sans doute compris, mais il n'y aura aucune raison valable pour passer à côté de ça !!

Voilà ce que Virgnie Grimaldi postait pour annoncer cela, bien entendu sous la forme d'une carte postale adressée à sa Chère Mamie :

Chère mamie, j'espère que tu vas bien, et surtout que tu es bien assise.
Il y a plus d'un an, j'ai commencé à t'écrire des petites cartes sur les réseaux sociaux. Des chroniques du quotidien décalées, que j'écrivais en gloussant et en espérant que celles et ceux qui allaient les lire riraient aussi.
Je ne m'attendais pas à ce que mes aventures sur un toboggan, avec le maillot à l'envers, deviennent un vrai rendez-vous.
Lors des séances dédicaces, tout le monde s'est mis à m'en parler. C'était la joie, tu penses. C'était comme si tu m'accompagnais un peu partout.
Et puis, une lectrice m'a soumis l'idée d'en faire un recueil. Puis deux, puis dix.
Et une idée a germé.
Et si ces rires partagés devenaient utiles ? Et si on donnait du sens à cette belle aventure ?
J'ai immédiatement pensé à l'association Cékedubonheur, dont j'aime la philosophie et l'engagement : offrir de bons moments à des enfants hospitalisés dans toute la France, à travers des activités, des rencontres, des découvertes. Leur offrir des sourires. Ça collait tellement avec toi.
Le recueil "Chère mamie" sortira début novembre, en format poche, co-édité par Fayard et Le livre de poche. Il sera vendu 5 euros et TOUS les bénéfices seront reversés à CKDB.
Dedans, il y a plein d'inédits écrits en gloussant ou la gorge serrée. Des photos pour illustrer. Des petits bonheurs, des petits malheurs, de la vie.
Tu m'as donné l'amour des mots, j'ai hâte de venir t'offrir ceux qui te sont destinés, ma chère mamie. La boucle est bouclée.
Gros bisous à toi et à papy.
Ginie
PS : remercie de ma part tous les lecteurs qui, grâce à leur enthousiasme, ont permis ce projet. J'espère qu'ils l'aimeront.

Rendez-vous donc le 31 octobre prochain pour vous procurer Chère Mamie de Virginie Grimaldi et faire une bonne action en même temps !


Pour retrouver Virginie Grimaldi sur les réseaux sociaux : sa page Facebook est ici et son compte Instagram de ce côté !

jeudi 23 août 2018

La Rentrée Littéraire & moi

Savez-vous que cette année, la Rentrée Littéraire va voir paraître 567 livres ? 567 LIVRES !
Vous vous rendez-vous de ce nombre plutôt hallucinant ?

Il y a quelques jours sur Twitter, j'en parlais, et suite à mon tweet, j'avais pu avoir des échanges très agréables avec bon nombre de personnes. Alors j'ai décidé de faire un petit article sur cette Rentrée Littéraire qui est toujours un sacré événement dans le monde littéraire.

Non y'en a même pas 567 là

Alors donc 567... rien qu'en lisant ce nombre je n'arrive pas à imaginer cela. Autant de romans, d'auteurs, d'éditeurs qui attendent d'être mis en lumière, d'être lus, de trouver un lectorat, mais combien le seront vraiment ? Parce que oui, nous le savons tous, parmi ces 567 titres (oui, j'aime répéter ce nombre), combien vont vraiment réussir à tirer leur épingle du jeu ? Alors il faut creuser, chercher, ne pas toujours se fier aux titres que l'on croise partout dans les magazines ou sur les réseaux sociaux pour trouver LE roman qui pourrait nous plaire, mais dans une telle masse est-ce vraiment chose facile ? 

Personnellement, cette année, je me suis laissée submerger par l'événement et je me retrouve totalement perdue. Je ne suis pas vraiment une adepte de la Rentrée Littéraire en général, je dois avouer que je ne trouve pas forcément ce que j'aime lire, je ne sais pas de toute manière me décider parmi tout ce qui sort en même temps et j'ai l'impression de ne jamais faire le bon choix.

Moi cette année face à la Rentrée Littéraire

L'année dernière, j'avais participé à deux événements par rapport à cela. Les Explorateurs de la Rentrée Littéraire pour le site lecteurs.com et aussi au Cercle des Lecteurs Furet du Nord pour les magasins du même nom. Alors ça été une super expérience de découvrir par surprise des romans, de découvrir des auteurs et de m'ouvrir à d'autres genres littéraires, d'ailleurs si vous avez l'occasion un jour de participer à cela n'hésitez pas une seconde, mais je dois aussi avouer que parmi les titres que l'on m'a fait découvrir, très peu m'ont emballé, et même plu. Surtout, lorsque je voyais certains retours dithyrambiques sur ces titres alors que moi je n'en retenais rien, je me sentais pas très bien me demandant si j'avais réellement bien compris le roman ou les intentions de l'auteur, rien de mieux pour nous faire douter de nous-même n'est ce pas ? Bref.

Cette année donc, me sentant totalement larguée par la Rentrée Littéraire 2018, je me suis décidée à ne lire que cinq romans qu'on m'a fait parvenir et à regarder de loin les parutions du moment ou à venir. Je ne croiserais sûrement même pas le titre de ces 567 livres d'ailleurs, ni même de toutes les maisons d'édition alignées sur cet événement, je lirais forcément des retours sur certains romans parus ou à paraître, mais devant une telle masse de nouveautés, je reste encore et toujours avec l'impression d'être submergée par tout cela. Alors je vais attendre tranquillement que l'événement passe, que chacun milite pour les titres qu'il défend et/ou apprécie et seulement ensuite, j'irais faire un tour en librairie tranquillement sans réelle attente et à la médiathèque pour voir également ce qu'eux ont décidé de mettre en avant.

Pour terminer, plus haut, je vous parlais de cinq romans que j'ai lus et/ou allais lire. Alors je vous les présente déjà, avant de vous en parler plus prochainement sur le blog.


  • Pêche d'Emma Glass paru le 22 août ⧫⧫⧫
  • Les heures rouges de Leni Zumas paru le 16 août ⧫⧫⧫
  • L'affaire Rose Keller de Ludovic Miserol à paraître le 13 septembre ⧫⧫⧫
  • La maison des pendus de Jean-Paul Nozière à paraître le 13 septembre ⧫⧫⧫
  • La rivière de l'oubli de Jun Cai à paraître le 13 septembre ⧫⧫⧫
Cliquez sur ⧫⧫⧫ pour accéder aux résumés 


Ce n'est que mon avis personnel, si vous avez bien lu, 
je n'émets aucun jugement sur la Rentrée Littéraire ou les acteurs de celle-ci. 
En tant que lecteur est-ce quelque chose que vous attendez à chaque fois avec impatience ? Réussissez-vous à faire le "tri" parmi ces 567 titres ? Ou êtes-vous plutôt spectateur sans y prendre part ? 

mardi 21 août 2018

"Sous terre, personne ne vous entend crier" de Gilbert Gallerne


On peut dire que le commissaire Jonzac passe une mauvaise journée. Une de ses interpellations a mal tourné et un de ses hommes est entre la vie et la mort, appelé ensuite pour un meurtre dans les catacombes où le corps d'une jeune fille atrocement mutilée est retrouvé sa journée vire au cauchemar quand il découvre qu'il s'agit en fait du corps de sa nièce. L'enquête qui va suivre sera alors terriblement éprouvante pour Jonzac a bien des égards...

Avant de me lancer dans la lecture de Sous terre, personne ne vous entend crier de Gilbert Gallerne, je ne connaissais ni ce titre ni cet auteur, mais autant vous le dire de suite ce livre a été une super découverte pour moi.

Vous vous en doutez sûrement, mais après une telle journée, celles qui vont suivre pour Jonzac risquent de ne pas être de tout repos. Son ami Michel, le policier touché, est gravement atteint et le drame qui secoue personnellement Jonzac l'empêche de pouvoir enquêter sur la mort de sa nièce, enfin officiellement. Bien entendu, le commissaire va agir autrement...

L'enquête qui résulte de ce premier corps prend rapidement une tournure très particulière. D'autres corps sont retrouvés, tous toujours atrocement mutilés par une créature non identifiée, et ils ne sont pas sans rappeler une ancienne enquête à notre commissaire. D'autres corps sont retrouvés, tous toujours atrocement mutilés par une créature non identifiée, et ils ne sont pas sans rappeler une ancienne enquête à notre commissaire.

Sous terre, personne ne vous entend crier est un thriller vraiment éprouvant, parfois même un peu épouvantable. Au fil des pages, les chapitres alternent entre Jonzac et ce meurtrier, ou plutôt cette créature parce que oui, c'est de cela qu'il s'agit. On comprend avec les corps mutilés qui nous sont décrits avec force de précision, avec ce que dit le fameux meurtrier qu'il y a quelque chose d'anormal dans tout cela, mais quoi ?! Alors croyez-moi, tout au long du roman, on se pose la question, on suppose en vain, et lorsque l'on découvre de quoi il s'agit, on n'ose même pas y croire...

L'enquête au cœur de ce thriller nous tient en haleine, nous secoue même parfois par certains passages à la limite du soutenable. Certaines scènes nous font grimacer, frissonner, mais nous fascinent bizarrement aussi. On est véritablement happé par l'intrigue et impossible de lâcher ce roman.

Gilbert Gallerne offre un thriller implacable, effroyable même parfois, qui nous captive vraiment. L'écriture de l'auteur est vive, haletante et tout est là pour ne laisser aucun répit au lecteur. On plonge dans cette enquête tout autant que dans les catacombes de Paris, et c'est en frissonnant qu'on s'imagine dans les dédales de ceux-ci pour échapper à la créature qui les hante...

Comme je vous l'annonçais plus haut, Sous terre, personne ne vous entend crier, a été une incroyable découverte pour moi, à la limite du coup de cœur même. J'ai littéralement dévoré ce thriller qui m'a hanté et m'a parfois donné quelques sueurs froides, mais bizarrement, j'en redemande ! Alors je ne peux que vous conseillez d'oser aller découvrir les catacombes à travers ce roman, mais surveillez bien vos arrières...

Sous terre, personne ne vous entend crier de Gilbert Gallerne est disponible chez French Pulp Éditions.

Merci aux Éditions French Pulp.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
meurtres
catacombes
créature
horreur
enquête.

lundi 20 août 2018

"Autobiographie d'une courgette" de Gilles Paris


Icare, plus connu sous le nom de Courgette, se retrouve placé dans un foyer à l'âge de neuf ans après le décès de sa mère. Le petit garçon découvre alors la vie en communauté, l'amitié avec ses petits camarades tous venus de divers horizons, et il tombe même amoureux d'une certaine Camille...

De Gille Paris je n'avais lu que Le vertige des falaises que j'avais d'ailleurs beaucoup apprécié, la chronique par ici pour rappel. Autobiographie d'une courgette est un roman dont j'avais entendu parlé à de multiples reprises et j'ai donc enfin décidé de le lire.

Courgette est donc notre jeune héros. Âgé de neuf ans, seulement, sa vie bascule lorsqu'accidentellement, il tue sa mère. Il est donc placé dans un foyer dans lequel il rencontre d'autres enfants tous dans des situations bien particulières, mais aussi une équipe encadrante dévouée à ses petits pensionnaires. On suit et découvre alors sa vie et son quotidien dans celui-ci, ses réflexions d'enfant sur la vie et les sentiments qu'il découvre comme l'amitié ou même l'amour.

Autobiographie d'une courgette est un roman tendre et attachant. Notre petit Courgette est un personnage qui nous marque dès les premières pages. Ce petit garçon n'a jamais eu une enfance facile et bizarrement ce placement en foyer va lui être incroyablement bénéfique entouré de petits camarades tous aussi attachants les uns que les autres.

La richesse de ce roman réside dans le fait que le narrateur n'est autre que Courgette. C'est à travers le regard d'un enfant que nous vivons cette histoire, un regard plein d'une naïveté enfantine attachante. Ce sont ses mots et ses réflexions sur la mort de sa mère, sur la découverte du foyer, ce sont les confidences parfois amusantes et surprenantes entre petits pensionnaires et amis que nous découvrons. Surtout, rien n'effraie Courgette, il a ce détachement particulier qu'on tous les enfants de son âge, cette facilité à s'adapter qui nous touche, et cet attachement sincère qu'il a pour ses amis, pour Camille ou encore le gendarme qui l'a amené au foyer.

Autobiographie d'une courgette est un livre qui offre vraiment un regard particulier sur un drame qui bouleverse la vie. Il offre une histoire attendrissante, profonde et sincère qui nous touche autant qu'elle nous fait sourire, et même parfois rire.

Gille Paris réussit à faire en sorte qu'on est réellement l'impression qu'il s'agit d'un enfant de neuf ans qui nous écrit son histoire. L'auteur écrit avec une telle naïveté sur la vie et l'amitié, les entretiens avec les juges, avec des réflexions tellement spontanées et enfantines que oui pour nous, c'est vraiment Courgette qui nous parle.

Autobiographie d'une courgette de Gilles Paris est un roman que j'ai vraiment beaucoup apprécié. C'est un livre qui se lit aisément, et même rapidement, on apprécie tellement Courgette qu'il nous faut découvrir son histoire presque d'une seule traite et on a même du mal à le laisser en le refermant.

Ce livre fait partie des petites pépites que je redécouvre dans les étagères de mes bibliothèques et qui me font penser à chaque fois "mais pourquoi ne l'ai-je pas lu plus tôt ?!". À vous de le découvrir maintenant si ce n'est pas encore fait...

Autobiographie d'une courgette de Gilles Paris est disponible aux Éditions J'ai Lu.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
drame
enfance
naïveté
amitié
douceur.

C'est lundi ! Je lis ça, et vous ?


Pour bien débuter cette nouvelle semaine, le lundi est l'occasion de faire le point sur ses lectures ! Alors rien de bien compliqué, le principe est simple, on parle de sa lecture passée, de sa lecture en cours et de sa lecture à venir.

Je vous dis ce que je lis, et vous faites de même, ok ? :)

J'ai terminé
La maison des pendus de Jean-Paul Nozière

Je suis en train de lire
Les heures rouges de Leni Zumas

Je lirai ensuite
La rivière de l'oubli de Jun Cai.

lundi 6 août 2018

Summer break activé !


Hello à tous !

Comme vous avez pu le remarquer le blog fonctionne un peu au ralenti en ce moment, l'effet des dernières semaines de travail et des vacances maintenant arrivées. 
J'ai malheureusement pris un peu de retard dans les chroniques prévues, 
alors désolée si cela prend un peu plus de temps que d'habitude.

Du coup, le blog prend une pause de quelques jours ! 
Cela me permettra de revenir en pleine forme, 
de prévoir les chroniques et articles en avance et de proposer de nouveau du contenu riche. 

Profitez bien de ces belles journées ensoleillées et de vos vacances 
et je vous dis donc à très vite 
:)

dimanche 5 août 2018

Bilan livresque #19 : juillet 2018


Un premier mois estival est donc terminé, on ne va pas se le cacher, on peut dire que la canicule nous a tous atteint à un moment ou un autre. Mais c'était du coup aussi l'occasion de rester au frais avec pour seule occupation la lecture, une occupation détente et cool qui nous évitait de nous épuiser au moindre mouvement.

En juillet, cela m'a aussi permis de bien avancer dans mon petit défi de faire baisser ma PAL, je vous en parlais par ici pour rappel. J'ai déniché dans mes bibliothèques de chouettes romans parfois oubliés et qui pourtant auraient même mérités d'être lus bien assez tôt.

Résultat de juillet : 19 livres lus ! Et attention parmi ceux-là.... 14 livres issus de ma PAL ! Grande victoire, autant dire que d'ici la fin de l'été, j'aurais largement passé les 20 titres en moins :)

Retour sur les livres lus :

  • Toi contre moi de Jenny Dowhnam **
  • Fais-le pour maman de François-Xavier Dillard **
  • 7 jours à River Falls d'Alexis Aubenque
  • Et tes larmes retenir de Charlotte Orcival **
  • Dancefloor Thérapie d'Elisabeth Brousse **
  • Comme ton ombre d'Elizabeth Haynes **
  • Blacklistée de Cole Gibsen **
  • Les constantes du coeur de Judicaëlle Bouget
  • Ce qui reste de nous de Jill Santopolo
  • Je vais bien ne t'en fais pas d'Olivier Adam
  • La ballade d'Hester Day de Mercedes Helnwein
  • Les jumeaux de Piolenc de Sandrine Destombes
  • La promesse de Mia Sheridan
  • Service des Urgences de Marcia Rose
  • Un doux pardon de Lori Nelson Spielman
  • Au bout du chemin de Patricia Hespel
  • Autobiographie d'une courgette de Gilles Paris
  • Sous terre personne ne vous entend crier de Gilbert Gallerne
  • Pêche d'Emma Glass

Cliquez sur ** pour accéder aux chroniques

Un seul coup de cœur pour ce mois-ci avec Un doux pardon de Lori Nelson Spielman que j'ai adoré, et ce encore plus que son précédent !

Beaucoup de romans que j'ai littéralement dévorés et que j'ai tout de même beaucoup apprécié comme Ce qui reste de nous de Jill Santopolo, Sous terre personne ne vous entend crier de Gilbert Gallerne, Fais-le pour maman de François-Xavier Dillard, Les jumeaux de Piolenc de Sandrine Destombes, La promesse de Mia Sheridan ou encore Autobiographie d'une courgette de Gilles Paris.

Une petite déception à souligner pour Les constantes du cœur de Judicaëlle Bouget, j'avais vraiment beaucoup aimé le premier et seules les dernières pages de celui-ci m'ont vraiment plu. Et puis un roman sur lequel je suis totalement passé à côté, c'est Pêche d'Emma Glass, alors ce titre... je ne sais même pas encore ce que je vais pouvoir dire à son propos lol.

Donc un mois de juillet riche en lecture, en découvertes et en plaisir ! J'espère que le mois d'août sera sur cette même lancée en tout cas.


Belle lecture à vous & bel été !


jeudi 2 août 2018

Cite moi... les rêves.



Peut-être êtes-vous comme moi à relever des passages, des citations, des extraits lors de votre lecture ? Moi en tout cas, je suis une fervente utilisatrice de post-it et je n'hésite pas à relever bon nombre de citations qui me plaisent au cours de mes lectures. Alors j'ai décidé de vous en parler, vous parler de ces passages qui me touchent, m'interpellent et que j'aime dans ce rendez-vous "Cite moi..."

Les rêves, voilà donc le nouveau thème de ce rendez-vous. Les rêves chacun en a, qu'on souhaite se l'avouer ou pas. Surtout on les partage en général avec très peu de personne, voir pas du tout pour certains, les protégeant comme un trésor au fond de nous-même, de notre cœur et de notre esprit.

Les rêves sont parfois des objectifs, parfois de douces utopies, mais ils ont tous pour point commun en général de nous faire sourire et espérer.

Nous avons forcément croisé des personnages qui en avaient, des auteurs qui savaient mettre les mots sur cela, et voici donc une petite sélection de citations qui aborde ce thème ci-dessous.


  • "Nos rêves sont nos propriétés, à nous de les protéger, de les aider à grandir et à devenir si forts qu'on n'ait aucun autre choix que d'atteindre notre étoile."

Beaucoup de peine, beaucoup d'espoir, beaucoup d'amour - Brigitte Hache



  • "Je ne connais plus triste retournement de situation que l'abandon d'un rêve d'enfant. On apprend, avec l'âge, à les ranger dans un petit coffre. Mais crois-moi, mon jeune ami. Jamais tu ne les oublieras."

Les chroniques de la faucheuse - Mickaël Druart



  • "L'esprit est plein de ces choses. Des rêves et des fantômes. Ces choses invisibles de l'âme qui sont tout aussi réelles que les choses visibles du monde réel."

L'enfant des cimetières - Sire Cédric



  • "[...] lorsque l'on a un rêve, on a envie de le vivre, mais pas de l'imposer à ceux qui nous aiment."

Love in Provence - Tamara Balliana



  • "Peut-être qu'on ne se rend pas compte de ce dont on rêve et qu'un jour les yeux se dessillent et la vie devient une existence de rêve ?"

Sirius - Jonathan Crown



  • "Croire en ses rêves n'était finalement pas une vaine pensée, mais un projet de vie auquel il fallait s'accrocher. Quelle magnifique façon d'en apprendre la leçon."

Café ! Un garçon s'il vous plaît - Agnès Abécassis