Tian Haifeng, inspecteur principal en Chine, s'inscrit sur un site de rencontre dédié aux policiers suite aux conseils d'un de ses collègues. Contre toute attente, il s'éprend d'une jeune femme, Bao Yu, mais peu de temps après leur rencontre celle-ci est assassinée. Tian Haifeng est bien décidé à découvrir le coupable malgré toutes les difficultés qu'il rencontre, et il est loin de s'imaginer qu'il va être face à tout un pan de l'histoire chinoise et à ses mœurs très conservatrices.
Je ne connaissais absolument pas ce titre et c'est intriguée surtout par la Chine que je me suis penchée sur Les sœurs de Pékin de Martin Long.
Tian Haifeng est donc le personnage principal de ce roman. Suite au meurtre de Bao Yu la jeune femme dont il s'était épris, il se lance dans une enquête difficile pour lever le voile sur celui-ci. Mais dans cette Chine contemporaine, certaines moeurs du passé sont encore bien tenaces et certaines vérités ne sont pas toujours bonnes à dévoiler, c'est ce que va découvrir Tian Haifeng à mesure qu'il avancera dans ses investigations.
Bien que roman policier, ici, c'est surtout tout un pan de l'histoire de la Chine et surtout de ses mœurs qui nous sont narrées. Son titre, Les soeurs de Pékin, fait référence à un groupe de jeunes femmes éprises de liberté qui souhaitaient pouvoir aimer librement. Rapidement, l'intrigue tourne aussi autour de cela, tourne autour du passé de Bao Yu qui se dévoile grâce à ses journaux intimes qui prennent une part importante dans l'histoire du roman.
Nous finissons par naviguer entre présent et passé, entre Tian Haifeng qui enquête et donc ces fameux journaux intimes. Bien qu'ayant apprécié l'atmosphère du roman, toute la richesse des informations sur la Chine, ses mœurs, ou encore sa calligraphie particulière, les longueurs dans ce roman m'ont beaucoup freiné. J'ai l'impression que plus d'une fois, on stagnait, que plus d'une fois, on revenait souvent sur le même élément et rapidement tous les extraits, parfois tellement nombreux, des journaux intimes de Bao Yu m'ont lassé. Il ne faut pas perdre le fil, ne pas se mélanger les pinceaux entre tous les personnages croisés de plus en plus nombreux au fil des pages, et plus d'une fois, je me perdais justement dans l'identité de chacun et leur relation entre eux.
Les sœurs de Pékin est un roman intéressant. Martin Long avec son écriture détaillée, sa connaissance de la Chine et de ses mœurs, notamment, sait intéresser le lecteur, mais les longueurs nous font perdre le fil plus d'une fois. La présence trop importante, même s'il s'agit d'un élément important de l'histoire, des journaux intimes de Bao Yu freine véritablement l'avancée de l'enquête, fait ralentir le rythme et comme dit plus haut risque de lasser, c'est dommage.
Pour moi, Les sœurs de Pékin est une lecture en demi-teinte. Martin Long a réussi à vraiment me faire intéresser à la Chine, à son histoire dont j'ignorais bien des choses, mais en revanche, il n'a pas su me happer véritablement dans l'intrigue de son roman policier... Maintenant, pour vous faire votre propre avis, il ne vous reste plus qu'à lire ce livre !
Les sœurs de Pékin de Martin Long est disponible aux Éditions In Octavo.2
Merci aux Éditions In Octavo.2 & Sandrine Baligand
5 mots en bref pour décrire ce livre :
Chine
enquête
passé
interdits
relations.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire