Depuis le décès de sa mère, Mati subit son quotidien plus qu'elle ne l'apprécie. Entre son père qui s'enfonce dans le deuil un peu plus chaque jour et sa grand-mère qui essaie de recoller les morceaux, mais qui montre bien qu'elle n'appréciait pas particulièrement sa belle-fille, la petit fille de onze ans doit réussir à se relever seule. Un soir, Mati ne rentre pas chez elle et reste introuvable. Tout le monde imagine le pire, les scénarios catastrophe envahissent les esprits, et pourtant tout partait d'une bonne et gentille attention...
Je vous avais parlé de Solène Bakowski il y a quelque temps, suite au premier roman que je lisais de cette auteure Un sac, vous pouvez d'ailleurs retrouver la chronique par ici. Et il y a quelque semaines Solène me proposait de lire son tout dernier-né, qui n'avait pas encore de nom définitif à l'époque, et j'ai donc plongé dans Une bonne intention sans être vraiment préparé à ce qui allait suivre...
Concernant l'histoire en elle-même, je n'en dirais pas plus. En plongeant dans Une bonne intention, il faut que vous en sachiez le moins possible, parce que ce livre ce n'est surement pas du tout ce à quoi vous vous attendez. Vous pouvez imaginer, vous faire votre propre idée à partir de ces quelques mots dits plus hauts, mais tout comme moi, vous serez happé au fil des pages par cette histoire presque détonante !
"Si le destin nous précède, l'existence n'est qu'un puzzle : aucune pièce n'est laissée au hasard, rien ne manque à l'illustration finale."
Mati est donc notre personnage principal, cette petite fille de onze ans qui en a déjà vécu des choses pour son jeune âge. Mati dont on va presque tenir la main tout au long de ce roman, dont on s'attache de suite et qui nous bouleverse avec cette maturité qu'elle a déjà. On croise aussi son père, devenu presque une loque suite au décès de sa femme, la grand-mère de Mati qu'on n'arrive pas vraiment à cerner, ou encore la maîtresse de Mati ou Rémi.
Comme pour Un sac j'ai adoré aimer et presque détester parfois certains personnages (allez, j'avoue que c'est quelque chose qui m'agace un peu à parce que je m'agace du coup, mais c'est aussi surtout quelque chose qui m'arrive rarement). Parfois même d'une page à l'autre, on se remet en question quant à notre attachement. Mati forcément, elle, elle est au-dessus de tous, je pense que je ne serais pas la seule à avoir envie de presque la sortir de ce livre pour lui offrir une "autre" vie. Rémi... alors Rémi, on se pose bon nombre de questions sur celui-ci quand il entre dans l'histoire, on doute, on se méfie, comme pour tout l'entourage de Mati finalement, et lorsque tout prend forme on en reste bouche bée et on a envie de les soutenir.
Rien n'est précipité dans Une bonne intention, tout se pose, on sent que tout est calculé dans le moindre détail. On pense avoir compris, avoir saisi où tout cela va nous mener, on imagine la suite et là tout bascule, on entre dans une "phase 2". Au fil des pages et des chapitres, l'histoire gagne en intensité, le lecteur est bousculé, se revoit mis en question, jusqu'à la toute fin, rien n'est joué. Plus d'une fois, j'ai été saisie par la tournure que prennent les événements, mes doutes n'ont cessé de croître et j'ai trouvé la fin... saisissante, il n'y a pas d'autre mot.
L'écriture de Solène Bakowski est toujours aussi vive, brute, intense, incisive ! Son écriture tient véritablement en haleine, les tournures de phrases, les phrases parfois un peu longues, mais justes, qui nous font presque retenir notre souffle. Certains usent de phrases longues qui sont rapidement ennuyeuses dans leur bouquin, là ce n'est pas le cas. On sent que même ça s'est maîtrisé, c'est calculé pour justement insuffler encore un peu de suspens dans la suite des événements. J'ai l'impression que tout colle parfaitement bien en fait dans cette histoire. Et surtout, Solène, pour chacun de ses personnages, va jusqu'au fond de leurs âmes. Nous avons l'impression qu'elle les sonde véritablement, que tout ce qui les définit est posé la devant nous et s'étale au fil des pages. Elle "exploite" ses personnages au maximum donnant au lecteur l'impression alors de presque les connaître mieux que lui-même.
Comme pour Un sac j'ai adoré aimer et presque détester parfois certains personnages (allez, j'avoue que c'est quelque chose qui m'agace un peu à parce que je m'agace du coup, mais c'est aussi surtout quelque chose qui m'arrive rarement). Parfois même d'une page à l'autre, on se remet en question quant à notre attachement. Mati forcément, elle, elle est au-dessus de tous, je pense que je ne serais pas la seule à avoir envie de presque la sortir de ce livre pour lui offrir une "autre" vie. Rémi... alors Rémi, on se pose bon nombre de questions sur celui-ci quand il entre dans l'histoire, on doute, on se méfie, comme pour tout l'entourage de Mati finalement, et lorsque tout prend forme on en reste bouche bée et on a envie de les soutenir.
Rien n'est précipité dans Une bonne intention, tout se pose, on sent que tout est calculé dans le moindre détail. On pense avoir compris, avoir saisi où tout cela va nous mener, on imagine la suite et là tout bascule, on entre dans une "phase 2". Au fil des pages et des chapitres, l'histoire gagne en intensité, le lecteur est bousculé, se revoit mis en question, jusqu'à la toute fin, rien n'est joué. Plus d'une fois, j'ai été saisie par la tournure que prennent les événements, mes doutes n'ont cessé de croître et j'ai trouvé la fin... saisissante, il n'y a pas d'autre mot.
L'écriture de Solène Bakowski est toujours aussi vive, brute, intense, incisive ! Son écriture tient véritablement en haleine, les tournures de phrases, les phrases parfois un peu longues, mais justes, qui nous font presque retenir notre souffle. Certains usent de phrases longues qui sont rapidement ennuyeuses dans leur bouquin, là ce n'est pas le cas. On sent que même ça s'est maîtrisé, c'est calculé pour justement insuffler encore un peu de suspens dans la suite des événements. J'ai l'impression que tout colle parfaitement bien en fait dans cette histoire. Et surtout, Solène, pour chacun de ses personnages, va jusqu'au fond de leurs âmes. Nous avons l'impression qu'elle les sonde véritablement, que tout ce qui les définit est posé la devant nous et s'étale au fil des pages. Elle "exploite" ses personnages au maximum donnant au lecteur l'impression alors de presque les connaître mieux que lui-même.
"La haine est une araignée qui entoile tout et tout le monde, elle ne s'encombre pas de demi-mesure."
En attendant sa parution papier début 2018, Une bonne intention de Solène Bakowski est disponible dès aujourd'hui sur Amazon.
Encore un très grand merci à toi Solène pour ta confiance et cette lecture !.
5 mots en bref pour décrire ce livre :
deuil
famille
enfance
psychologie
Bel article qui donne envie de le lire et la couverture est sublime !!!
RépondreSupprimerJ'ai adoré aussi !
RépondreSupprimer@Leslecturesdangelique