mercredi 14 juin 2017

"Butterfly Dreams" d'A. Meredith Walters


À vingt-cinq ans Corin a sa petite boutique de poterie qui marche bien, des amis avec qui elle s'entend très bien, mais a une peur phobique de mourir jeune. À cause de cela, elle est devenue hypocondriaque et est toujours persuadée que le moindre petit symptôme est synonyme de grave maladie. Cette fois-ci, elle est persuadée d'avoir un problème cardiaque et se décide à rejoindre un énième groupe de soutien. C'est le même groupe de soutien que Beckett, qui lui en revanche est vraiment malade. Après que son cœur se soit arrêté trois minutes un beau matin, sa vie en a été totalement chamboulée et il doit réussir à s'adapter à cela. Sans ce fameux groupe de soutien, Corin et Beckett ne se seraient surement jamais rencontré...

C'est la couverture et surtout ses papillons qui ont attiré mon attention sur Butterfly Dreams de A. Meredith Walters et qui m'ont décidé à vouloir le lire.

En faisant connaissance avec Corin, on se retrouve face à une jeune femme douce, mais complexée par sa tendance à être hypocondriaque. On cerne de suite son problème, son manque de confiance en elle-même parfois à cause de cela, mais on finit par s'attacher à elle. On finit oui, car au début, elle peut paraître très égocentrique, ne pensant qu'à elle-même, mais, notamment grâce à sa rencontre avec Beckett, elle va commencer à évoluer et à s'ouvrir un peu plus. Beckett quant à lui, est le personnage de cette histoire auquel on s'attache de suite grâce à son histoire, cette rage qui bouillonne en lui-même. Et surtout, il est quelqu'un de généreux, intègre et doux.

C'est une rencontre qui n'aurait jamais dû voir le jour finalement, une rencontre entre deux êtres qui sont, tous les deux, quelque peu malmenés par la vie. Chacun a ses fêlures, nous les découvrons au fil des pages avec l'alternance des points de vue, mais chacun ne pourra renier cette complicité qui s'installe entre eux. Ils vont s'ouvrir l'un à l'autre et oser peut-être avancer ensemble, mais rien n'est facile et rien n'est joué quand l'une est des plus pessimistes et que l'autre à une santé fragile.

""La peur n'est jamais une excuse pour rester terré dans son trou. On devrait tous se réveiller chaque matin en s'estimant chanceux de pouvoir jouir d'un jour de plus."

L'écriture de A. Meredith Walters est douce, intense et tendre. L'auteure réussit au fil des chapitres à faire passer beaucoup d'émotions, à nous faire sourire et surtout à nous toucher. On est touché aussi bien par l'histoire de Corin, que par celle de Beckett, mais aussi par les mots, les phrases qui animent tout cela. Butterfly Dreams aborde des sujets sensibles, mais le fait sans apitoyer le lecteur sur le sort de ses personnages et arrive même à apporter de la légèreté avec une pointe d'humour que nous retrouvons du début à la fin. Les derniers chapitres, quant à eux, sont véritablement bourrés d'émotions, difficile de ne pas être émus tant nous nous sommes attachés à Corin et Beckett.

À travers l'histoire de Corin et Beckett, de leur rencontre, Butterfly Dreams permet au lecteur de prendre conscience qu'il ne faut pas vivre chaque jour en se disant que c'est peut-être le dernier, en se disant que tout peut malheureusement s'arrêter trop tôt, mais au contraire de plutôt savourer chaque jour comme il vient sans forcément penser à demain... Une histoire d'amour qui fait sourire et qui se lit avec délice. N'hésitez pas !

"Arrêtez de voir la vie comme un compte à rebours. Considérez-la plutôt comme une odyssée. Ne soyez pas obnubilée par la fin du voyage. Profite de l'instant présent."

Butterfly Dreams de A. Meredith Walters est disponible aux Éditions Harlequin.

Merci à NetGalley & Harlequin.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
maladie
rencontre
espoir
peur
(seconde) chance.

1 commentaire:

  1. L'histoire à l'air super mignonne et le message
    "Arrêtez de voir la vie comme un compte à rebours. Considérez-la plutôt comme une odyssée. Ne soyez pas obnubilée par la fin du voyage. Profite de l'instant présent."
    devrait être crier à tout le monde, on y pense pas assez !!

    RépondreSupprimer