mercredi 6 juin 2018

"La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose" de Diane Ducret


Enaid s'est fait larguer alors qu'elle était en promotion à Gdansk pour son dernier roman, pour elle qui pense depuis toujours que les fées qui se sont penchées sur son berceau à la naissance lui ont sûrement toujours porté malchance. Parce qu'il y a cela, mais il y aussi et surtout le fait que ses parents adoptifs sont en fait ses grands-parents, que l'école buissonnière à marquer toute son adolescence ou encore qu'un accident a fait chavirer sa vie. Vous connaissez la loi de Murphy ? Hé bien, ici, vous allez connaître la loi d'Enaid.

De Diane Ducret j'avais lu il y a quelque temps son roman L'homme idéal existe, il est québécois que j'avais beaucoup aimé et dont je vous parlais par ici. J'avais vu plusieurs fois passer ce nouveau titre La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose sur les réseaux sociaux, et j'ai donc enfin pu découvrir ce que cachait ce titre.

C'est donc l'histoire d'Enaid, l'histoire quasi-complète de la vie d'Enaid même que nous découvrons dans La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose. Cette jeune femme qui n'a pas toujours eu la vie toute rose, qui a eu des parents adoptifs qui se sont en fait révélés être ses grands-parents, qui a longtemps fait l'école buissonnière afin de tout expérimenter. Mais c'est aussi l'histoire d'une jeune femme qui s'est toujours sentie incomplète, qui a toujours ressenti un manque dans sa vie sans réussir vraiment à le définir et qui a longtemps chercher sa place et son équilibre.

C'est toute l'histoire de cette jeune femme, avec les hauts, les bas qui rythment toute une vie. Avec surtout une force à toute épreuve, une volonté de vivre sa vie, malgré les échecs ou les obstacles. Alors certes, Enaid n'a pas eu une vie très facile, comme beaucoup sûrement, mais malgré cela, je n'ai pas réussi à adhérer plus que cela à l'histoire d'Enaid, je n'ai notamment pas réussi à m'attacher à elle. J'ai eu l'impression de toujours garder comme un recul face à son histoire, de toujours trouver un petit élément qui me laissait de marbre. Alors certes, l'histoire d'Enaid n'est pas la plus simple, pas forcément la plus gaie, mais c'est comme une quête de soi, comme cette quête de passer outre cette sensation d'avoir un manque dans sa vie, manque que l'on arrive à identifier assez rapidement d'ailleurs, et de toujours réussir à se relever malgré cette sensation d'être en équilibre instable.

Diane Ducret offre néanmoins un récit complet qui fait écho à sa propre histoire. Un récit qui, je l'ai lu à de nombreuses reprises, embarque bien souvent le lecteur dans son histoire, dans la vie de l'héroïne, dans toutes ces péripéties et ces obstacles rencontrés. Même si personnellement je suis restée en marge de celui-ci, je ne peux que vous recommander de découvrir vous même La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose afin de vous faire votre propre avis.

La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose de Diane Ducret est disponible chez Flammarion.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
vie
récit
quête de soi
adolescence
famille.

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