lundi 30 avril 2018

Dans ma bibliothèque il y a ... "Glu" d'Irvine Welsh


Ce rendez-vous est l'occasion de voir un peu ce qu'il y a... dans ma bibliothèque ! Je vais profiter de cela pour vous montrer quelques livres qu'elle contient (pas tous sinon on va y passer du temps) et des livres que je souhaite mettre en avant. Des livres que j'ai peut-être déjà chroniqué, ou pas, des livres récents ou qui ont déjà quelques années, des livres traînés ici ou là et qui peuvent renfermer quelques anecdotes. Bref, de temps en temps, on va aller faire un tour dans ma bibliothèque, alors ça vous dit ?


Aujourd'hui dans le cadre du rendez-vous "Dans ma bibliothèque" j'ai décidé de sortir de mes nombreuses étagères un roman qui avait été une belle surprise, un roman que j'avais acheté uniquement pour la couleur de sa couverture (si si) et qui m'a au final énormément emballé et qui garde une place précieuse dans ma bibliothèque dorénavant.


C'est un livre que j'avais donc acheté un peu par hasard et que j'avais trouvé d'occasion. Je ne connaissais absolument pas Irvine Welsh, je l'avoue, et c'est la couverture et sa couleur qui ont fait que Glu m'attirait. Il a traîné un peu dans ma bibliothèque avant que je me décide à le lire. En m'intéressant un peu plus à son histoire, j'avoue avoir été un peu sceptique avant de le commencer, mais ça, c'était avant de le débuter...

Glu est un livre un peu coup de poing, par son histoire, mais surtout ici par ses personnages. Des personnages forts, plutôt particuliers, mais dont nous nous attachons à eux sans vraiment s'en rendre compte, et ce, malgré leurs très nombreux défauts. Irvine Welsh a surtout ce don de dépeindre l'Écosse avec brio, à tel point qu'on a l'impression lors de notre lecture d'être totalement projeté là-bas ! Et c'est sur trente ans que nous accompagnons alors Terry, Bill, Carl et Gally. 

Je pense que Glu est un roman vraiment particulier, un de ceux qui n'offre pas de juste-milieu : soit on aime, soit on n'aime pas ! Pour moi, la mayonnaise a pris dès le début. J'ai été totalement embarqué dans cette histoire, dans ce milieu dépeint par l'auteur et par ses personnages. Glu, c'est une histoire d'amitié de plus de trente ans, mais pas l'amitié où tout est beau et tout est rose bien au contraire. On a l'impression que tout est teinté d'une certaine nostalgie, et surtout les coups bas et les difficultés sont nombreux entre nos quatre terribles Écossais. Irvine Welsh met surtout en avant à travers ce livre que la vie n'épargne jamais personne, que malgré les bons moments d'autres plus sombres se rappellent toujours à chacun et parfois, c'est nécessaire de se le rappeler.

Pour être honnête, Glu est un livre qui ne quittera pas ma bibliothèque. Tout m'a tellement marqué dans ce roman qu'il fait partie de ceux à garder précieusement, d'autant plus que j'ai eu la "chance" de pouvoir le faire dédicacer par son auteur. Chance entre "" parce que je vais vous l'avouer, cette rencontre avec Irvine Welsh a tellement été expéditive que j'en garde un petit goût amer... L'auteur était arrivé avec énormément de retard à Quais du Polar il y a de cela quelques années, et sans un regard, c'est un peu à l'arrachée toujours debout qu'il s'est contenté de signer mon exemplaire. Pas vraiment un bon souvenir pour le coup :) Du coup pour le moment, je n'ai pas encore lu d'autres de ses romans, malgré le fait que Trainspotting soit un énorme succès, ça viendra un jour... 

Résumé de Glu :

« Tout le monde était d'accord dans le coin : les nouveaux appartements étaient les meilleurs. Les Ewart, comme nombre de familles dans le quartier, profitaient de ces habitations lumineuses. Les voisins faisaient tous l'éloge du chauffage au sol qui permettait de maintenir l'appartement à température grâce à un seul bouton. Le père de Maria était récemment décédé de tuberculose dans son immeuble humide de Tollcross : tout ça n'était plus que de l'histoire ancienne. Duncan adorait le carrelage chaud sous les tapis. On glissait les pieds sous la carpette devant la cheminée, c'était un véritable luxe. Puis l'hiver arriva, et avec lui les premières factures, et tous les systèmes de chauffage central de la cité s'éteignirent. Avec une synchronisation si parfaite qu'on les aurait dit manipulés par une seule et même personne. » 

Terry le don Juan, Billy le boxeur, Carl le DJ et Gally la poisse : quatre jeunes garçons de la banlieue d'Edimbourg, quatre enfants de la bagarre et des pubs enfumés. Avec cette glu pour lien en forme d'amitié contre vents et marées, dans les quartiers miteux chers à Welsh. Authentique Bildungsroman, Glu nous fait parcourir avec eux, des années 70 à aujourd'hui, trente ans de culture musicale et sociale, du punk à la techno, de l'héroïne à l'ecstasy. Explosion sociale, explosion littéraire, trente ans de vie politique pour arrière-plan, un thatchérisme cruel, les fermetures d'usines, les mutations, les petites et grandes tragédies de la vie ordinaire. Trente ans pendant lesquels les quatre amis cherchent sans désemparer leur vraie place dans une société où ils sont nés laissés pour compte, avec leur langue, celle de la rue, celle des gens simples, et dans leurs mots, sombres mais drôles, magnifiques. Ici le lecteur n'ignore rien de l'architecture, de l'urbanisme, des lieux de la belle et monstrueuse capitale écossaise, parce qu'ici la ville façonne les individus autant que leur langue. Roman-fleuve à avaler d'une traite, Glu dessine, après Trainspotting, Porno et Recettes intimes un cycle romanesque dont Edimbourg est le personnage principal. Et où Irvine Welsh, en Zola écossais, prouve avant toute chose qu'il est une somptueuse voix.


Dédicacé à l'arrache je vous dis ^^

C'est lundi ! Je lis ça, et vous ?


Pour bien débuter cette nouvelle semaine, le lundi est l'occasion de faire le point sur ses lectures ! Alors rien de bien compliqué, le principe est simple, on parle de sa lecture passée, de sa lecture en cours et de sa lecture à venir.

Je vous dis ce que je lis, et vous faites de même, ok ? :)

J'ai terminé
Le début des haricots de Fanny Gayral

Je suis en train de lire
Macron, l'an 1 : Pardon de vous le dire... de Zef / Kak / Degreff

Je lirai ensuite
Je ne sais pas encore :)

samedi 28 avril 2018

Actu Flash de la semaine #10


Toutes les unes ou deux semaines, le samedi à travers "L'actu Flash de la semaine" je reviendrais sur une actu croisée durant ces derniers jours. Une actu liée aux livres, mais qui peut aussi bien être une information, un post croisé sur les réseaux sociaux ou une photo. Le tout présenté en seulement quelques lignes. 

Cette semaine, intéressons-nous à l'auteur Alexis Aubenque. En effet, il y a quelques jours, celui-ci surprenait tout le monde sur sa page Fcabeook en postant des informations concernant un de ses prochains romans. Alors pourquoi une telle surprise d'ailleurs ? La voilà :


L'auteur de thrillers, qu'on ne présente plus, avec ce prochain roman La fille de la plage s'essaie donc à un nouveau genre chez Hugo Roman. Un livre qui selon les propres mots de l'auteur "[...]est un mélange entre Guillaume Musso (romances et mystères) et Anna Todd ( Étudiants et scènes Hot ! )". Alors vous comprenez maintenant pourquoi cette annonce a été si surprenante non ? 

Résumé de La fille de la plage :

QUATRE AMIS, QUATRE HISTOIRES D'AMOUR, UNE JEUNE FILLE AMNÉSIQUE DÉCOUVERTE SUR UNE PLAGE... QUI EST-ELLE ? D'OÙ VIENT-ELLE ? QUE VEUT-ELLE ? 

Santa Barbara, la ville de tous les fantasmes, de tous les rêves. Ses plages, ses collines verdoyantes, mais aussi ses boutiques de luxe, son centre-ville typique, ses villas de prestige au bord de l'océan... Santa Barbara, la ville de tous les fantasmes, de tous les excès. En ce début d'été, Dylan, Sandy, Keith et Matt rêvent d'expériences inédites, de jeux amoureux et d'indépendance. La fac est finie, à eux la liberté, le soleil, les soirées au bord de l'océan ! Mais l'arrivée dans leur vie d'une jeune fille retrouvée inconsciente sur la plage, Ginger, va bouleverser à jamais leurs destins. Parce que Ginger ne sait plus qui elle est, chacun va s'interroger sur sa propre existence, se confronter à ses doutes, à ses désirs et à ses contradictions, et faire face au défi le plus exigeant qui soit : la découverte de soi-même. La quête de Ginger va devenir celle de tous, au risque de briser le pacte qui les unit depuis l'enfance. Tandis que leurs parents, absents ou accaparés par leurs propres failles, échouent à les éclairer dans ce voyage initiatique, ce sont les figures étonnantes d'un professeur de danse, d'un peintre biker et d'une grand-mère pleine de sagesse et d'énergie qui vont les aider à affronter les révélations qui les attendent.

Un titre qui s'annonce très "caliente" selon Alexis Aubenque. Pour ma part, en grande amatrice de l'auteur, je serais au rendez-vous ! Si vous aussi vous êtes intrigués par La fille de la plage, il sera donc disponible le 16 mai prochain chez Hugo Roman.


Et pour ceux qui aiment les thrillers, Des larmes sur River Falls, une suite à la fameuse série River Falls donc, sera disponible le 13 juin prochain chez Bragelonne.

mercredi 25 avril 2018

"Les Pétillantes" de Didier Fourmy


Qui pourrait vraiment imaginer ce que réserve le Patio Secret ? Cette résidence où ses habitantes sont toutes veuves ou divorcées. Personne, et surtout pas Charlotte et son frère venus rendre visite à leur belle-soeur pour parler héritage. Derrière les murs de cette demeure se cache en fait un lieu de vie où chacune profite pleinement de chaque instant, où chaque pensionnaire a bien des histoires et souvenirs à raconter et parfois des plus croustillants.

Les Pétillantes de Didier Fourmy est un roman que j'avais depuis un long moment dans ma bibliothèque, et en retombant sur ce titre, je me suis dit que l'occasion était enfin venue de le lire.

Le Patio Secret, cet endroit est le point central du roman. Un lieu unique en son genre qui n'accueille que des femmes, qui a été fondé par des femmes et où la moyenne d'âge est de 75 ans. En s'y rendant, Charlotte et son frère étaient loin de se douter de la douce folie qui y régnait et que toutes ses fameuses mamies leur ferait vivre un sacré week-end. C'est d'ailleurs aussi ce que va se rendre compte Chloé une jeune journaliste venue découvrir ce lieu de vie, et qui ne saura vraiment pas comment elle pourra parler de celui-ci pour qu'on la croit, c'est vous dire !

Autant l'histoire est drôle et nous présente des personnages hauts en couleur, mais autant il y a un petit, je ne sais quoi qui m'a déplu tout au long de ma lecture. Les Pétillantes, oui, c'est une cure de jouvence, c'est un roman où les mamies sont vraiment rock'n'roll, où le bridge côtoie les anecdotes croustillantes et c'est un roman qui prête à rire bien souvent. Mais Les Pétillantes, c'est aussi un roman où on soupire parfois devant des descriptions qui n'en finissent plus et qui n'apportent pas grand chose à l'histoire et où les références à des films dans diverses expressions finissaient par nous lasser. Heureusement, les divers surnoms de chacune nous ont amusés durant leur découverte, et il a été plaisant de découvrir l'évolution du point de vue de Chloé même si malheureusement celle-ci est restée trop en retrait de l'histoire, alors qu'il aurait été intéressant de mettre plus en avant la relation que la jeune femme pouvait nouer avec ses aînées.

Les Pétillantes de Didier Fourmy est un roman amusant, original, mais auquel il ne faut pas attendre grand chose. On le lit pour se détendre, mais il ne faut pas chercher après une intrigue qui nous tiendrait en haleine, car hélas, il n'y en a pas. C'est la vie de quelques mamies qui nous est contée, alors certes de mamies plutôt pas banales, mais rien non plus qui ne nous surprenne plus que cela. J'ai eu un peu de mal aussi avec le langage d'un personnage, avec les grossièretés qui parfois s'enchaînaient, c'est un point qui m'a beaucoup déplu et qui ne correspondaient pas en plus, je trouve, à l'atmosphère créée autour du Patio Secret.

Bref, vous l'avez sûrement compris, mais Les Pétillantes a été pour moi une lecture une demi-teinte. J'en retiendrais surtout l'originalité de l'histoire et des pensionnaires du Patio Secret, mais je pense que rapidement ce livre me sortira de l'esprit. D'ailleurs, en découvrant qu'il y avait une suite, je n'ai nullement envie de la découvrir... Maintenant, à vous de vous faire votre propre idée en découvrant ce titre bien entendu !

Les pétillantes de Didier Fourmy est disponible aux Éditions Pocket.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
mamies
colocation
originalité
amitié
lassant.

mardi 24 avril 2018

"Toutes blessent la dernière tue" de Karine Giebel


C'est sur une idée de ma sœur, que vous connaissez déjà un peu à travers "La chronique de Lili" que ce nouveau rendez-vous a vu le jour. Grande lectrice de polars/thrillers, elle n'a de cesse de me conseiller de multiples titres, que je ne prends pas toujours la peine de lire. Alors dorénavant, une fois par mois, celle-ci sélectionnera un de ses romans à me faire découvrir et dont je vous parlerais à travers donc le "Lili's Books".


Depuis son plus jeune âge, Tama est une esclave. Elle a connu plusieurs bourreaux et tous ignoraient la pitié.Depuis son plus jeune âge, Tama est une esclave. Une rencontre va peut-être enfin faire basculer son destin...

Gabriel quant à lui, vit à l'écart du monde depuis de nombreuses années. Il est devenu un homme dangereux, un meurtrier et vit avec des démons et de profondes blessures. Il est devenu un homme dangereux, un meurtrier et vit avec des démons et de profondes blessures.

On peut dire que quand Lili m'a remis Toutes blessent la dernière tue de Karine Giebel pour ma découverte du mois, je n'ai nullement été surprise ! En grande fan de l'auteure elle se l'était procurée lors du dernier salon Polar Lens et l'avait rapidement dévoré, et comme à son grand regret j'ai lu très peu de Karine Giebel elle en a donc profité pour me faire découvrir Toutes blessent la dernière tue.

Concernant l'histoire difficile d'en parler vraiment sans trop en dévoiler. Ce que vous devez savoir c'est que ce roman traite de l'esclavagisme moderne à travers l'histoire de Tama et que Toutes blessent la dernière tue ne vous laissera pas insensible, vous donnera le vertige plus d'une fois et vous fera même parfois détourner les yeux.

Il m'est difficile de parler de ce roman, de trouver les mots face à un tel récit. Comment définir ce roman de Karine Giebel ? Comment dire qu'on a apprécié ce livre traitant d'un tel sujet avec un personnage tel que Tama ?

Tama... Tama n'est pas son vrai prénom, c'est celui qu'on lui a donné. Tama, c'est une enfant quand nous la rencontrons, une enfant qui se retrouve livrée aux mains de démons qui lui feront perdre toute innocence. Elle ne connaît que les ordres, les brimades, la violence. Elle est esclave de personnes qui n'ont pas une once d'humanité. Et pourtant Tama continue au fil des années à espérer, à espérer un jour avoir une autre vie, un autre avenir et on espère pour elle. Tama, c'est ce genre de personnage qu'on sait qu'on n'oubliera jamais, ce genre de personnage qui hantera toujours un peu notre esprit, notre cœur. 

"De toute façon, personne n'entend jamais mes appels au secours. Personne, jamais. Parce que, pour appeler au secours, il faut exister. Exister pour quelqu'un."

Et il y a Gabriel, cet homme vivant seul, cet homme qui nous effraie autant qu'il nous attire. On veut connaître son histoire, savoir pourquoi il est devenu celui qu'il est aujourd'hui, pourquoi il réagit ainsi face à cette femme qu'il découvre. Bizarrement, il nous fascine... il nous fascine par sa façon d'être et par ces meurtres qu'il commet. Tout comme Tama, il est un personnage marquant. Tous les personnages de ce livre le sont d'ailleurs, ils ont tous quelque chose qui nous frappe, qui nous marque, qui nous heurte même. 

"La mort, pourtant, faisait partie de la vie. Surtout de celle de Gabriel. Elle était son ombre, son double. Elle suivait chacun de ses pas, précédait chacun de ses gestes.Elle était son terrible destin. Sa malédiction."

C'est un roman dur, très dur même. L'histoire ne ressemble à aucune autre pour moi. En plus, plus nous avançons dans l'histoire plus l'horreur gagne en intensité, parce que oui n'ayons pas peur des mots ici, il s'agit bien d'horreur. Comment qualifier autrement ce que vit et subit Tama sinon ? 

L'écriture de Karine Giebel est terriblement prenante, addictive même. L'auteure nous entraîne dans son histoire dès les premières pages et impossible d'en ressortir avant la fin. Karine Giebel manie les mots avec une grande dextérité, offre une intrigue qui ne cesse de gagner en intensité et dont le lecteur n'en ressort pas indemne. Le suspens est présent dans chaque chapitre, dans chaque action et nous ne sommes jamais au bout de nos surprises. Jusqu'à la toute dernière phrase, l'auteure saura nous surprendre et nous atteindre. Je suis fascinée par la capacité qu'ont certains auteurs à écrire de telles histoires... 

Toutes blessent la dernière tue est un roman que je n'ai pas pu lâcher, un roman que j'ai dévoré tellement j'étais happée par son histoire. Karine Giebel m'a mis KO plus d'une fois. Plus d'une fois, j'ai grimacé, horrifiée par l'histoire de Tama par ce qu'elle subissait, plus d'une fois, j'ai tremblé pour elle, plus d'une fois, il m'a été nécessaire de fermer les yeux un instant pour oublier les images qui viennent en tête. C'est un véritable uppercut qu'on se prend à la lecture de ce livre ! Un uppercut que vous devez vous aussi vous prendre !

J'ai vraiment frôlé le coup de cœur avec ce roman et je ne peux que vous inciter à découvrir rapidement ce titre ! Mais attention préparez-vous psychologiquement parce que certains passages sont vraiment durs, certaines phrases vous marquent l'esprit au fer rouge et une chose est sure Tama ne vous quittera pas de sitôt. Merci Lili de me l'avoir fait lire, pari réussi cette fois-ci !

"C'est fou le nombre de synonymes, qu'il y a pour le verbe tuer, tu ne trouves pas ? Il y en a bien plus que pour le verbe aimer."

Toutes blessent la dernière tue de Karine Giebel est disponible aux Éditions Belfond.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
esclavagisme
violences
dur
démons
colère.

lundi 23 avril 2018

C'est lundi ! Je lis ça, et vous ?


Pour bien débuter cette nouvelle semaine, le lundi est l'occasion de faire le point sur ses lectures ! Alors rien de bien compliqué, le principe est simple, on parle de sa lecture passée, de sa lecture en cours et de sa lecture à venir.

Je vous dis ce que je lis, et vous faites de même, ok ? :)

J'ai terminé
L'école des saveurs d'Erica Bauermeister

Je suis en train de lire
La baie des baleines de Jojo Moyes

Je lirai ensuite
Lettres à Stella d'Iona Grey.

mercredi 18 avril 2018

"Le magasin jaune" de Marc Trévidic


Début 1929 à Pigalle, Gustave et Valentine un jeune couple rachètent un magasin de jouets. Rapidement nommé Le magasin jaune grâce à sa devanture couleur mimosa, le couple n'a de cesse de faire de leur boutique un lieu où le jouet est roi, un lieu où les enfants s'évadent et où le bonheur règne surtout depuis l'arrivée de leur fille surnommée Quinze. Mais Gustave et Valentine ont beau tout faire pour garder ce lieu hors du temps, avec la guerre et l'Occupation leur monde s'obscurcit. Le magasin jaune saura-t-il surmonter cela et garder toute son innocence et son âme d'enfant ?

Après avoir lu son résumé, il me tardait de pouvoir découvrir Le magasin jaune de Marc Trévidic. Aussi bien pour découvrir ce fameux magasin de jouets, mais aussi pour le fait qu'il traitait d'une partie de la guerre et de l'Occupation de la France.

Gustave et Valentine sont passionnés par leur magasin de jouets et font tout pour lui donner de l'éclat et faire de ce lieu, un endroit vraiment habité par les jouets. Avec l'arrivée de Quinze, c'est une famille unie que nous découvrons et dont nous partageons le quotidien. Des meilleurs moments à ceux ternis par la guerre, de l'Occupation à l'évasion grâce aux jouets, nous assistons à tout posté dans Le magasin jaune.

C'est un roman quelque peu historique que nous livre ici Marc Trévidic. Un roman où l'Histoire côtoie les joies et l'innocence des enfants, un roman où chacun essaie de garder loin de ce lieu tout ce qui ternit le monde. Dans Le magasin jaune, la guerre est d'autant plus présente, lourde et cruelle qu'elle s'insinue donc peu à peu dans cette famille et dans ce lieu dédié à la joie et aux enfants. Ce magasin de jouets, centre de tout dans ce roman, évolue au fil du temps tout comme tous ceux qui l'entourent et qui y vivent. Parler de guerre et de d'occupation à travers celui-ci apporte un point de vue unique et original.

À côté de ça, il y a aussi l'amour maternel de Valentine qui fait tout pour que sa fille soit épargnée par les ravages de la guerre, il y a la volonté de Gustave de se battre pour son pays et qui n'hésitera pas à entrer en Résistance et il y a l'innocence, la douce folie enfantine de Quinze qui fait tout rayonner autour d'elle. J'ai été touchée par chacun d'entre eux, je me suis attachée de plus en plus à eux au fil de ma lecture et j'ai vraiment eu l'impression de partager quelques années à leurs côtés.

J'ai beaucoup apprécié aussi les débuts de chapitres où quelques lignes sont toujours consacrés au fameux magasin jaune. L'occasion de parler de l'atmosphère de ce lieu quelque peu particulier, de ces étals remplis de jouets et de toujours fait un rapprochement ou un parallèle selon les situations avec le déroulé du livre et de l'Histoire.

"Dans le magasin jaune, on dirait que l'imaginaire devient réel, que l'on peut regarder le soleil sans se brûler les yeux, entendre une musique que personne d'autre n'entend, voir des choses que personne d'autre ne voit, et résister en refusant le monde des fous."

Marc Trévidic offre un roman historique, simple, plaisant et quelque peu original. L'auteur a réussi à m'entraîner rapidement dans son histoire, grâce à ses personnages attachants, mais également par le fait que tout tournait autour du magasin de jouets. J'ai trouvé que cela sortait de l'ordinaire, que comme tous ceux qui vivaient dans ce lieu ou autour, on espérait toujours que la guerre resterait à la porte et n'atteindrait jamais celui-ci où l'enfant est roi.

Poussez donc la porte du Magasin Jaune de Marc Trévidic. Partez donc à la rencontre de Gustave, Valentine, leur fille Quinze, mais aussi tous les habitants de cette rue de Paris. Et surtout dans Le magasin jaune, laissez l'horreur de la guerre de côté et plongez dans la magie des jouets pour oublier le reste...

Le magasin jaune de Marc Trévidic est disponible aux Éditions JC Lattès.

Merci aux Éditions JC Lattès

5 mots en bref pour décrire ce livre :
Histoire
famille
Occupation
Résistance
jouets.

mardi 17 avril 2018

"Les mondes de Sam" de Keith Stuart


Depuis la naissance de Sam, l'amour entre Alex et Jody est mis à rude épreuve. Sam est autiste, et même si pour le pédiatre, il se situe dans la partie haute du spectre de l'autisme, le jeune garçon a des difficultés de langage, déteste le bruit, redoute les interactions sociales et peu même devenir agressif quand il a peur. Alex a tendance à fuir ses responsabilités de père, à fuir un peu son garçon en se plongeant le plus possible dans son travail, mais condamne ainsi Jody a tout porter sur ses épaules. Mais un jour Alex se retrouve au chômage, se retrouve à dormir dans le canapé de son meilleur ami Dan, et surtout à devoir assumer seul certains jours la garde de son fils. Sam va alors l'initier au jeu Minecraft et entre le père et le fils ce monde à créer dans un jeu vidéo va vite leur permettre de se créer leur propre monde et une nouvelle relation.

La couverture, le résumé, le thème abordé, tout était réuni pour que je découvre absolument Les mondes de Sam de Keith Stuart. Et je vous le dis dès maintenant, n'hésitez pas un seul instant à découvrir ce roman.

L'autisme est toujours un sujet délicat pour en faire le fil rouge d'un roman. Ici, Keith Stuart s'est inspiré de sa propre vie et de son quotidien avec son fils autiste. Les mondes de Sam a donc cette part de vérité et de sincérité qu'il est parfois nécessaire pour écrire sur de tels sujets. Ainsi cette relation que noue Alex et Sam grâce à Minecraft ou les difficultés que rencontre Alex dans son rôle de père sont d'autant plus touchantes. L'auteur retranscrit parfaitement les réactions et le quotidien de chacun de ses personnages.

Écrit du point de vue d'Alex, ce roman nous montre donc pas à pas quelle relation, le père et le fils ont pu se construire grâce à Minecraft, mais pas que. Les mondes de Sam montre également comment ce jeu a pu aider Sam à s'ouvrir aux autres, à partager de vraies émotions et à oser se confronter même au monde autour de lui. Ce livre, c'est aussi la difficulté entre deux parents à gérer leur enfant autiste, à s'écouter l'un l'autre, à se comprendre surtout et à nouer une nouvelle relation en prenant en compte Sam dans l'équation. On assiste aussi bien à l'évolution de Sam, mais aussi à celle d'Alex, à ce papa qui finit par réussir à se déculpabiliser, par réussir à aller de l'avant en oubliant le passé et comprendre vraiment son fils.

"Si le bonheur était aussi simple, on l'aurait tous. On souscrirait en ligne. On téléchargerait l'appli. Le coût n'aurait pas d'importance. On serait prêt à mettre n'importe quel prix."

Les mondes de Sam est un livre vraiment touchant. Keith Stuart a une écriture juste, sensible et on sent qu'il se livre également un peu à travers l'histoire d'Alex et Sam. Le roman amène le lecteur aussi à réfléchir sur cette notion de handicap et de différence. Les moments de doute et de peur, succèdent aux moments sensibles et touchants avec les petites et grandes victoires du quotidien avec Sam. Et surtout, tout est toujours teinté d'amour et rien ne tombe dans le mélo. Nous ressentons tout cela au fil de notre lecture, à mesure que notre attachement pour cette famille ne cesse de s'accroître et on est plus d'une fois ému au fil de ces pages.

Je ne peux que vous conseiller de lire Les mondes de Sam de Keith Stuart. Ce livre est d'une telle justesse et d'une sensibilité qui touche profondément. Vous ferez la connaissance de Sam, ce petit garçon autiste si attachant qui nous émeut au fur et à mesure que Minecraft l'aide à s'ouvrir aux autres, vous ferez aussi la connaissance de Jody cette maman qui a toujours tout fait pour son fils, mais qui est aujourd'hui dépassé par cela, et vous ferez donc aussi la connaissance d'Alex ce papa qui se remet en question et qui se redécouvre à mesure que sa relation avec son fils prend un tout autre tournant. Un roman où l'amour filial finalement reste plus fort que tout.

"La vie est une aventure, pas une promenade. C'est pour ça que c'est difficile."

Les mondes de Sam de Keith Stuart est disponible aux Éditions Milady.

Merci à NetGalley & Milady

5 mots en bref pour découvrir ce livre :
autisme
famille
séparation
jeux vidéo
amour.

lundi 16 avril 2018

"L'étoile russe" d'Anne-Marie Revol


12 avril 1961, Youri Gagarine un jeune Russe devient le premier homme à voler dans l'espace. Cette date historique marque le monde entier, et est l'exploit de toute une nation. Son nom résonne, ne s'oublie pas, marque les esprits et les cœurs. Ce livre, c'est l'histoire de Youri, de son exploit, à travers une multitude de personnages qu'il a côtoyés ou inspirés jusqu'à sa mort.

Anne-Marie Revol est une auteure que j'apprécie beaucoup. J'avais lu il y a quelques années son récit intitulé Nos étoiles ont filé qui m'avait beaucoup touché, et l'année dernière son roman Gaspard ne répond plus que j'avais beaucoup aimé, d'ailleurs retrouvez la chronique par ici. Je ne pouvais donc pas passer à côté de son nouveau roman L'étoile russe.

Je pense que beaucoup, comme moi, ne connaissent de Youri Gagarine que son exploit d'avoir été le premier homme à être envoyé dans l'espace. Mais qui était donc vraiment Youri ? C'est la question qu'on se pose en débutant ce roman et c'est ce qu'on va découvrir avec les différents personnages que nous allons croiser au fil des pages. Ces personnages seront aussi diversifiés que variés et leur point commun est donc Youri Gagarine et cette fameuse date du 12 avril 1961.

Du grand-père qui fait découvrir à son petit-fils l'exploit de Youri Gagarine, en passant par la petite fermière qui l'a découvert dans son jardin lors de son atterrissage, une interprète qui a partagé une nuit avec Youri ou encore les extraits de journal intime de Valia la femme de l'astronaute russe. Voilà une partie des nombreux personnages que nous croisons au fil des pages. Chaque chapitre nous permet d'en rencontrer un nouveau à différentes années, mais toujours un fameux 12 avril. Ces personnages, se sont autant d'émotions, de sentiments ou ressentiments envers Youri et son exploit, de la colère quand le papy découvre que sa capsule va être vendue aux enchères, de la peur quand la fermière le croise dans sa combinaison spatiale, de l'admiration pour un fan qui collectionne tout sur son héros, etc. Tous sont des anecdotes nous éclairant sur L'étoile russe.

En plus de tout cela et grâce à cela, au fil des pages Anne-Marie Revol nous dépeint donc qui était Youri Gagarine. Nous dépeint ce jeune russe père de deux enfants, celui qui a été choisi pour son charisme avant ses aptitudes physiques et surtout tout ce que cache ce fabuleux exploit. Parce que certes, cet exploit a été une des plus grandes fiertés de Youri, mais c'est aussi ce qui lui a entraîné sa perte. Tout cela en fait quelqu'un de captivant, de fascinant même et l'auteure réussit parfaitement à nous rapprocher de celui qui a touché les étoiles...

Anne-Marie Revol à travers L'étoile russe réussi parfaitement à captiver le lecteur du début à la fin. Tout est porté par son écriture dynamique, passionnée et passionnante qui fait qu'on ne s'ennuie jamais, bien au contraire. Entre les anecdotes de tous, ce qu'on apprend de Youri Gagarine, on tourne les pages sans s'en rendre compte avec un tel plaisir ! A souligner aussi tout le travail de recherche qu'il a fallu faire pour livrer un roman comme L'étoile russe.

J'ai vraiment adoré ce roman ! Adoré découvrir Youri Gagarine et surtout cette multitude de personnages ayant tous quelque chose de particulier et le fait d'en retrouver certains dans d'autres anecdotes. En plongeant dans L'étoile russe je ne m'attendais vraiment pas à être autant happée par l'histoire et c'est une très belle surprise. En le refermant, bien qu'en en sachant déjà plus sur ce jeune héros russe, nous n'avons qu'une envie, c'est en savoir toujours plus sur celui-ci...

L'étoile russe d'Anne-Marie Revol est disponible aux Éditions JC Lattès.

Merci aux Éditions JC Lattès.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
astronaute
hommage
personnages
vie
famille.

Youri Gagarine

C'est lundi ! Je lis ca, et vous ?


Pour bien débuter cette nouvelle semaine, le lundi est l'occasion de faire le point sur ses lectures ! Alors rien de bien compliqué, le principe est simple, on parle de sa lecture passée, de sa lecture en cours et de sa lecture à venir.

Je vous dis ce que je lis, et vous faites de même, ok ? :)

J'ai terminé
La Fantastique Famille Telemachus de Daryl Gregory

Je suis en train de lire
L'art et la manière de conclure en beauté de Lauren Weisberger

Je lirai ensuite
Les pétillantes de Didier Fourmy.

samedi 14 avril 2018

Actu Flash de la semaine #9


Toutes les unes ou deux semaines, le samedi à travers "L'actu Flash de la semaine" je reviendrais sur une actu croisée durant ces derniers jours. Une actu liée aux livres, mais qui peut aussi bien être une information, un post croisé sur les réseaux sociaux ou une photo. Le tout présenté en seulement quelques lignes. 

Il y a quelques semaines, l'Actu Flash de la semaine était consacrée à l'annonce du prochain roman de Marc Levy, c'était par ici. Et bien cette semaine nous revenons là-dessus ! En effet, il y a quelques jours, c'est la couverture et sa quatrième de couverture qui nous ont été dévoilées, alors si vous les avez manqué, séance de rattrapages juste en dessous.



Résumé :

« Quelle distance nous sépare, un océan et deux continents ou huit étages ? 
— Ne soyez pas blessant, vous croyez qu’une fille comme moi… 
— Je n’ai jamais rencontré une femme comme vous. 
— Vous disiez me connaître à peine. 
— Il y a tellement de gens qui se ratent pour de mauvaises raisons. Quel risque y a-t-il à voler un peu de bonheur ? » 

New York, sur la 5e Avenue, s’élève un petit immeuble pas tout à fait comme les autres… Ses habitants sont très attachés à leur liftier, Deepak, chargé de faire fonctionner l’ascenseur mécanique, une véritable antiquité. Mais la vie de la joyeuse communauté se trouve chamboulée lorsque son collègue de nuit tombe dans l’escalier. Quand Sanji, le mystérieux neveu de Deepak, débarque en sauveur et endosse le costume de liftier, personne ne peut imaginer qu’il est à la tête d’une immense fortune à Bombay… Et encore moins Chloé, l’habitante du dernier étage. Entrez au N°12, Cinquième Avenue, traversez le hall, montez à bord de son antique ascenseur et demandez au liftier de vous embarquer… dans la plus délicieuse des comédies new-yorkaises ! 

Alors ? Que pensez-vous du résumé d'Une fille comme elle ?

Moi, j'avoue que l'impatience ne fait que grandir ! Déjà l'annonce du nouveau Marc Lévy était une très bonne nouvelle, mais après avoir lu celui-ci, il me tarde maintenant de pouvoir me plonger dedans ! Il va vraiment falloir être patiente maintenant...


Pour rappel, Une fille comme elle sera disponible le 22 mai prochain chez Robert Laffont / Versilio !

vendredi 13 avril 2018

"L'anatomie du bonheur" de Judicaëlle Bouget


Lorsque Romy, étudiante en médecine, commence son stage en chirurgie orthopédique, c'est avec une certaine appréhension. En effet, tout le monde dit que l'ambiance dans ce service est plutôt pesante et la réputation de Marco Latoré n'est plus à prouver. Mais Romy comprend rapidement que le docteur Latoré n'est pas celui qu'on prétend et au fil des gardes la jeune femme le découvre de plus en plus. En la prenant sous son aile, il lui permet de se découvrir vraiment, de découvrir de quoi elle est capable, mais pas que...

Une romance dans le domaine médical, il ne m'en fallait pas plus pour avoir absolument envie de découvrir L'Anatomie du bonheur de Judicaëlle Bouget !

Romy est donc le personnage central de ce roman. La jeune femme est passionnée par ses études et rapidement par son stage. D'abord légèrement déstabilisée par Marco Latoré, elle finit par prendre confiance en elle, et même à en jouer auprès de celui-ci. Mais entre Marco et Romy, il semble bien qu'une relation bien plus que professionnelle soit en train de voir le jour.

C'est donc une romance dans le milieu hospitalier L'anatomie du bonheur et c'est un point que j'ai beaucoup apprécié ! On sent que c'est le domaine de l'auteure (pour info, Judicaëlle Bouget est médecin généraliste) dans le lexique médical parfois utilisé, mais toujours expliqué. Cela pourrait être un frein pour certain, mais pour moi ça été un élément clé dans l'appréciation de ce livre. Cela sort de l'ordinaire pour une romance, et surtout la maîtrise qu'il y a derrière cela s'apprécie réellement.

Également, entre Marco et Romy, c'est un vrai jeu de séduction qui se joue au fil des pages. Point de coup de foudre ou de relation qui se noue de façon directe, non Marco séduit vraiment Romy petit à petit. Même si la jeune femme est rapidement sous le charme, je l'étais aussi, je l'avoue, c'est une relation qui prend forme au fil des chapitres. Alors peut-être que cela semble être un peu lent au début, mais c'est tellement rare dans les romances d'avoir un tel jeu de séduction que cela plaît. Le rythme après prend de plus belle et nous entraîne dans l'histoire.

Les personnages ont tous leur petit quelque chose. Romy est attachante, mignonne dans sa façon d'être et de penser, tandis que Marco est attirant et nous séduit. Mais à côté d'eux, il y a également Titouan le meilleur ami de Romy qu'on sent très attaché à la jeune femme et qui veille toujours sur elle, son côté protecteur le rend très attachant également. Finalement, tout est présent dans ce roman pour en faire une romance réussie, il faut bien l'avouer !

L'écriture de Judicaëlle Bouget est douce au début, mais devient rapidement intense comme l'évolution de la relation Romy/Marco. Comme dit plus haut, l'auteure maîtrise parfaitement le milieu médical alors nous sommes totalement immergé dans celui-ci et c'est tant mieux ! Surtout l'histoire bien que prévisible, nous réserve tout de même quelques surprises... notamment cette fin ! Non mais, sans vous la dévoiler, il fallait que je vous parle de la fin, parce que quand je l'ai lu ça m'a mis dans une telle colère en fait, ça ne pouvait pas se finir comme ça ! Jusqu'au moment où je découvrais qu'une suite était annoncée... et alors là, pardon Judicaëlle Bouget, mais j'ai tout de même maudit un peu l'auteure de nous laisser sur cette note sans savoir ce qui nous attendait pour la suite.

Donc vous l'avez sans doute compris, mais après avoir lu L'anatomie du bonheur, il me tarde maintenant de découvrir la suite intitulée Les Constantes du cœur qui sortira le 5 juin prochain. Je me demande vraiment ce qui attend Romy, Marco et peut-être aussi Titouan...

"Est-ce cela être malade d'amour ? Un amour qui devient pathologique au point de nous faire faire des choses qu'on n'aurait jamais pu cautionner avant d'être contaminés, ou à l'inverse, de nous faire oublier ce que l'on a à faire."

L'anatomie du bonheur de Judicaëlle Bouget est disponible chez Montlake Romance.

Merci à NetGalley & Montlake Romance.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
hôpital
études
rencontre
séduction
amour.

"Une femme blessée" de Marina Carrère d'Encausse


L'hôpital de Souleymanyeh accueille un jour Fatimah grièvement blessée. Fatimah est une jeune femme vivant au Kurdistan irakien avec son mari et ses filles dans la famille de son mari. Ses blessures sont dues à un "accident domestique", c'est ce qui est prétendu. Mais ce genre d'accident domestique cache bien souvent un crime d'honneur... Fatimah va lutter pour vivre, pour ses enfants et pour le petit être qui grandit en elle. Pendant qu'elle est hospitalisée, la vie continue dans sa famille, elle continue comme si Fatimah n'avait jamais existé...

Je connaissais Marina Carrère d'Encausse dans son rôle de présentatrice télé, alors en tombant sur son livre Une femme blessée j'ai également voulu la découvrir en tant qu'auteure.

Une femme blessée est un roman au sujet terriblement délicat, au sujet du crime d'honneur. Ce crime d'honneur qui bien souvent entraîne la mort ou des brûlures tellement graves, que rares sont les femmes qui arrivent à reprendre le cours de leur vie normalement. Fatimah est l'une d'elles, cet accident domestique dès le début, nous n'y croyons malheureusement pas. En revanche, nous y croyons à la force que met Fatimah rapidement à vouloir se relever pour sauver son bébé qu'elle garde secret. Pourquoi ce secret ? Pourquoi a-t-elle été victime de ce genre de crime ? Là sont les questions qu'on se pose et qui trouvent leur réponse peu à peu au fil des pages.

"Omar comprend qu'un jour, il faudra aider Fatimah à se libérer de cette violence qu'elle porte en elle. Mais pour le moment, il faut guérir son corps. Il est médecin, c'est son premier devoir."

C'est une lecture profonde, bouleversante et qui touche profondément le lecteur. Impossible de rester insensible face à cette histoire, face au courage de Fatimah et surtout face à son histoire. Livre court, il aborde avec justesse un thème qu'on tait trop souvent. L'alternance entre le quotidien à l'hôpital de Fatimah, et le quotidien de sa famille met l'accent sur les relations familiales, sur les secrets qui planent sur celle-ci.

Marina Carrère d'Encausse livre ici un roman maîtrisé, juste, poignant et cruellement réaliste. Avec Une femme blessée elle met le point sur ces crimes qui sévissent encore dans certains pays, sur ces crimes qui bouleversent et détruisent des vies. Surtout, elle garde une constante justesse dans ses propos, elle ne prend jamais parti ouvertement dans son histoire, mais derrière les mots, on sent cette dénonciation qui gronde et c'est quelque chose de très fort. 

En bref, Une femme blessée est un roman qui touche, mais qui effraie quelque peu également. Il effraie un peu parce qu'on sait que ce genre de pratique existe toujours, on sait qu'à l'autre bout du monde les femmes sont encore traitées ainsi. C'est choquant, révoltant, en tant que femme on ne peut qu'être véritablement atteinte en lisant cette histoire. Il faut lire ce livre, il faut le partager, il faut le faire découvrir, pour dénoncer cette pratique. Alors n'hésitez pas, si vous tombez un jour sur Une femme blessée faites comme moi, emparez-vous de ce roman sans hésiter.

"Selon l'ONU, au moins 5 000 femmes sont tuées chaque année au nom de l'honneur."

Une femme blessée de Marina Carrère d'Encausse est disponible aux Éditions Pocket.

5 mots en bref pour découvrir ce livre :
drame
famille
soins
lutte
réalité.

jeudi 12 avril 2018

"Venise n'est pas en Italie" d'Ivan Calbérac


Emile à quinze ans et vit à Montargis. Sa famille est du genre inclassable, il vit dans une caravane en attendant que le permis de construire de leur nouvelle maison soit accepté, son père vit dans un studio la semaine et ne rentre que le week-end et sa mère depuis son plus jeune âge lui teint les cheveux en blond. Oui vraiment inclassable. Alors quand la fille qui lui plaît l'invite en vacances à Venise, l'occasion est trop belle pour Emile. Seulement, voilà, sa famille, finalement, décide de l'y accompagner...

C'est un roman que j'avais acheté lors du dernier Saint-Maur en poche, donc il commençait à vraiment traîner depuis un moment dans ma PAL. J'avais vu passer Venise n'est pas en Italie d'Ivan Calbérac sur les réseaux sociaux, et sa jolie couverture jaune avait finit par me convaincre de me le procurer.

Emile est donc le narrateur de ce roman. Cet adolescent de quinze ans qui vit ses premiers émois et qui a du mal à concilier cela avec sa famille qui ne ressemble à aucune autre. Il est vraiment partagé quand sa famille décide de partir avec lui à Venise, partagé entre le désir de vraiment rejoindre Pauline en Italie et celui de rester à Montargis pour éviter de s'afficher avec sa famille.

Venise n'est pas en Italie, c'est l'histoire d'un voyage initiatique. À travers ce périple en Italie, il va découvrir sur sa famille et sur ses sentiments qu'il a envers elle, plus qu'il ne le pensait. Son point de vue va évoluer sur sa famille, mais également sur l'amitié ou l'amour. Surtout ce livre est beaucoup plus profond qu'il n'en a l'air, même si l'humour est présent au fil des pages, il n'est pas si léger que cela.

Écrit à la façon d'un journal intime, nous avons l'impression qu'Emile finalement nous narre à voix haute son histoire. C'est un aspect que j'ai beaucoup apprécié. Tout prend vie aisément grâce à l'écriture d'Ivan Calbérac, une écriture qui se rapproche terriblement du langage parlé, douce, sensible, pleine d'humour et de vitalité. Du coup les personnages, les lieux et tout le quotidien d'Emile n'en sont que plus réalistes dans Venise n'est pas en Italie.

Venise n'est pas en Italie n'est pas vraiment le livre que j'attendais lorsque je me suis le suis procuré, je m'attendais à autre chose, notamment à quelque chose de plus léger ou à ressentir plus d'émotions également. J'ai eu une petite déception dû au fait que je n'ai pas réussi à m'attacher plus que cela à Emile, mais il n'en reste pas un moins un livre très plaisant qu'on lit pour se détendre et qui sait aussi bien nous amuser que nous faire réfléchir. N'hésitez pas à découvrir ce titre d'Ivan Calbérac si vous avez envie d'un bon petit moment de détente, il conviendra parfaitement !

Venise n'est pas en Italie d'Ivan Calbérac est disponible aux Éditions Le Livre de Poche.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
adolescence
famille
vacances
honte
amitié.

mercredi 11 avril 2018

La chronique de Lili #9


Lili, ma sœur, est aussi une grande lectrice et plus particulièrement de thrillers et polars. Je lui ai alors proposé d'avoir une petite chronique de temps en temps pour parler de livres, de ce qu'elle veut même ayant un rapport avec ceux-ci, chose qu'elle s'est empressée d'accepter. Vous aurez donc l'occasion dorénavant de retrouver "La chronique de Lili" et c'est elle qui parlera un coup littérature, bibliothèque, auteurs, salons et j'en passe...


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J'ai testé AudioLib

Pour ce nouveau petit papier, je vais vous parler d'un format que j'ai essayé par curiosité. Je n'étais pas certaine d'adhérer à ce genre de chose, mais au final j'ai trouvé ça pas mal.


J'ai eu une petite période où je n'avais pas envie de trimballer un livre ou simplement de le porter pendant sa lecture. J'avais remarqué à la médiathèque de ma ville un petit coin dédié au livre audio, je me suis mise à fouiller un peu dans les titres et j'ai repéré certains auteurs qui faisaient partis de ma wishlist des auteurs à lire.
Un livre en particulier me faisait de l'œil depuis un petit moment, mais vu la petite brique en format livre,je me suis décidée à l'emprunter en AudioLib.

Ce qui est bien avec ce format, c'est que l'on peut le transférer sur l'ordinateur et le faire basculer sur un mp3. Bon je n'avais plus de mp3, j'ai donc piqué celui de ma sœur en attendant que j'aille m'en procurer un.
J'ai mis tout ça dessus et je me suis laissée emporter par La vérité sur l'affaire Harry Quebert de Joël Dicker


J'ai eu peur au début de l'histoire. Je me suis dit, je ne vais pas supporter cette voix avec cette façon de lire pendant des heures. Et au contraire, au fur et à mesure, je me suis vite imaginé l'histoire pendant que ce monsieur lisait à ma place.

J'ai trouvé pas mal de points positifs à ce format. On peut le transporter partout que ce soit en mp3 (hop dans la poche et personne ne sait ce que vous écoutez) dans la voiture pendant un long trajet (au lieu de toujours entendre les mêmes musiques passées sur les radios) et surtout, je me suis rendue compte que si j'avais commencé le livre, je l'aurai abandonné depuis bien longtemps.

Au fur et à mesure des chapitres, je me suis rendue compte que le livre était pas du tout fait pour moi. J'ai pourtant continué à l'écouter alors qu'en lecture, je l'aurais sans hésiter arrêté sans aucun remord.

Bref, c'est un bon compromis de temps en temps (pour ma part bien sûre) j'ai un autre livre du même auteur en attente sur mon ordinateur ainsi que le dernier de Maxime Chattam (je ne suis pas fan de cette plume, mais ma curiosité a pris le dessus).

Je vous souhaite de bonnes lectures, 
et si vous avez l'occasion de tester le format AudioLib, n'hésitez pas.

-Lili La-

mardi 10 avril 2018

"Ce soir, on regardera les étoiles..." d'Alì Ehsani


Alì huit ans vit à Kaboul, la guerre rythme son quotidien jusqu'au jour où en rentrant de l'école il ne découvre que des ruines là où sa maison si situait. Il ne reste plus à Alì que son grand-frère Mohammed qui décide de les faire prendre la route. Les deux frères vont alors traverser bon nombre de pays, de dangers pour essayer de trouver d'autres étoiles sous lesquelles se reposer... Cinq ans plus tard, Alì est un adolescent. Cramponné sous un camion, c'est seul qu'il espère pouvoir rejoindre l'Italie.

Quand j'ai lu le résumé de Ce soir on regardera les étoiles..., je me suis dit qu'il fallait absolument que je découvre ce livre.

Ce soir, on regardera les étoiles... c'est l'histoire de son auteur Alì Ehsani. C'est l'histoire de sa vie qui se retrouve totalement bouleverser ce jour où il ne reste que des décombres de sa maison, et de ce jour où avec Mohammed la décision est prise de partir de son pays natal. Ce livre, c'est l'histoire d'Alì, mais c'est aussi l'histoire de tellement d'autres réfugiés qui n'ont que pour seul espoir de découvrir un ailleurs meilleur, un ailleurs prêt à les accueillir et à les aider.

"Il n'y a rien de plus semblable à l'espoir que la décision d'émigrer : espoir d'arriver dans un endroit meilleur, espoir de réussir, espoir de survivre, espoir de tenir bon, espoir d'un dénouement heureux, comme au cinéma. Il est normal que tout être humain cherche désespérément à améliorer sa condition et, dans certains cas, partir est le seul moyen d'y arriver."

Dans Ce soir, on regardera les étoiles... on (re)vit avec Alì chaque étape de son périple, chaque étape qui a ponctué sa fuite, des dangers évités aux personnes rencontrées tout au long de la route qui ont su les aider Mohammed et lui. Ce témoignage est bouleversant, empli d'humanité, nous montre ce que traversent ces gens, ces enfants prêts à tout pour avoir une nouvelle vie loin de la guerre.

Ce qui nous touche dans ce livre, c'est la façon dont il est écrit. Alì ne partage pas principalement le mauvais côté des choses, bien au contraire. Il partage avec nous les moments de complicité avec Mohammed, ces instants où son frère faisait tout pour le distraire, lui donner envie de continuer, ou encore le sacrifice qu'a fait son frère pour lui. Ce soir, on regardera les étoiles... c'est surtout une lettre ouverte d'Alì à Mohammed.

Par son histoire, par sa façon d'être racontée, par tout ce qu'Alì Ehsani partage avec nous dans ces pages, ce livre est particulièrement intense, touchant, et même bouleversant. L'auteur livre son histoire, son amour pour Mohammed avec pudeur et sincérité. Jamais cela ne sombre dans le pathos, jamais il ne semble se plaindre de ce qu'il a traversé pendant cinq années. C'est un témoignage profond, emprunt d'une certaine douceur, qu'on lit avec espoir, même si on sait déjà qu'Alì réussit à rejoindre l'Italie.

Ce livre est un coup de cœur. J'ai été touché par Alì, par son histoire, par son parcours. Vivant dans une ville particulièrement marquée par la présence de migrants, Ce soir, on regardera les étoiles... m'a offert un autre aspect de leur quotidien. C'est un livre presque nécessaire à lire, je ne peux que vous inciter de découvrir ce témoignage et de garder ensuite l'histoire d'Alì dans un petit coin de votre esprit et de votre cœur, car tant d'autres vivent la même chose que lui chaque jour à travers le monde...

"Tu ne dois pas avoir peur si tu veux réaliser tes désirs, tu dois être un lion affamé."

Ce soir, on regarde les étoiles... d'Alì Ehsani est disponible aux Éditions Belfond.

Merci aux Editions Belfond.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
témoignage
amour fraternel
périple
marquant
humanité.

lundi 9 avril 2018

"Ce qu'est l'homme" de David Szalay


Résumé :

Neuf hommes, âgés de 17 à 73 ans, tous à une étape différente de leur vie et dispersés aux quatre coins de l'Europe, essayent de comprendre ce que signifie être vivant. Tels sont les personnages mis en scène par David Szalay à la façon d'un arc de cercle chronologique illustrant tous les âges de la vie. En juxtaposant ces existences singulières au cours d'une seule et même année, l'auteur montre les hommes tels qu'ils sont : tantôt incapables d'exprimer leurs émotions, provocateurs ou méprisables, tantôt hilarants, touchants, riches d'envies et de désirs face au temps qui passe.
Et le paysage qu'il nous invite à explorer, multiple et kaléidoscopique, apparaît alors au fil des pages dans sa plus troublante évidence : il déroule le roman de notre vie.

C'est dans le cadre d'une Masse Critique Babelio que j'ai découvert Ce qu'est l'homme de David Szalay. Je me suis laissée tenter par son résumé et par cette histoire de portrait d'hommes à différents âges de leur vie, malheureusement, je n'ai absolument pas adhéré à ce livre.

Première surprise en ouvrant ce livre, il s'agit de nouvelles. Des nouvelles nous narrant dont l'homme à différents âges et étape de sa vie. Chacune correspondra donc à une tranche d'âge particulière, à certains événements que croisent les hommes dans leur vie et aux relations qu'ils nouent et dénouent au fil du temps. Sujet intéressant, mais sujet auquel il faut vraiment adhérer pour entrer pleinement dans le sujet.

Honnêtement, je n'ai pas été au bout de ce livre, j'ai lu environ la moitié des nouvelles, mais à aucun moment, je n'ai pris du plaisir dans ma lecture préférant donc la stopper. Certes le sujet intéressant, certes découvrir l'homme à travers les étapes de sa vie est une bonne idée, mais, pour moi, j'ai trouvé que les nouvelles proposées dans Ce qu'est l'homme manquaient cruellement de rythme et de vitalité. J'ai eu l'impression que tout était linéaire, même si on découvre différents personnages et pays, il n'y a pas eu cette petite étincelle pour m'embarquer dans ce livre.

En revanche Ce qu'est l'homme peut plutôt concerner l'Homme avec un grand H. Bien qu'ici il s'agit donc de personnages de sexe masculin, les histoires croisées, les événements, peuvent faire écho à tous sans distinction. C'est un livre qui en intéressera plus d'un, qui saura happer bien des lecteurs dans les sujets abordés, dans cette envie de présenter l'homme à différentes étapes de sa vie, mais personnellement, je suis totalement passée à côté et n'étant pas, en plus, amatrice de nouvelles, dès le début, je me plongeais avec un frein dans ma lecture... Dommage.

Il ne vous reste plus qu'à vous faire votre propre idée sur ce livre ! Ce qu'est l'homme de David Szalay est disponible aux Éditions Albin Michel.

C'est lundi ! Je lis ça, et vous ?


Pour bien débuter cette nouvelle semaine, le lundi est l'occasion de faire le point sur ses lectures ! Alors rien de bien compliqué, le principe est simple, on parle de sa lecture passée, de sa lecture en cours et de sa lecture à venir.

Je vous dis ce que je lis, et vous faites de même, ok ? :)

J'ai terminé
Fashion victime & Volte-face de Tamara Balliana

Je suis en train de lire
Qui je suis de Mindy Mejia

Je lirai ensuite
Rencontre dans l'Upper East Side de Sarah Morgan.

samedi 7 avril 2018

Actu Flash de la semaine #8


Toutes les unes ou deux semaines, le samedi à travers "L'actu Flash de la semaine" je reviendrais sur une actu croisée durant ces derniers jours. Une actu liée aux livres, mais qui peut aussi bien être une information, un post croisé sur les réseaux sociaux ou une photo. Le tout présenté en seulement quelques lignes. 


Il y a quelques semaines, le voile était levé sur la couverture du prochain roman de Guillaume Musso. Inutile de dire que depuis, tout le monde attendait avec impatience d'en savoir plus sur ce livre. C'est maintenant chose faite, l'auteur a levé le voile sur sa quatrième de couverture que voici :


Côte d’Azur - Hiver 1992
Une nuit glaciale, alors que le campus de son lycée est paralysé  par une tempête de neige, Vinca Rockwell, 19 ans, l’une des plus  brillantes élèves de classes prépas, s’enfuit avec son professeur  de philo avec qui elle entretenait une relation secrète. Pour la jeune fille, « l’amour est tout ou il n’est rien ».
Personne ne la reverra jamais.

Côte d’Azur - Printemps 2017
Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime – les meilleurs  amis de Vinca – ne se sont plus parlé depuis la fin de leurs études.  Ils se retrouvent lors d’une réunion d’anciens élèves. Vingt-cinq  ans plus tôt, dans des circonstances terribles, ils ont tous les trois  commis un meurtre et emmuré le cadavre dans le gymnase du
lycée. Celui que l’on doit entièrement détruire aujourd’hui pour  construire un autre bâtiment.

Dès lors, plus rien ne s’oppose à ce qu’éclate la vérité.
Dérangeante
    Douloureuse
    Démoniaque… 

Alors, tentant et intriguant tout cela n'est-ce pas ? Plus que quelques semaines à attendre pour découvrir La jeune fille et la nuit maintenant. Ce nouveau roman de Guillaume Musso sera disponible le 24 avril dans toutes les librairies !

Pour rappel :
  • Guillaume Musso c'est l'auteur français le plus lu à travers le monde 
  • La jeune fille et la nuit sera son quinzième roman (enfin seizième en comptant Skidamarink)
  • Ses livres sont traduits en quarante-deux langues

Guillaume Musso sera également en dédicaces prochainement, plusieurs rendez-vous sont déjà prévus et vous les retrouvez en cliquant là !