jeudi 27 septembre 2018

"Samantha Serial Looseuse" de Louisa Méonis


Avant Samantha était célibataire et s'ennuyait fermement. Elle rêvait d'une vie trépidante, sexy et pleine de rebondissements. Aujourd'hui, elle a ce qu'elle veut grâce à un nouveau petit ami, mais c'est peut-être trop pour elle finalement. Parce que Thomas est quelque peu... bizarre. Entre ses manies étranges, ses regards parfois trop intenses et toute cette mystérieuse aura qui l'entoure, vaut-il le coup de craindre qu'il soit un serial killer malgré le fait qu'il soit un dieu du sexe ?

J'avais acheté Samantha Serial Looseuse de Louisa Méonis lors de sa parution à petit prix. De cette auteure, j'avais déjà lu, pas en intégral, quelques aventures de Lola que j'avais beaucoup aimé. En me plongeant dans ce titre, j'étais loin d'imaginer m'éclater autant en le lisant.

Samantha est donc le personnage central de ce roman, la jeune femme a enfin ce qu'elle désire, à savoir un petit ami beau comme un dieu et aussi dieu du sexe (c'est elle qui le dit !). Mais, forcément il y a un mais, elle se rend compte rapidement que celui-ci est bien étrange et semble avoir bien des secrets, alors avec son imagination débordante elle imagine de suite des scénarios frôlant la folie, enfin peut-être que tout n'est pas si improbable que cela...

Quel délice, ce roman, quel plaisir à lire et quel moment passé à rire. Autant le dire de suite, Samantha Serial Looseuse est une romance totalement décalée ! Ce n'est pas vraiment l'histoire à laquelle on s'attend, mais finalement, on se prend totalement au jeu et on savoure cette histoire du début à la fin. L'intrigue tourne forcément autour de Samantha et Thomas, mais pas que, parce que l'histoire ne s'arrête pas là. Si je vous dis que dedans vous y croiserait aussi une histoire de meurtres vous y croyez ou pas ? Parce que c'est bien le cas !

Samantha est un personnage haut en couleur. La jeune femme a une imagination débordante, un humour mordant et des réflexions qu'on n'imagine même pas. Je l'ai adoré, surtout aussi parce qu'à plusieurs reprises, je me suis reconnue en elle. Elle qui n'aime pas les gens, qui déteste que des inconnus la touchent, qui a toujours quelque chose à dire, mais c'est totalement moi ça ! J'ai éclaté de rire franchement plus d'une fois en la découvrant de plus en plus, tellement les similitudes sont nombreuses alors je l'ai d'autant plus apprécié.

Thomas, quant à lui, se révèle être vraiment un personnage bien mystérieux, autant finalement que Samantha le prétend. On se pose bien des questions sur lui, surtout quand quelques chapitres nous permettent d'avoir son point de vue. Qui est-il vraiment ? Est-il aussi dangereux qu'il semble ? On doute, on craint même pour Samantha et on aurait presque envie de lui crier de fuir, mais notre curiosité est la plus forte et on veut tout savoir.

Alors parfois l'histoire semble un peu tirée par les cheveux, des éléments nous semblent un peu gros, mais qu'importe ! On se prend tellement dans l'histoire, que ça reste secondaire. Samantha Serial Looseuse est une comédie romantique, terriblement amusante qui vaut le coup d'être lu.

Louisa Méonis a une écriture pétillante, une écriture pleine d'humour, mais aussi de sentiments. L'auteure ne nous laisse aucun répit, comme dit plus haut vraiment, on s'éclate à lire ce titre. On rit du début à la fin, on adore les répliques que Samantha peut avoir, on s'attache à elle et aussi à Thomas finalement, et leur histoire, on finit par y croire fortement. Humour, amour, folie, une recette qui fonctionne parfaitement !

Vous l'avez compris, j'ai vraiment adoré ce roman, j'ai passé un tel bon moment avec celui-ci ! Je l'ai tout simplement dévoré et lu quasi d'une traite tellement je me suis prise au jeu de toute cette intrigue autour de Thomas. Et puis surtout Samantha est vraiment un personnage qui me ressemble, ce qui fait que je me suis d'autant plus attachée à elle. Alors si vous avez envie de rire un bon coup et de lire une romance décalée, c'est Samantha Serial Looseuse qu'il vous faut !

Samantha Serial Looseuse de Louisa Méonis est disponible chez Harlequin.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
rencontre
secrets
amour
folie
humour.

mardi 25 septembre 2018

"J'aurais mieux fait de me taire" de Janette Paul


Lorsqu'Amber se réveille de sa soirée trop arrosée, elle découvre qu'elle est à bord d'un 4X4 à travers le bush australien aux côtés de sœur Sage. Mais pourquoi ? Elle se rappelle alors qu'elle a fichu sa carrière en l'air et que c'est elle qui a demandé à sa sœur de l'emmener avec elle... Pour Amber qui n'aime ni le camping et ni la nourriture bio, ce voyage risque d'être un vrai cauchemar... ou pas !

J'aurais mieux fait de me taire de Janette Paul est le dernier titre en date de LJ que j'ai lu, et je le dis de suite, c'est celui que j'ai préféré !

Vous vous doutez bien après avoir lu ce résumé, que c'est une histoire haute en couleur que nous réserve J'aurais mieux fait de me taire. Entre Amber, la fashion victime qui ne jure que par son emploi et ses stilettos, et sa sœur Sage qui mange bio et est avide de découvertes, la cohabitation dans une voiture et une tente va être plutôt épique. Et c'est tout le voyage qui sera épique finalement, entre leur relation parfois explosive, leur caractère complètement différent et leurs idées bien définies d'un voyage réussi, les deux sœurs vont chambouler le road trip de tous les participants finalement.

J'ai adoré ce livre du début à la fin ! Entre l'histoire qui nous emmène dans le bush australien, à nous les paysages magnifiques dans lesquels nous nous imaginons tellement bien, les péripéties d'Amber qui ne cessent pas une seconde et les rencontres qui marquent tout leur voyage, j'ai passé un excellent moment avec ces deux sœurs.

J'aurais mieux fait de me taire est une comédie pétillante, amusante et sans temps mort. On rit énormément, on garde toujours un sourire sur le visage tout au long de notre lecture et on s'amuse plus qu'on ne le pense. Amber et Sage forment un duo de sœurs atypique, différentes en tout point on se doute que ce voyage ne sera pas de tout repos, mais pas à ce point ! Autant au début j'appréciais beaucoup Sage, autant à un moment du roman j'ai littéralement changé d'avis, mais pourquoi cela ? À vous de le découvrir...

Au fil des pages, et du voyage, des liens se tissent entre les participants. Amber qui n'était pas vraiment la bienvenue au début au vu de son comportement et de ses remarques, va peu à peu trouver sa place auprès de chacun. L'amitié naît alors, il y a même comme un petit souffle d'amour dans l'air, et on est alors témoin d'une certaine évolution de la jeune femme, malgré ses nombreux doutes et hésitations pour notre plus grand plaisir.

Janette Paul a une écriture vive, fluide et haute en couleur. L'auteur nous entraîne vraiment dans son histoire sans nous laisser aucun temps mort. Avec beaucoup d'humour, mais tout de même une pointe de sentiments et de sensibilité, elle nous offre une comédie pétillante qui a tout pour plaire et totalement dépaysante. Derrière tout cela, se cache bien entendu une histoire de fond avec Amber, la jeune femme se redécouvre peu à peu, prend conscience de bien des choses et finalement, c'est ce qu'on préfère !

Vous l'avez donc compris, J'aurais mieux fait de me taire de Janette Paul a été une excellente lecture pour moi, on a même frôlé le coup de cœur ! J'ai totalement eu l'impression de découvrir le bush australien aux côtés des deux sœurs et de partager un vrai bon moment avec Amber. Alors à votre tour, préparez votre sac et soyez prêts pour ce petit voyage...

J'aurais mieux fait de me taire de Janette Paul est disponible chez LJ !

Merci à Eric Poupet & LJ.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
voyage
soeurs
cauchemar
rencontres
bush.

lundi 24 septembre 2018

"Journal d'une fille débordée : l'année de l'intox" de Suzy K. Quinn


Toute jeune maman, Juliette se pose bien des questions dans son nouveau rôle et ce n'est pas Nick son futur mari qui l'aidera à prendre confiance en elle. Juliette fait tout pour être parfaite avec Daisy sa fille, mais on ne peut pas dire que Nick soit d'une grande aide, lui qui ne rêve que de gloire, mais enchaîne les castings ratés. Heureusement, elle peut compter sur sa sœur Laura, mais aussi ses parents qui malgré le pub local qu'ils tiennent, trouvent toujours du temps pour elle.

Journal d'une fille débordée : l'année de l'intox de Suzy K. Quinn est donc un autre titre de LJ que j'ai découvert et apprécié.

C'est à la façon d'un journal à la Bridget Jones que Juliette nous raconte donc toute une année dans ce livre. Juliette, cette jeune maman qui imaginait sa vie toute autre et qui se voit confronter à la réalité du quotidien entre un bébé qui ne fait pas forcément ses nuits, des kilos en trop qui lui gâchent la vie, un fiancé qui n'est plus tout à fait si charmant que ça et une belle-mère qui lui empoisonne la vie. Oui rien que ça ! Elle va alors devoir apprendre à conjuguer avec tout ça, mais surtout à aller de l'avant pour être heureuse.

Journal d'une fille débordée : l'année de l'intox est un roman très divertissant. Nous plongeons donc dans le journal intime de Juliette, cette jeune femme qui pourrait être notre amie et qui se débat avec ses envies, ses espoirs, mais aussi ses échecs. Juliette est un personnage charmant, drôle, amusant et attachant, on espère tellement pour elle surtout quand on découvre vraiment comment est Nick son fiancé.

Avec ce titre de Suzy K. Quinn, on rit, on sourit, on passe un bon moment de lecture léger et amusant. Les personnages sont hauts en couleur, surtout la famille de Juliette qui risque de vous faire littéralement éclater de rire plus d'une fois, le quotidien réserve des surprises à notre jeune héroïne et on se prend à vouloir vraiment pour elle quelque chose de beaucoup mieux. L'auteure réussit à livrer une comédie qui a tout pour plaire, portée par une écriture légère et facile où l'humour est permanent. Journal d'une fille débordée : l'année de l'intox, nous fait passer un moment et autant le dire, on ne voit pas l'année de Juliette passer.

Il y a néanmoins pour moi dans ce livre un gros bémol, c'est la chronologie. Vu qu'il s'agit ici d'un roman façon journal intime, les dates se succèdent donc, mais plus d'une fois, il est fait référence à un événement qui ne colle pas du tout avec celles-ci. Une fois, il est indiqué que cela se passe dans quelques jours, et plus tard, il nous est dit que celui-ci se déroulera à la fin de la semaine, avant de ne pas le voir se dérouler avant plusieurs semaines en fait ! Vous me suivez toujours ? Bref, c'est vraiment quelque chose qui a gâché mon plaisir personnellement, alors oui peut-être qu'il ne s'agit que d'un petit détail, mais pour moi, c'est ce genre de détail qui a aussi toute son importance.

En bref, Journal d'une fille débordée : l'année de l'intox est un roman idéal pour se vider la tête, rire tout en lisant et pour passer un bon moment. J'en ressors toutefois mitigée, à cause, de ce détail relevé plus haut qui m'a prodigieusement agacée, pour moi sans ça j'aurais vraiment beaucoup aimé ma lecture, dommage...

Journal d'une fille débordée : l'année de l'intox de Suzy K. Quinn est disponible chez LJ.

Merci à Eric Poupet & LJ.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
journal intime
année
maman
humour
famille.

C'est lundi ! Je lis ça, et vous ?


Pour bien débuter cette nouvelle semaine, le lundi est l'occasion de faire le point sur ses lectures ! Alors rien de bien compliqué, le principe est simple, on parle de sa lecture passée, de sa lecture en cours et de sa lecture à venir.

Je vous dis ce que je lis, et vous faites de même, ok ? :)

J'ai terminé
Un rayon de soleil entre nos vies de Corine Dossa

Je suis en train de lire
Samantha Sérial Looseuse de Louisa Méonis

Je lirai ensuite
L'instant d'après de Sarah Rayner 

jeudi 20 septembre 2018

"Pas facile d'être une fille facile" d'Anna Premoli


Quand elle arrive à New-York, Jordan a un plan bien précis : se trouver un mari. Attention pas n'importe quel mari, un homme qui lui assurera sécurité et sérénité, un homme avec de l'argent et une bonne profession et pour elle, quoi de mieux qu'un médecin ? Alors elle décroche un job de serveuse face à un hôpital, lieu idéal pour des rencontres selon elle, mais dès le premier jour elle s'évanouit et c'est dans les bras du Dr Wrong qu'elle reprend conscience, un beau jeune médecin, mais largement endetté...

Avec Pas facile d'être une fille facile, j'ai découvert l'auteure italienne Anna Premoli. Autre titre du label LJ, autant vous dire que j'ai encore passé un très bon moment de lecture avec celui-ci.

En débarquant donc à New-York, Jordan n'a qu'un objectif, trouver le mari idéal qui selon elle est plein aux as et pourra lui garantir une certaine sécurité. En rencontrant Rory, le Dr Wrong, ce dernier a tout pour lui, sauf l'essentiel pour Jordan, une bonne situation financière. De toute façon, chacun ne correspond pas à l'idéale que l'autre se fait de son ou sa partenaire de vie, entre ces deux-là se sera seulement une belle histoire d'amitié... Quoique.

Alors oui, en lisant le résumé de ce roman, on se dit, ah... Jordan est ce genre de fille ? Hé bien, pas tout à fait ! Pas facile d'être une fille facile, c'est donc l'histoire de Jordan, cette jeune femme si belle qui se cache justement derrière cette beauté parce que pour elle, on ne s'intéresse à elle que pour ça. Mais la jeune femme se révèle rapidement être quelqu'un se sensible et qui se cache derrière une certaine image d'elle pour ne pas montrer aux autres ses failles, ses faiblesses ou même ses peurs. Rory quant à lui est un peu comme Jordan. Ce jeune médecin, beau comme un dieu, mais sans le sou, se rêve de trouver une femme carriériste, instruite et autonome. Ils ont tous les deux une idée bien définie, mais dans celle-ci pas de place pour les sentiments alors.

Au fil des pages et des chapitres, on apprend à mieux connaître nos deux personnages principaux. On commence à découvrir ce qu'ils souhaitent vraiment, on comprend la naissance de certains sentiments et on aimerait alors les pousser à se dévoiler l'un à l'autre. Pas facile d'être une fille facile, ce n'est pas qu'une simple comédie romantique. À travers ce roman, c'est aussi la possibilité d'être vraiment soi-même et de ne pas toujours croire au regard des autres, c'est aussi la peur d'être seul et de ne pas réussir à s'accomplir pleinement, c'est prendre conscience que nos idées préconçues ne valent rien sans sentiments.

Anna Premoli livre avec Pas facile d'être une fille facile une comédie idéale teintée de beaucoup d'humour, mais aussi de profonds sentiments. Les personnages sont attachants, on se plaît à apprendre à les connaître, à les découvrir, à les voir évoluer aussi. L'humour et l'amour sont présents, l'histoire n'est pas aussi simple qu'elle n'y parait, et l'auteure réussie aussi à aborder un sujet un peu plus sérieux comme le système de santé aux USA.

J'ai vraiment adoré ce roman d'Anna Premoli ! L'auteure a réussi à m'embarquer totalement dans son histoire, pour moi tous les éléments sont réunis dans Pas facile d'être une fille facile pour en faire une comédie romantique comme je les aime. J'ai ris plus d'une fois, j'ai été touchée par l'histoire de Jordan et j'ai eu l'impression de vraiment partager avec nos deux personnages un pan de leur vie. C'est un roman qui se déguste, qui fait du bien, autant par sa légèreté que par les thèmes abordés. Une autre réussite pour LJ !

Pas facile d'être une fille facile d'Anna Premoli est disponible chez J'ai Lu dans la Collection LJ.

Merci à Eric Poupet & LJ.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
rencontre
apparences
sentiments
désir
comédie.

"J'irai danser (si je veux)" de Marie-Renée Lavoie


À presque cinquante ans, Diane vient de se faire plaquer pour son mari. Mère de trois enfants, elle a du mal à se remettre de cela et heureusement elle peut compter sur sa meilleure amie. Cette dernière lui suggère de vite reprendre du poil de la bête et surtout en tant que célibataire, de se remettre au "frenchage" c'est-à-dire le flirt. Et pour voir si elle n'a pas perdu la main, JP le comptable du quatrième qui est marié est parfait...

J'irai danser (si je veux) de Marie-Renée Lavoie est le premier titre du nouveau label LJ de J'ai Lu et qui a donc donné le ton à celui-ci.

Diane est au cœur de ce roman. Récemment séparée, elle se retrouve donc de nouveau célibataire. Pour cette femme mère de famille, difficile de s'en remettre, de reprendre le quotidien et de se lancer de nouveau dans des flirts surtout à son âge. Son amie Claudine, ne voit pas les choses comme elle et c'est celle-ci qui saura la pousser à aller de l'avant.

Comédie fraîche et légère, J'irai danser (si je veux) aborde pourtant le thème du divorce et de la séparation. Dans ce roman, toute la difficulté de se retrouver seule au quotidien et de savoir tirer un trait sur une relation qui a duré des années est exposée avec l'histoire de Diane. À presque cinquante ans, comment aller de l'avant après un tel coup dur ? Comment se remettre au "frenchage" ? On découvre tout cela avec Diane, et même si l'humour et l'auto dérision sont bien présents dans ces pages, il n'en est pas moins que la difficulté de tout cela nous saute aux yeux.

Avec des personnages attachants, comme Diane et Claudine, on se trouve plongée dans une histoire qui va nous faire sourire, rire, mais va aussi nous émouvoir. Diane est une femme qui voit son quotidien bouleversé, on découvre combien elle a du mal à faire face malgré toute l'ironie qu'elle met parfois à parler d'elle, combien elle doute de pouvoir retrouver l'amour et c'est un peu le lot de toutes celles qui se retrouvent seules après une longue histoire d'amour.

Marie-Renée Lavoie avec beaucoup d'humour, mais aussi de sensibilité offre une comédie très plaisante. L'auteure livre une héroïne terriblement attachante, point de jeune femme ici, mais une femme mure à un tournant bouleversant de sa vie. L'auteure ne lésine pas sur l'humour, certaines scènes sont particulièrement cocasses, d'autres tournent clairement à la dérision, mais tout est savamment dosé. Parce que certes, on rit beaucoup, mais on se retrouve aussi à être touché par l'histoire de Diane et par ses doutes et son manque de confiance en elle. Surtout, ce qui plaît énormément dans cette histoire, ce sont les expressions québécoises ! Alors rassurez-vous, un lexique en fin de roman nous est bien utile, mais bon nombre d'entre elles nous font également clairement éclater de rire, et même si le début est un peu laborieux, on s'y habitue vite.

J'irai danser (si je veux) de Marie-Renée Lavoie est un roman que j'ai beaucoup apprécié. En véritable comédie, celui-ci aborde un sujet sérieux tout en gardant un humour débordant. Je me suis plongée avec grand plaisir dans ce titre qui a su me faire rire et me toucher et surtout me faire passer un vrai bon moment de lecture. Je vous invite vraiment à aller faire un tour au Québec pour y rencontrer Diane !

J'irai danser (si je veux) de Marie-Renée Lavoie est disponible chez J'ai Lu dans la Collection LJ.

Merci à Eric Poupet & LJ.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
séparation
quotidien
aller de l'avant
amitié
humour.

mardi 18 septembre 2018

"Le fruit de ma colère" de Mehdy Brunet


Lorsqu'Ackerman vient demander de l'aide à Josey Kowalsky, celui-ci n'hésite pas à lui venir en aide. Dans le passé, Ackerman a su le comprendre, et alors qu'aujourd'hui le compte à rebours est lancé, les deux hommes vont alors s'allier et découvrir que la colère et la vengeance peuvent faire bien des ravages...

Deuxième roman de Mehdy Brunet, Le fruit de ma colère est la suite de Sans raison que j'avais lu il y a de cela un long moment.

Nous retrouvons donc Josey Kowalsky, après le terrible drame qu'il a vécu, il vit avec son fils et essaie de ne pas trop attirer l'attention sur lui. Lorsque Ackerman se présente à lui et lui expose les faits, à savoir que son frère jumeau a disparu, il se décide rapidement à lui venir en aide. Les deux hommes se lancent alors dans une enquête afin de le retrouver.

Le fruit de ma colère s'est donc une nouvelle enquête qui nous est proposée. Ici il y a donc d'un côté Ackerman et Josey qui cherchent donc à retrouver Eric, et de l'autre il y a Eric qui est séquestré, et au fil des chapitres nous alternons entre cela. L'enquête va mener les deux hommes jusqu'en Écosse et les surprendra de plus en plus jusqu'à un final inattendu. La séquestration d'Eric nous malmènera quelque peu, on comprend à quoi l'homme est exposé au fil du temps et on tremble autant que lui.

L'intrigue gagne en intensité au fil des pages, le roman est de plus en plus sombre et le tout est teinté d'une vengeance qui gronde. Mehdy Brunet dans ce thriller, aborde la vengeance et la colère, mais aussi plus surprenant la place de la femme dans la société.

Mehdy Brunet a une écriture nerveuse, brute, teintée de violence, et même de haine. Ce thriller nerveux a tout pour plaire aux amateurs du genre, et se lit rapidement. Il est dans la lignée du premier roman Sans raison, et pour tous ceux qui avaient aimé ce livre, ils s'y retrouveront.

Pour ma part, je dois avouer que même si Le fruit de ma colère a été un roman marquant pour moi, ce n'est pas vraiment le genre de thriller que j'apprécie le plus. Josey Kowalsky a tout pour devenir un personnage récurant qui sera suivi par bon nombre de lecteurs, pour ma part à voir si à l'occasion, j'irais de nouveau à sa rencontre...

Le fruit de ma colère de Mehdy Brunet est disponible aux Éditions Taurnada.

Merci aux Éditions Taurnada.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
suite
alliance
colère
vengeance
violence.

"Les prières de sang" de Jean-Marc Dhainaut


Alan Lambin, le spécialiste du paranormal, est appelé cette fois-ci par une jeune femme en détresse. C'est une simple vieille armoire qui contient toute une mémoire, qui va l'amener à enquêter dans un vieux monastère et à découvrir l'histoire de quatre templiers hostiles.

Jean-Marc Dhainaut est un nom qui ne vous est pas inconnu, je vous avais parlé il y a de cela un de son roman La maison bleu horizon, pour rappel la chronique est ici, aujourd'hui c'est donc du titre Les prières de sang qu'il s'agit.

On retrouve donc Alan Lambin dans ce roman, ce spécialiste en phénomènes paranormaux rencontré dans le roman précédent est appelé pour une nouvelle affaire. Cette fois-ci, les phénomènes sont intenses voire même plus violents, et les manifestations et autres cris l'amènent à se pencher sur une sombre histoire de templiers. C'est en compagnie de Mina, son assistante, qu'il va essayer de faire toute la lumière sur cela, mais cela sera plus compliqué qu'il ne croit.

Retrouver un personnage est toujours un réel plaisir, et ici pour Alan Lambin c'est vraiment le cas. On a l'impression de l'avoir quitté la veille et de le retrouver tel que nous en avons fait connaissance. En plus de lui, nous retrouvons aussi Mina, sa fidèle assistante et ici nous allons à son tour la découvrir de plus en plus. Surtout, entre ces deux-là, il y a quelques sentiments qui les lient également, mais aucun des deux n'ose se l'avouer vraiment. On attend alors de voir comment cela va se développer...

Les prières de sang aborde cette fois-ci une histoire très sombre, et même violente. Ces quatre templiers sont coupables d'atroces meurtres, de violences qui font froid dans le dos et comme nos deux enquêteurs, on les découvre au fil des pages avec effroi. Les phénomènes paranormaux ne cessent de gagner en intensité, pour les amateurs du genre, c'est un régal, pour les novices comme moi ça me fait trembler. Point de simple apparition, non des cris, des projections mentales, tout s'enchaîne et se cumule pour atteindre un point culminant dans cette intrigue.

Une fois de plus, Jean-Marc Dhainaut livre avec Les prières de sang un roman dans lequel tout est présent pour nous faire frissonner et nous happer dans l'histoire. L'intrigue principale ne cesse de gagner en intensité, les phénomènes paranormaux sont nombreux pour nous faire douter de tout, mais sans exagération et la relation de ses personnages principaux offre une autre intrigue qui nous fait sourire. On ne s'ennuie pas avec Alan Lambin !

L'auteur maîtrise une fois de plus tout dans son roman. Son écriture juste, fluide, toujours teintée de tant de mystère fait qu'on ne peut se détacher du roman. Jean-Marc Dhainaut décrit tellement bien les phénomènes auxquels sont confrontés Alan et Mina, qu'on les imagine aisément et qu'on en viendrait presque à y croire réellement. Son intrigue est terriblement bien ficelée du début à la fin, on se retrouve aussi bien plongé dans ce monastère que dans ce terrible passé aux côtés des Templiers. Bref, une totale réussite de A à Z !

Vous l'avez compris, j'ai une fois de plus beaucoup apprécié ce titre de Jean-Marc Dhainaut. Moi qui ne suis pas vraiment amatrice de fantastique, il semblerait bien que l'auteur ait réussi à me mettre dans sa poche... Je me demande bien maintenant, dans quelle situation nous retrouverons Alan et Mina la prochaine fois, mais en attendant à vous de découvrir cette nouvelle enquête teintée de tant de paranormal...

Les prières de sang de Jean-Marc Dhainaut est disponible aux Éditions Taurnada.

Merci aux Editions Taurnada.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
enquête
Histoire
violence
templiers
angoisse.

Dans ma bibliothèque il y a... "Salem" de Stephen King


Ce rendez-vous est l'occasion de voir un peu ce qu'il y a... dans ma bibliothèque ! Je vais profiter de cela pour vous montrer quelques livres qu'elle contient (pas tous sinon on va y passer du temps) et des livres que je souhaite mettre en avant. Des livres que j'ai peut-être déjà chroniqué, ou pas, des livres récents ou qui ont déjà quelques années, des livres traînés ici ou là et qui peuvent renfermer quelques anecdotes. Bref, de temps en temps, on va aller faire un tour dans ma bibliothèque, alors ça vous dit ?

Cela faisait un petit moment que je ne vous avais pas emmené dans ma bibliothèque, alors je remédie à cela. J'ai hésité entre plusieurs livres à mettre en avant dans cette rubrique, mais mon choix s'est finalement porté sur un titre de Stephen King.


J'ai commencé à lire Stephen King à l'âge de 13/14 ans. J'empruntais tous ceux que je lisais à la médiathèque à cette époque-là, découvrant cet auteur petit à petit au fil de mes lectures. Pour être honnête, je ne me souviens plus de tous ceux que j'ai pu dévorer à l'âge de l'adolescence, et dans le doute, je n'hésite pas à les relire aujourd'hui.

J'ai choisi de vous parler de Salem aujourd'hui, car ce livre, ça été le premier titre que je me suis achetée de l'auteur quand j'ai commencé à pouvoir m'acheter moi-même mes bouquins après en avoir tant emprunté. Pourquoi ce titre ? Sincèrement, je ne pourrais vous dire, sûrement son titre et sa couverture qui m'avaient attiré. En tout cas de Salem, j'en retiens beaucoup.

Salem de Stephen King fait partie des romans de l'auteur qui ont vraiment, vraiment réussi à me foutre la chair de poule, et même n'ayons pas peur des mots, à me faire peur. Je me souviens de ces soirées passées à le lire dans mon petit studio d'étudiante et à le regretter ensuite parce que le moindre bruit me faisait sursauter, de son atmosphère qui me happait totalement dans cette histoire et que j'avais du mal à quitter ensuite.

Je n'ai pas lu tous les romans de Stephen King, j'en suis même loin, mais cet auteur fait partie de mes préférés, un que je classe sans hésiter dans mon top 10, on dira. Salem en revanche fait vraiment partie de mes livres préférés, il m'a véritablement marqué et j'envisage même de le relire prochainement histoire de voir s'il réussit toujours autant à me faire frissonner...

Résumé de Salem :
Après une histoire d'amour malheureuse, Ben Mears, écrivain à succès, revient dans sa ville natale pour écrire son prochain roman. En passant devant une vieille maison abandonnée, Marsten House, il envisage de s'installer. 

Mais le vieux manoir vient d'être vendu à un mystérieux monsieur Straker. Dans le parc, Ben rencontre une belle jeune femme, Susan Norton. Il s'installe dans une chambre en ville et se met à écrire, sans pouvoir se dégager d'un étrange sentiment que les choses ne sont pas tout à fait à leur place. 

Quand le petit Ralphie Glick disparaît et que son frère sombre dans un coma inexplicable, le regard de Ben se tourne de nouveau vers Marsten House et ses étranges habitants, Straker et Barlow. Mais il ne parvient pas à retrouver confiance, et l'horreur se poursuit. 


lundi 17 septembre 2018

Cite moi... les souvenirs



Peut-être êtes-vous comme moi à relever des passages, des citations, des extraits lors de votre lecture ? Moi en tout cas, je suis une fervente utilisatrice de post-it et je n'hésite pas à relever bon nombre de citations qui me plaisent au cours de mes lectures. Alors j'ai décidé de vous en parler, vous parler de ces passages qui me touchent, m'interpellent et que j'aime dans ce rendez-vous "Cite moi..."

Cette fois-ci au cœur de l'article "Cite moi" j'ai choisi pour thème les souvenirs. Les souvenirs, nous en avons tous, nous en chérissons certains, en détestons d'autres, mais les souvenirs ont cette faculté de parfois nous revenir à l'esprit sans crier gare apportant leur lot d'émotions.

Alors bons ou mauvais souvenirs, il faut savoir composer avec, et certains auteurs ont réussi à poser les mots sur tout cela...


  • "Il est des souvenirs que les années n'effacent pas."

L'horizon à l'envers - Marc Levy



  • "On croit qu'on a oublié, on croit qu'on n'a pas fait attention, et puis il suffit d'un objet, d'une parole, d'une musique et tout remonte à la surface, y compris des détails qu'on ne pensait pas avoir relevés sur le moment."

Une bonne intention - Solène Bakowski



  • "Il suffit de quelques pas, et soudain tout change. C'est sans doute l'un de ces moments insignifiants pour tout le monde sauf pour celui qui l'a rêvé, un de ces instants que l'on n'oublie jamais. Une première fois qui a du sens. [...] Je n'aurai plus besoin d'imaginer, de rêver, de supposer. Je n'aurai qu'à me souvenir."

Et soudain tout change - Gilles Legardinier



  • "Tous les jours, tu accumules des souvenirs. Ces souvenirs parasitent ta méditation. Le passé est révolu, tu ne pourras pas le changer, le futur est inconnu et souvent source d'inquiétude. Tu dois te concentrer sur le présent."

Beyond, tome 1 : Evasion - Lena Walker



  • "A-t-on conscience, lorsqu'on vit quelque chose, que ce moment se transformera en un souvenir qu'on chérira de toutes nos forces plus tard ? La plupart du temps, non. Mais parfois, tout au fond de soi, on sent que quelques instants de joie sont en train de se graver dans notre mémoire au moment même où ils se produisent, on est capables de ressentir ce processus d'enregistrement, de se dire qu'on ne les oubliera pas."

Sans elle - Amélie Antoine



  • "Les souvenirs, c'est comme les mauvais rêves, ça gâche l'instant."

Tango loft - Véronique Sauger



  • "N'essayez pas de vous réfugier dans vos meilleurs souvenirs. N'essayez pas non plus d'imaginer la fin. Restez dans le présent même si ce n'est pas formidable. Et regardez tout le chemin que vous avez déjà parcouru."

La lettre de Queenie - Rachel Joyce



  • "C'est idiot, les souvenirs; ça s'invite sans qu'on n'y puisse rien, et puis, ça vous empoisonne."

Si tu crois un jour que tu m'aimes - Charlie Wat



  • "Les souvenirs sont des choses précieuses, aussi imprévisibles et étincelantes qu'une étoile filante. Pourquoi tel ou tel moment reste-t-il à jamais gravé dans la mémoire de quelqu'un ? Pourquoi d'autres s'effacent-ils au fil du temps, malgré le souhait qu'on pourrait avoir de ne pas les perdre ?"

Sans elle - Amélie Antoine



  • "C'est bizarre les souvenirs tu ne trouves pas ? soupira-t-elle. On ne peut ni les toucher ni les tenir dans les mains, et pourtant ils détiennent un pouvoir immense."

Pour une vie meilleure - Susan Wiggs



  • "Les souvenirs restent à jamais gravés dans nos cœurs... la tête oublie parfois, mais le cœur, lui... Jamais."

FOREVER Souviens-Toi - Stefany Thorne

C'est lundi ! Je lis ça, et vous ?



Pour bien débuter cette nouvelle semaine, le lundi est l'occasion de faire le point sur ses lectures ! Alors rien de bien compliqué, le principe est simple, on parle de sa lecture passée, de sa lecture en cours et de sa lecture à venir.

Je vous dis ce que je lis, et vous faites de même, ok ? :)

J'ai terminé
Caribou Baby de Meg Rosoff

Je suis en train de lire
Younger de Pamela Redmond Satran

Je lirai ensuite
Le pensionnat des innocentes d'Angela Marsons

samedi 15 septembre 2018

La chronique de Lili #12


Lili, ma sœur, est aussi une grande lectrice et plus particulièrement de thrillers et polars. Je lui ai alors proposé d'avoir une petite chronique de temps en temps pour parler de livres, de ce qu'elle veut même ayant un rapport avec ceux-ci, chose qu'elle s'est empressée d'accepter. Vous aurez donc l'occasion dorénavant de retrouver "La chronique de Lili" et c'est elle qui parlera un coup littérature, bibliothèque, auteurs, salons et j'en passe...


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Le casse tête du rangement des bibliothèques.



On a tous une façon de ranger et de décorer sa ou ses bibliothèques. Pour ma part, question décoration, je change à toutes les saisons. Et j'avoue que j'aime surtout la décorer en décembre pour Noel.

Pour ma bibliothèque principale spéciale thrillers, pour le rangement, j'ai une façon de faire selon mes auteurs favoris.


La première étagère est consacrée à la plume de l'auteur dont j'achète dès le premier jour de sortie le nouveau roman. Mr Franck Thilliez ! Auteur dont j'ai pratiquement tous les livres dédicacés.


La deuxième étagère est partagée entre deux auteurs. Tout d'abord, on retrouve les romans de Karine Giebel avec mon premier gros coup de cœur littéraire Meurtre pour rédemption. Je ne peux plus me passer de son écriture depuis.
L'auteur qui occupe l'autre moitié est Olivier Norek. Je ne peux pas expliquer ce "lien" qui me lie à l'auteur. Depuis maintenant quatre ans, toute rencontre avec lui est toujours un énorme plaisir.


Cette troisième étagère est une petite sélection d'auteurs de valeur sure pour moi. Nicolas Lebel, Craig Jonhson et Ghislain Gilberti. Des personnages hors du commun, des cow-boys et du très dur. Tout ce que j'aime.


Sur celle-ci, on ne retrouve que des grands formats. Des auteurs français et italiens. Patrick Bauwen, Marie Neuser, Donato Carrisi et Sandrone Dazieri. Quatre auteurs que j'aime tout particulièrement. Des plumes uniques que j'ai toujours hâte de retrouver.


Pour cette dernière étagère, on trouve un de tout niveau auteur. Une sélection de livres qui m'ont emporté dans leur histoire et dans le style de l'auteur. Bernard Minier, Gipsy Paladini, Gaelle Perrin et tant d'autres.

Le rangement de cette bibliothèque ne change jamais sauf quand il faut ajouter un nouveau roman dans l'une des étagères. Seule la décoration passe d'une saison à une autre.


Le coin fantastique.



Je ne lis pas beaucoup de fantastique, horreur ou je ne sais quoi d'autre, mais quand je le fais, c'est pour certains auteurs seulement. Vous pouvez le constater par vous-même, on voit certains noms revenir.


Mon coin Pile à Lire.



Une pile à lire pas vaiment énorme. J'ai arrêté d'acheter des livres sur un coup de tête. Ca ne me sert à rien, vu que ça s'empile et que je trie bien souvent ensuite pour me débarrasser d'un grand nombre. Encore une fois, que du thriller, des polars et des policiers en attente de lecture.

Je vais m'arrêter là, j'en ai déjà dit beaucoup. Je suis curieuse de savoir si vous avez une façon particulière de ranger vos bibliothèques. Pour ça, dites moi tout en commentaire.

Je vous souhaite une belle journée et de très belles lectures.

- Lili La-

vendredi 14 septembre 2018

"La rivière de l'oubli" de Cai Jun


Juin 1995, en Chine du Nord, après avoir été suspecté d'avoir tué une lycéenne, le corps de Shen Ming est à son tour retrouvé dans une usine désaffectée. Neuf ans plus tard, d'autres meurtres ont lieu tous en lien avec celui de Shen Ming. Qui est le coupable ? Et si Shen Ming s'était réincarné pour se venger ?

C'est en lisant "le Stephen King chinois" que ce titre m'a clairement interpellé. Autant l'avouer je n'avais jamais entendu parler de l'auteur Cai Jun, et donc ni de son roman La rivière de l'oubli. Mais du coup, je n'ai pas hésité à le découvrir et à me plonger dans ce roman qui s'est vite avéré extrêmement captivant.

Concernant l'histoire en elle-même, je fais le choix de ne pas vous en dire plus ! Le résumé très succinct est suffisant et empêche d'en dévoiler trop, parce que cette histoire, il vous faut la découvrir sans à priori, sans en savoir trop pour vous plonger pleinement dans son atmosphère.

Dans ce roman, c'est une histoire qui alterne entre les faits de 1995 et ceux qui se produisent huit ans plus tard. Des meurtres qui ne sont pas résolus, d'autres qui s'y ajoutent, tout porte à croire que Shen Ming n'a peut-être pas passer la rivière de l'oubli. Cette rivière de l'oubli fait partie des croyances chinoises, si l'âme du défunt ne la traverse pas, elle vient alors se réincarner. Intriguant non ? Alors, le lecteur, plonge totalement dans ses croyances...

La rivière de l'oubli est un thriller qui surfe entre réalité et mythe. Comment croire à tout cela ? Comment imaginer même une seconde ce qu'on découvre au fil des pages ? Et bien, finalement, l'auteur réussit à nous persuader avec ses personnages, leurs histoires personnelles, avec tous ses liens qui se tissent au fil des pages. C'est captivant, on veut toujours en savoir plus en se posant toujours la même question "qui a tué Shen Ming" ?

Avec cette histoire qui se passe en Chine, les noms sont parfois chaotiques à retenir d'ailleurs les ai-je seulement bien prononcé ? Mystère... On est parfois un peu perplexe face à certaines références également. Mais personnellement, j'ai su m'accoutumer de cela, tellement prise dans l'histoire. Les quelques longueurs n'auront pas non plus gâché mon plaisir, et la fin surprendra plus d'un lecteur croyez-moi !

Cai Jun est un peu un auteur star dans son pays avec près de 13 millions de livres vendus, La rivière de l'oubli est son premier roman traduit en France. L'écriture de l'auteur est convaincante, vive et réussie à allier parfaitement le suspens de son intrigue avec le côté un peu irréel des croyances chinoises. Ici, l'auteur nous plonge totalement dans une culture différente de la nôtre, on le ressent totalement par les attitudes des personnages, leur façon de s'adresser entre eux par exemple, et tout ce côté un peu mystique autour de la mort. C'est sombre, le côté noir de l'âme humaine est mise à nu, l'intrigue ne cesse de gagner en intensité avant un final surprenant, en bref tout est là pour que Cai Jun avec ce thriller se fasse aussi un nom en France.

J'ai vraiment beaucoup aimé La rivère de l'oubli et la difficulté que j'avais au départ avec tous les noms chinois pour bien situer qui était telle ou telle personne, a finit par s'atténuer au fil des chapitres. Pourtant un roman bien conséquent en pages, en se plongeant dedans on ne le lâche plus, presque fasciné par cette histoire de rivière de l'oubli, par ses croyances chinoises qu'on ne connaissait pas forcément. Alors certes être comparé à Stephen King est quelque chose d'énorme, mais finalement Cai Jun n'a peut-être pas démérité d'avoir ce surnom et seul l'avenir nous le dira...

La rivière de l'oubli de Cai Jun est disponible chez XO Éditions.

Merci à XO Éditions.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
meurtre
croyances
mystère
âme
vengeance.

mercredi 12 septembre 2018

Cet été, j'ai donc fais baisser ma PAL !



Souvenez-vous, il y a de cela un peu plus de deux mois, je vous parlais de mon petit défi de profiter de l'été pour faire baisser ma PAL. Pour rappel, l'article est par ici. Les vacances sont terminées, l'automne approche à grands pas (pour info dans le Nord, on a presque l'impression d'y être déjà), alors il est maintenant temps de revenir sur cet article.

L'été a donc été rythmé par de nombreuses lectures, de nombreuses découvertes et même redécouvertes parce que oui je l'avoue parfois, je retombe sur certains romans dans mes bibliothèques et je me dis "tiens... je ne me souvenais plus de celui-ci", avouez donc que cela vous arrive aussi. J'en ai donc profité pour fouiller, pour passer parfois beaucoup de temps à chercher LE livre que j'avais envie de lire et j'ai donc lu pas mal de titres qui attendaient parfois depuis un long moment.

Alors je sais, j'avais préparé une petite liste de romans que j'allais sûrement lire à cette occasion, liste que finalement j'ai totalement abandonné en fait... Mais résultat, l'été m'a permis de sortir 27 livres de ma PAL ! Certains ont été des coups de cœur, d'autres des petites déceptions, mais cela a été toujours beaucoup de plaisir de piocher tous ces titres dans ma bibliothèque, de me souvenir du pourquoi je les avais acheté ou de ceux qui m'avaient été offerts. Je vous ai déjà parlé de certains titres, et je reviendrais sur d'autres dans de prochaines chroniques, mais voici un aperçu des romans que j'ai dévoré durant les journées estivales.


Les titres dont je vous ai déjà parlé sur le blog, cliquez pour accéder aux chroniques.
Voilà donc ce que j'ai pu découvrir durant ces quelques semaines d'été, autant de titres qui ont laissé quelques petits espaces vides dans la bibliothèque. Mais ces petits espaces ont vite été comblés, autant l'avouer de suite, par de jolies trouvailles faites aussi durant les vacances. Je vous en parlerais également d'ici quelques jours :)

Et vous alors, qu'avez vous lu cet été ?
En avez-vous profité pour fouiller dans votre PAL ?
Y a-t-il un livre qui vous a marqué en particulier ?

"Les jumeaux de Piolenc" de Sandrine Destombes


C'est sur une idée de ma sœur, que vous connaissez déjà un peu à travers "La chronique de Lili" que ce nouveau rendez-vous a vu le jour. Grande lectrice de polars/thrillers, elle n'a de cesse de me conseiller de multiples titres, que je ne prends pas toujours la peine de lire. Alors dorénavant, une fois par mois, celle-ci sélectionnera un de ses romans à me faire découvrir et dont je vous parlerais à travers donc le "Lili's Books".


En août 1989, les jumeaux Solène et Raphaël disparaissent au cœur du village de Piolenc. Trois mois plus tard, seul l'un deux sera retrouvé, mort. Près de 30 ans plus tard, en 2018, de nouveaux enfants disparaissent à Piolenc. Tout rappelle donc le drame des jumeaux qui n'a jamais été résolu. Et si la solution était de comprendre enfin ce qui s'était passé ?

Je n'ai pas été étonnée de ce choix de livre de la part de Lili. Elle avait dévoré ce roman de Sandrine Destombes peu de temps après sa parution et ce fut donc à mon tour de découvrir Les jumeaux de Piolenc.

L'histoire prend donc son origine dans la disparition de Solène et Raphaël, une disparition mystérieuse qui a eu pour dénouement de ne retrouver qu'un seul corps quelques mois après. Forcément, quand près de trente ans plus tard d'autres enfants disparaissent à leur tour, le lien est vite établi, mais la vérité toujours pas révélée. Et si tout était lié ? Et si la personne derrière tout ça était de Piolenc même ? Tant de questions que certains continuent de se poser et tentent encore de découvrir.

Alors autant vous le dire de suite, Les jumeaux de Piolenc est un thriller de haute volée ! L'ouvrir, c'est ne plus réussir à le refermer, c'est entamer une course contre la montre pour le dévorer et c'est se retrouver face à un dénouement qui nous laisse bouche bée. Vous l'avez donc déjà compris, j'ai vraiment adoré ce roman.

L'histoire est terriblement bien ficelée. Des disparitions qui font remonter à la surface un drame qui a secoué Piolenc il y a de ça près de trente ans, une enquête qui se voit mener par un nouveau capitaine, Julien Fabregas, qui apporte en même temps un oeil nouveau sur tout ce qui s'est passé auparavant, le père des jumeaux Victor qui est à la dérive et cherche toujours la vérité. La recette est là, la mayonnaise prend et on se retrouve plongé dans une intrigue qui n'a pas fini de nous surprendre et qui gagne en intensité à chaque chapitre.

Sandrine Destombes a une écriture vive, profonde, précise et livre son histoire sans fioritures. Elle va à l'essentiel, mais rien n'est oublié. Elle nous captive, nous entraîne dans son intrigue très rapidement et nous tient en haleine du début à la fin. Le dénouement quant à lui est terriblement surprenant, je n'en dirais bien entendu pas plus, mais accrochez-vous !

C'est donc une nouvelle fois un carton plein pour cette découverte ! Premier roman de Sandrine Destombes que je lis, j'ai vraiment adoré Les jumeaux de Piolenc et on a frôlé le coup de cœur. Je me suis plongée dans cette intrigue sans savoir où tout cela allait me mener et en ressortant totalement hallucinée par le résultat final. Une totale réussite pour moi !

Les jumeaux de Piolenc de Sandrine Destombes est disponible chez Hugo Thriller.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
jumeaux
disparition
enquête
passé
mystère.

lundi 10 septembre 2018

C'est lundi ! Je lis ça, et vous ?



Pour bien débuter cette nouvelle semaine, le lundi est l'occasion de faire le point sur ses lectures ! Alors rien de bien compliqué, le principe est simple, on parle de sa lecture passée, de sa lecture en cours et de sa lecture à venir.

Je vous dis ce que je lis, et vous faites de même, ok ? :)

J'ai terminé
Après tout de Jojo Moyes

Je suis en train de lire
Les prières de sang de Jean-Marc Dhainaut

Je lirai ensuite
A nos amours manquées de Kate Eberlen. 

samedi 8 septembre 2018

Actu Flash de la semaine #14


Toutes les unes ou deux semaines, le samedi à travers "L'actu Flash de la semaine" je reviendrais sur une actu croisée durant ces derniers jours. Une actu liée aux livres, mais qui peut aussi bien être une information, un post croisé sur les réseaux sociaux ou une photo. Le tout présenté en seulement quelques lignes. 

Cette semaine, retour sur l'annonce d'un auteur concernant son prochain roman !


Et oui, le prochain roman de Gilles Legardinier est annoncé. C'est via sa page Facebook que l'auteur a publié un long message il y a peu annonçant ce titre, cliquez ici pour lire le post complet ! Toujours proche de ses lecteurs, Gilles Legardinier s'est une fois de plus directement adressé à eux et en a profité aussi pour révéler, en plus de la couverture, le résumé de J'ai encore menti !

Laura se pose beaucoup de questions. Comment réussir sa vie ? Est-il possible de manger tout ce que l’on aime sans prendre dix kilos ? Comment trouver l’amour ? Trop de doutes pour être heureuse, trop d’envies pour se contenter du banal... Jusqu’au jour où un accident va complètement effacer sa mémoire.La voilà à nouveau débutante face à la vie, obligée de tout redécouvrir : les bonbons, les soutiens-gorges, les garçons, l’électricité et les lois qui gouvernent l’univers... Libérée des a priori, portée par un cœur affamé et un cerveau qui se cherche, Laura entame une aventure unique et hilarante. En ne sachant plus rien, elle a peut-être enfin une chance de devenir elle-même…

Alléchant tout cela, non ? Encore quelques semaines de patience, et rendez-vous le 10 octobre pour découvrir J'ai encore menti ! de Gilles Legardinier qui sortira chez Flammarion.

vendredi 7 septembre 2018

"Les heures rouges" de Leni Zumas


États-Unis, demain. Avortement interdit, adoption et PMA pour les femmes seules sur le point de l’être aussi. Non loin de Salem, Oregon, dans un petit village de pêcheurs, cinq femmes voient leur destin se lier à l’aube de cette nouvelle ère. 

Ro, professeure célibataire de quarante-deux ans, tente de concevoir un enfant et d’écrire la biographie d’Eivør, exploratrice islandaise du xixe. 

Des enfants, Susan en a, mais elle est lasse de sa vie de mère au foyer – de son renoncement à une carrière d’avocate, des jours qui passent et se ressemblent. 

Mattie, la meilleure élève de Ro, n’a pas peur de l’avenir : elle sera scientifique. Par curiosité, elle se laisse déshabiller à l’arrière d’une voiture... Et Gin. 

Gin la guérisseuse, Gin au passé meurtri, Gin la marginale à laquelle les hommes font un procès en sorcellerie parce qu’elle a voulu aider les femmes.

J'ai découvert ce roman lors d'une Masse Critique Babelio, et en lisant le résumé des Heures rouges de Leni Zumas, je me suis vite dit "quoi qu'il arrive, il faut que je lise ce titre". Je l'ai donc lu, je l'ai découvert, mais le résultat fut loin de mes attentes...

J'ai préféré laisser le résumé de la quatrième de couverture, pour que vous sachiez bien ce que celui-ci laissait donc prévoir. Les heures rouges, c'est donc l'histoire de quatre femmes toutes différentes les unes des autres. Ces quatre femmes, nous les découvrons au fil des pages sous une appellation différente l'épouse, la biographe, la fille et la guérisseuse, à nous au début de savoir retrouvé qui est qui. L'une s'ennuie dans son quotidien d'épouse et mère au foyer, une autre tente d'avoir un enfant depuis des années, la troisième est une adolescente et la dernière une guérisseuse vivant au fond de la forêt et réputée être une sorcière.

Bien, alors que dire ? De ces personnages, déjà, elles ont toutes un lien différent avec la maternité que nous découvrons très rapidement. Et comme on se doute, elles finissent toutes par se croiser d'une manière ou d'une autre. Au début à nous de savoir les distinguer les unes des autres en plus de leur simple appellation, point dont j'ai eu beaucoup de mal à m'y faire. Pour les autres personnages croisés au fil des pages, c'est un peu pareil à nous de nous débrouiller pour retrouver qui est qui, quel est le lien avec telle ou telle femme. C'est parfois un peu confus, et il faudra pas mal de chapitres pour réussir à bien restituer tout le monde à la bonne place. Et puis on le découvre, il y a une cinquième femme qui prend une grande place dans ce roman, celle sur qui la biographe travaille, mais alors sincèrement ? On ne comprend pas grand chose de celle-ci et je l'ai finalement laissé de côté personnellement.

L'histoire quant à elle, c'est donc cette loi qui passe prochainement et qui interdira aux femmes seules l'adoption et la PMA. La biographe est concernée et le compte à rebours est lancé avant que cette interdiction soit mise en place. C'est aussi l'avortement qui est interdit, forcément un personnage sera concerné sinon où serait l'intérêt d'en parler sans l'aborder ?

Alors certes Les heures rouges de Leni Zumas parle de la femme, de la PMA, du droit d'avorter, mais tout cela ce n'est pas "demain" comme annoncé dans le résumé et qui pouvait laisser supposer une dystopie. Non, c'est plutôt même aujourd'hui, à l'heure où dans certains pays la PMA n'est toujours pas autorisée ou l'avortement ne l'est pas non plus voir même où dans certains Etats où il est légal celui-ci se fait difficilement ! Il n'y a pas eu cette sensation de se projeter dans des années à venir, dans ce demain, parce qu'au quotidien, tout cela est déjà une lutte pour bon nombre de femmes à travers le monde.

L'écriture de Leni Zumas ne m'a pas touché. Je l'ai même trouvé parfois plutôt froide, très distante avec le vécu et l'histoire de ses personnages. Il y a comme une barrière qui fait qu'il n'y a pas d'émotions, qu'on reste insensible face à des situations qui pourtant nous parlent beaucoup en tant que femmes. Je ne m'y suis vraiment pas retrouvée.

Les heures rouges a vraiment été une déception pour moi. Autant le résumé me scotchait déjà un peu, mais autant je me suis ennuyée pendant cette lecture, présumant déjà de ce qui allait arriver et ne ressentant aucune émotion dans l'histoire de ses femmes. Je suis restée simplement spectatrice, ne me sentant pas investie dans ce roman et c'est vraiment quelque chose que je ne supporte pas. Alors maintenant libre à vous de le lire et de vous faire votre propre idée !

Les heures rouges de Leni Zumas est disponible aux Éditions Presses de la Cité.

5 mots en bref pour décrire ce titre :
femmes
droits
loi
actualité
déception.

mercredi 5 septembre 2018

Bilan livresque #20 : août 2018


La rentrée a eu lieu, les vacances sont terminées et l'été touche bientôt à sa fin. Il est donc temps de faire un retour sur le mois d'août. Le mois d'août avait été synonyme pour moi de vacances, et oui après une année de travail ces quelques jours de repos étaient attendus avec une très grande impatience. Alors bizarrement, à chaque période de vacances estivales pour moi, le rythme de lecture se relâche et je lis moins que quand je travaille (cherchez l'erreur.).

Résultat du mois d'août : 16 livres lus ! J'ai lu quelques titres en numériques, mais surtout des livres papier qui sortaient de ma bibliothèque parce que oui, j'ai encore fouillé dans ma PAL et j'en ai sorti 7 livres. Cela a aussi été l'occasion de lire 5 titres de cette Rentrée Littéraire, les cinq dont je vous parlais par ici.

Retour sur les livres lus :

  • Le monde selon Britt-Marie de Fredrik Backman **
  • Esclave du rythme de Jane Harvey-Berrick
  • Réponds si tu m'entends de Marian Keyes
  • L'Ex de Sophie Aubard
  • Le goût de la vie d'Anouska Knight
  • Une semaine légèrement agitée de Chrissie Manby
  • Le gang des rêves de Luca di Fulvio
  • Sept jours à l'envers de Thomas Gornet
  • L'affaire Rose Keller de Ludovic Miserole **
  • J'aurais mieux fait de me taire de Janette Paul
  • La maison des pendus de Jean-Paul Nozière **
  • Les heures rouges de Leni Zumas
  • La rivière de l'oubli de Cai Jun
  • Au bonheur des arbres de Brigitte Hache
  • Poppy et les métamorphoses de Laurie Frankel
  • BM Blues de Françoise Bourdin

Cliquez sur ** pour accéder aux chroniques.

Parmi ces titres, je retiens deux coups de cœur. Tout d'abord Le gang des rêves de Luca Di Fulvio, on m'a recommandé de le lire pendant de longs mois et c'est fait, et j'aurais vraiment dû le lire avant, j'ai refermé ce livre avec grand regret. Et ensuite Poppy et les métamorphoses de Laurie Frankel, j'avais acheté ce livre uniquement en me fiant à son titre et j'ai vraiment bien fait, l'histoire de Poppy et le soutien de ses parents m'ont beaucoup touché.

J'ai aussi fait de très belles découvertes avec L'affaire Rose Keller de Ludovic Miserole, La rivière de l'oubli de Jai Cun, Réponds si tu m'entends de Marian Keyes ou encore J'aurais mieux fait de me taire de Janette Paul.

Une grosse déception à souligner pour Les heures rouges de Leni Zumas, le résumé était très prometteur, mais le contenu du roman loin d'être à la hauteur.

Août aura donc été une nouvelle fois un mois riche en découvertes, en heures de lecture plaisantes et on en redemande !

Bon mois de septembre
& belles lectures à vous.

mardi 4 septembre 2018

"Le Rythme #1 : Esclave du rythme" de Jane Harvey-Berrick


Ash est danseur, il ne vit que pour ça, il respire musique et danse et c'est un besoin viscéral pour lui. Alors il quitte son pays quand une opportunité lui est offerte, une opportunité qui le détruira finalement. Laney quant à elle connaît ses limites, mais quand Ash fait irruption dans sa vie avec violence, elle ne peut le laisser et tout va s'enchaîner.

Je découvre Jane Harvey-Berrick avec ce titre Esclave du rythme. Son résumé intrigant, le monde de la danse qui semblait être au cœur de tout cela, ce sont ces deux éléments qui m'ont donné envie de me plonger dans ce livre.

Il y a donc Ash, ce jeune homme passionné de danse qui arrive à Las Vegas pour y exercer sa passion, la danse. Le jeune homme a été recruté sur internet, mais malheureusement les choses ne se passeront pas du tout comme prévu. Il est tombé chez la Mafia Russe qui profite de jeunes danseurs pour les exploiter et la violence règne en maître. Et puis il y a Laney, une jeune femme qui souffre d'une maladie handicapante qui la contraint parfois à se déplacer en chaise roulante. En week-end de fête à Las Vegas avec des amies, elle va croiser la route d'Ash, Ash qui se trouve alors aux mains des Russes. Laney va fuir avec Ash pour essayer de sauver le jeune homme.

Le premier mot qui me vient en tête pour parler d'Esclave du rythme, c'est violence. En ouvrant ce roman, on est loin de se douter à quel point la violence sera présente à certains moments, à quel point cela nous bouleversera d'assister à cela. Ash se retrouve vite confronter à une telle violence... certains passages sont difficiles à lire, et l'histoire est loin alors de ce qu'on pouvait imaginer. La danse est là oui, au cœur même de la rencontre entre Ash et Laney, mais elle devient presque secondaire sans que cela nous dérange.

Esclave du rythme, c'est une décision, une rencontre, qui bouleverse toute une vie. Ash a quitté son pays pour pouvoir vivre librement de sa passion, il va finir aux prises d'une mafia Russe qui va le priver de sa liberté, Laney va croiser le regard d'Ash dans une terrible situation et en prenant la décision de l'aider toute sa vie va en être changée. Ces deux personnages n'ont rien de commun et pourtant, ils vont s'apporter beaucoup mutuellement. Laney va être celle qui va aider Ash à sortir de cet enfer tandis que lui va lui prouver qu'on peut l'apprécier sans toujours penser à sa maladie avant tout.

Les deux personnages principaux sont attachants, forts, emplis d'empathie et de courage. On les apprécie immédiatement, on subit vraiment tout ce qui arrive à Ash désirant plus que tout qu'il s'en sorte. Laney, quant à elle, est une jeune femme qu'on aimerait avoir pour copine et sa ténacité malgré sa souffrance force le respect. Surtout, plus d'une fois, ils vont nous bouleverser.

Jane Harvey-Berrick livre un roman d'une incroyable intensité. L'auteure réussie parfaitement à faire passer des émotions, à bouleverser le lecteur avec certains passages particulièrement durs, à l'emporter dans une intrigue terriblement bien ficelée. Surtout, le rythme du roman n'offre aucun répit et rien n'est laissé au hasard. Les sentiments sont présents, les personnages sont attachants, tout est là dans Esclave du rythme pour en faire un roman marquant.

Esclave du rythme de Jane Harvey-Berrick à pour moi été une magnifique découverte. J'ai adoré ce livre, cette histoire qu'il renferme et dont je ne me doutais pas. Il y a une telle intensité au fil des pages qu'on est littéralement transporté avec les personnages et bouleversé plus d'une fois. Je suis déjà impatiente de découvrir la suite de cette série intitulée Le Rythme.

"Mais toi, tu as encore la possibilité de saisir ta chance. Tu devrais le faire pour tous ceux qui attendent cette chance et ne l'auront jamais."

Le Rythme #1 : Esclave du rythme de Jane Harvey-Berrick est disponible chez Juno Publishing.

Merci à NetGalley & Juno Publishing.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
danse
violence
rencontre
fuite
intensité.